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Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0157
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VASES ET RÉCIPIENTS

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losanges et cercles composés de points. A en juger
d’après les trouvailles, ces vases ont joui d’une cer-
taine vogue pendant un espace de temps d’une durée
très limitée. Ce n’est certainement pas leur beauté
qui les a fait vendre: aussi leur popularité doit-elle
avoir tenu plutôt à la qualité du parfum qu’ils conte-
naient.
Pour définir l’âge de ces vases et l’endroit de la
fabrication, on est renvoyé aux conclusions qu’on
peut tirer des circonstances des trouvailles. Les
dates les plus précises sont fournies, à ce qu’il semble,
par deux trouvailles funéraires, de Syracuse et de
Vroulia. Dans un tombeau de Syracuse (n° 551)
un balsamaire du genre qui nous occupe fut découvert
avec des kantharoi en bucchero étrusque du type
mentionné p. 275, not. 1 et avec des vases corinthiens
divers: ces deux classes de vases, pour l’âge des-
quelles on peut s’appuyer sur bien d’autres tombeaux
de Syracuse, ont permis à M. Orsi de rapporter le
dépôt funéraire au siècle 650—550 av. J.-C. (v. NS
1903, p. 528). La tombe de Vroulia (v. Vroulia, p. 66,
tombeau 6, pl. 38) date du 7e siècle (v. Blinken-
berg, Fibules grecques et orientales, p. 22).
La propagation des vases en terre émaillée démontre
clairement qu’ils proviennent d’un atelier situé dans
la partie orientale du bassin de la Méditerranée, mais
on ne peut pas encore localiser d'une manière précise
cet atelier. La fabrication trahit une certaine imi-
tation de la »faïence égyptiennes imitation d’ailleurs
très imparfaite et qui a dû remplacer la matière origi-
nelle par l’argile communément mise à profit par les
potiers. On peut comparer, en ce qui concerne la
technique, les »glazed terracottas« découverts à
Ephesos (v. Ephesus, p. 202).
Cf. Museo Gregoriano, II, pl. 105 (98) (Étrurie) ;
S. Birch, Ancient Pottery, p. 433, hg. 172 (Vulci) ;
Antiquarium de Berlin, inv. n° 1661 (Caere; j’ai vu
dans ΓAntiquarium encore deux spécimens dont un
provenant de Grèce) ; NS, l. c. (Syracuse; un exemplaire
encore de belle conservation est également au musée
de Syracuse); au musée de Mykonos, j’ai vu quatre
exemplaires, provenant du grand bothros de Rheneia;
Aegina, pl. 112, n° 9; p. 388, n° 28; Salzmann, Nécro-
pole de Garniras, pl. 6 et 7; AA 1904, p. 48, n° 3 (Kami-
ros); Longpérier, Mus. Napoléon III, pl. 5 et 39
(= pl. 5°—51) — Perrot, III, pl. 6 (Kamiros, cf.
Pottier, Catalogue, I, nos 345—352); Vroulia, p. 67,
n° 6, pl. 38; de Ridder, Catal. des vases de la Biblio-
thèque Nationale, p. 31, nos 76—-77; v. Bissing,
Der Anteil der aegyptischen Kunst am Kunstleben der
Volker (1912), p. 60 (musée de Bonn, n° 1028; prov.
de Rhodes?); Ashmolean Muséum, Oxford, n° 1913:
302 (Deve Huyuk) ; Sammlung vorderasiatischer
Altertümer, Berlin, inv. S. 2487 (Sendjirli), etc.
Blinkenberg-, Lindos, X.

Les spécimens trouvés à Lindos sont mal con-
servés. Dans quelques cas la glaçure a même disparu
complètement ou n’a laissé que des traces très faibles.
On trouve indiquée ci-après la grandeur des balsamaires
le plus grand (n° 953) et le plus petit (n° 954) : tous
les fragments proviennent de spécimens qui n’ont
pas excédé ces mesures.
*953 CA. Balsamaire complet, suffisamment bien
conservé pour en distinguer toute la décoration.
H 0.186, D 0.073.
*954 (CA). Trois exemplaires complets dont
l’ornementation est méconnaissable. Le plus petit

Fig. 36.

Balsamaire n° 954. 2:3.


a 0.117 de haut sur un diamètre de 0.047; P es^
avec la terre ordinaire. Les deux autres, plus grands
(l’un, reproduit dans la fig. 36, a 0.143 de haut sur
0.058 de diam., l’autre 0.136 de haut sur 0.056 de
diam.), sont faits d’une terre rouge contenant du mica
et différente de celle qui a servi à la fabrication des
autres vases de ce groupe. L’un d’eux présente en
bas de faibles traces des pétales ordinaires s’élargis-
sant en haut. Cf. n° 958.
*955. Balsamaire dont l’orifice et le col manquent.
H 0.09, D 0.044. Décoration semblable à celle du
n° 953, seulement moins riche.
*956 (CA). Vingt fragments provenant d’autant
d’exemplaires différents ou à peu près, la plupart
conservant des restes plus ou moins clairs de la déco-
ration. Un de ces fragments a ceci de singulier qu’il
n’y a en bas que trois pétales, séparés par des séries
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