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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0262
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les yeux et quelques parties du harnais en noir. Re-
collé de plusieurs fragments. Une des jambes de devant
est conservée presque entièrement, les autres en partie.
L 0.148, H 0.144. Même harnais que dans le n° 1982 a,
avec la seule différence que le nasal est uni (comme
celui du n° 1979). Au sommet de la tête, trou pour
une aigrette, comme dans 1982 a.
1983. Roue qui a fait partie d’un petit groupe
représentant un char (cf. Heuzey, Catalogue, 1923,
pl. 10, n° 2). Elle a la forme d’un disque rond, à bord
renforcé. Le trou est entouré d’un côté d’une bande
annulaire en relief, de l’autre côté d’une arête cir-
culaire. D 0.087, ép. 0.013. Terre rougeâtre peu fine
à surface jaune blanc. L’origine chypriote de cet objet
n’est pas certaine.
*1984 CA. Partie antérieure (cou avec la tête,
dont le museau manque) d’un cheval ressemblant
au n° 1982 et portant le même harnais. H 0.078.
Terre rouge. Pas de peinture conservée. Au-dessous
du »tablier« on voit, du côté droit, les restes de cour-
roies décoratives (cf. n° 1977), qui sont divisées par
des incisions transversales. Par-dessus le tablier, pen-
dant piriforme uni, suspendu à un simple cordon, qui
est rendu par un sillon au-dessous de la tête. La crinière
est indiquée par des incisions obliques. Le joug est
placé plus bas que dans les figurines précédentes.
1985. Corps d’un cheval, sans traces de joug ni de
cavalier. L 0.102. Restes de peinture en rouge brun.
1986. Arrière-train d’un cheval qui a été peint
en noir. L 0.055.
1987. Fragment semblable qui paraît avoir fait
partie d’un attelage. L 0.079. Peinture en rouge
brun.
*1988. Tête d’une figurine de femme (cf. n° 1958
ci-dessus). H 0.05. Les sourcils et le nez sont modelés,
la stéphané est rendue par un boudin de terre rapporté,
les oreilles sont faites avec de petites boules de terre
rapportées. Pour la coiffure, cf. de Ridder, Coll, de
Clercq, V, p. 123, n° 106; c’est probablement la même
stéphané qui est rendue par une raie peinte dans les
nos 1955—1956.
*1989. Tête d’une figurine (de femme?) qui paraît
porter une coiffure très haute. H 0.057. Terre jaune.
Les oreilles sont faites avec des parcelles de terre
rapportées. Modelé peu précis. Cf. Winter, Typen, I,
p. 12, n° 7 (provenant de Limniti, île de Chypre).
1990. Tête d’homme dont les cheveux ont été
entourés d’une couronne rapportée, et dont les oreilles
sont façonnées de la même manière que celles du n°
précédent. Une longue mèche de cheveux descend
de chaque côté du cou. L’oeil gauche (le·seul conservé)
est indiqué par incision. Terre brun gris. H 0.046.
La surface est mal conservée.
1991. Fragment du corps d’une figurine d’homme
484
debout; les bras ont été abaissés. Travail sommaire
et médiocre. Peinture en rouge brun.
*1992. Tête d’une figurine d’homme. H 0.059.
Terre jaune gris. Bonnet pointu dont le sommet
manque. Rapportés: le bonnet, le nez et les oreilles.
La barbe, les sourcils et les yeux sont peints en noir.
*1993. Fragment du côté gauche d’une figurine
assise dont la main droite a tenu une victime devant
la poitrine; la gauche pose sur le bras du trône. Ff 0.07.
Terre rougeâtre. Le personnage est vêtu d’un chiton
à manches courtes, dont la bordure est incisée. Sur
l’épaule, trois lignes également incisées indiquent la
couture du vêtement. Au bras du trône, zigzag gravé.
A en juger par la forme de la poitrine, la figurine doit
représenter un homme. Cf. les figurines de porteurs
d’offrandes classées plus loin (nos 2088 sq.).
Figurines d’hommes à la tète moulée et au corps façonné
à la main.
La tête, moulée séparément, a été réunie, moyen-
nant un tenon, dont on voit bien la forme p. e. dans
les nos 1995 et 1998, avec le corps qui est tantôt solide,
tantôt creux. Ce genre n’est représenté que par des
fragments de statuettes mâles. D’entre ces petites
figurines, il y en a qu’il faut compter, au point de vue
de la précision du modelé, parmi les travaux les plus
soignés de la plastique archaïque de Chypre. Les
figurines en question (nos 1994—1998) sont issues,
incontestablement, d’une seule fabrique. L’examen
de ces têtes fait voir que la barbe a été rapportée et
que les menues irrégularités du moule se répètent
dans tous les exemplaires, qu’ils soient barbus ou non.
Le koroplaste s’est contenté, par conséquent, d’un
seul moule pour la représentation soit d'adolescents
imberbes, soit d’hommes d’un âge avancé, la barbe
étant ajoutée après le moulage. La terre employée
pour la fabrication est l’argile chypriote ordinaire,
seulement mieux épurée que ce n’est ordinairement
le cas. Elle est devenue très dure à la cuisson, qui a
produit des nuances de couleurs un peu différentes,
rouges ou tirant sur le jaunâtre. La surface est
peinte avec les couleurs ordinaires des ateliers chy-
priotes, rouge brun et noir. — A en juger par la repro-
duction, la figurine d’un cavalier publiée AA 1925,
p. 224 sq., fig. 2 est un travail chypriote de ce genre.
La forme très svelte du corps du n° 1994 (et de
figurines correspondantes trouvées à Dadja, territoire
de Knidos) demande une explication. Évidemment,
elle n’est pas due à des idées artistiques particulières,
mais à des raisons pratiques, c’est-à-dire que le pla-
cement des figurines ne permettait pas de donner au
corps sa largeur naturelle (cf. n° 1997)· Si l’on prend
en considération que les spécimens lindiens de ce genre
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES
les yeux et quelques parties du harnais en noir. Re-
collé de plusieurs fragments. Une des jambes de devant
est conservée presque entièrement, les autres en partie.
L 0.148, H 0.144. Même harnais que dans le n° 1982 a,
avec la seule différence que le nasal est uni (comme
celui du n° 1979). Au sommet de la tête, trou pour
une aigrette, comme dans 1982 a.
1983. Roue qui a fait partie d’un petit groupe
représentant un char (cf. Heuzey, Catalogue, 1923,
pl. 10, n° 2). Elle a la forme d’un disque rond, à bord
renforcé. Le trou est entouré d’un côté d’une bande
annulaire en relief, de l’autre côté d’une arête cir-
culaire. D 0.087, ép. 0.013. Terre rougeâtre peu fine
à surface jaune blanc. L’origine chypriote de cet objet
n’est pas certaine.
*1984 CA. Partie antérieure (cou avec la tête,
dont le museau manque) d’un cheval ressemblant
au n° 1982 et portant le même harnais. H 0.078.
Terre rouge. Pas de peinture conservée. Au-dessous
du »tablier« on voit, du côté droit, les restes de cour-
roies décoratives (cf. n° 1977), qui sont divisées par
des incisions transversales. Par-dessus le tablier, pen-
dant piriforme uni, suspendu à un simple cordon, qui
est rendu par un sillon au-dessous de la tête. La crinière
est indiquée par des incisions obliques. Le joug est
placé plus bas que dans les figurines précédentes.
1985. Corps d’un cheval, sans traces de joug ni de
cavalier. L 0.102. Restes de peinture en rouge brun.
1986. Arrière-train d’un cheval qui a été peint
en noir. L 0.055.
1987. Fragment semblable qui paraît avoir fait
partie d’un attelage. L 0.079. Peinture en rouge
brun.
*1988. Tête d’une figurine de femme (cf. n° 1958
ci-dessus). H 0.05. Les sourcils et le nez sont modelés,
la stéphané est rendue par un boudin de terre rapporté,
les oreilles sont faites avec de petites boules de terre
rapportées. Pour la coiffure, cf. de Ridder, Coll, de
Clercq, V, p. 123, n° 106; c’est probablement la même
stéphané qui est rendue par une raie peinte dans les
nos 1955—1956.
*1989. Tête d’une figurine (de femme?) qui paraît
porter une coiffure très haute. H 0.057. Terre jaune.
Les oreilles sont faites avec des parcelles de terre
rapportées. Modelé peu précis. Cf. Winter, Typen, I,
p. 12, n° 7 (provenant de Limniti, île de Chypre).
1990. Tête d’homme dont les cheveux ont été
entourés d’une couronne rapportée, et dont les oreilles
sont façonnées de la même manière que celles du n°
précédent. Une longue mèche de cheveux descend
de chaque côté du cou. L’oeil gauche (le·seul conservé)
est indiqué par incision. Terre brun gris. H 0.046.
La surface est mal conservée.
1991. Fragment du corps d’une figurine d’homme
484
debout; les bras ont été abaissés. Travail sommaire
et médiocre. Peinture en rouge brun.
*1992. Tête d’une figurine d’homme. H 0.059.
Terre jaune gris. Bonnet pointu dont le sommet
manque. Rapportés: le bonnet, le nez et les oreilles.
La barbe, les sourcils et les yeux sont peints en noir.
*1993. Fragment du côté gauche d’une figurine
assise dont la main droite a tenu une victime devant
la poitrine; la gauche pose sur le bras du trône. Ff 0.07.
Terre rougeâtre. Le personnage est vêtu d’un chiton
à manches courtes, dont la bordure est incisée. Sur
l’épaule, trois lignes également incisées indiquent la
couture du vêtement. Au bras du trône, zigzag gravé.
A en juger par la forme de la poitrine, la figurine doit
représenter un homme. Cf. les figurines de porteurs
d’offrandes classées plus loin (nos 2088 sq.).
Figurines d’hommes à la tète moulée et au corps façonné
à la main.
La tête, moulée séparément, a été réunie, moyen-
nant un tenon, dont on voit bien la forme p. e. dans
les nos 1995 et 1998, avec le corps qui est tantôt solide,
tantôt creux. Ce genre n’est représenté que par des
fragments de statuettes mâles. D’entre ces petites
figurines, il y en a qu’il faut compter, au point de vue
de la précision du modelé, parmi les travaux les plus
soignés de la plastique archaïque de Chypre. Les
figurines en question (nos 1994—1998) sont issues,
incontestablement, d’une seule fabrique. L’examen
de ces têtes fait voir que la barbe a été rapportée et
que les menues irrégularités du moule se répètent
dans tous les exemplaires, qu’ils soient barbus ou non.
Le koroplaste s’est contenté, par conséquent, d’un
seul moule pour la représentation soit d'adolescents
imberbes, soit d’hommes d’un âge avancé, la barbe
étant ajoutée après le moulage. La terre employée
pour la fabrication est l’argile chypriote ordinaire,
seulement mieux épurée que ce n’est ordinairement
le cas. Elle est devenue très dure à la cuisson, qui a
produit des nuances de couleurs un peu différentes,
rouges ou tirant sur le jaunâtre. La surface est
peinte avec les couleurs ordinaires des ateliers chy-
priotes, rouge brun et noir. — A en juger par la repro-
duction, la figurine d’un cavalier publiée AA 1925,
p. 224 sq., fig. 2 est un travail chypriote de ce genre.
La forme très svelte du corps du n° 1994 (et de
figurines correspondantes trouvées à Dadja, territoire
de Knidos) demande une explication. Évidemment,
elle n’est pas due à des idées artistiques particulières,
mais à des raisons pratiques, c’est-à-dire que le pla-
cement des figurines ne permettait pas de donner au
corps sa largeur naturelle (cf. n° 1997)· Si l’on prend
en considération que les spécimens lindiens de ce genre
OBJETS DES PREMIÈRES ÉPOQUES ARCHAÏQUES