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FIGURINES
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1975. Figurine semblable, mal conservée. H 0.046,
L 0.077. Traces de peinture en rouge et en noir.
Figurines façonnées à la main', ample emploi d’incision
et d’accessoires rapportés.
Les figurines de ce groupe sont généralement de
taille plus grande que celles qui précèdent, et souvent
creuses. Le décor peint, s’il y en a, diffère du système
caractéristique employé dans le groupe dont nous
venons de traiter.
*1976. Figurine de cavalier dont le cheval manque.
H 0.106. Les bras ont été tendus en avant. Bonnet
pointu se terminant par une longue houppe qui pend
sur le dos. Les oreilles, la bouche, le nez, le bonnet
et la chevelure longue sont faits avec des parcelles de
terre rapportées. Terre d’un rouge foncé. Traces d’un
engobe blanc.
*1977. Torse de cheval conservant une partie de la
cuisse droite du cavalier. H 0.096. Terre rouge.
Traces de peinture en brun rouge. Autour du cou,
courroie rapportée, à laquelle sont attachées, sur le
devant, deux touffes superposées; pour cette parure
des montures, cf. Atl. Cesnola Coll., II, pl. 69, n° 639;
voir encore n° 1982 ci-après. Poitrail rapporté, auquel
sont attachées six courtes courroies pendantes, aux
bouts fendus; le cordon portant ce poitrail paraît
indiqué par une rainure oblique qui se trouve à la
naissance du cou du cheval.
1978. Arrière-train d’un cheval avec les traces
du cavalier qu’il a porté. L 0.085. Terre rouge.
*1979 CA. Tête de cheval. H 0.054. Terre rouge.
Indication très nette du harnais, dont les détails sont
rendus soit par incision, soit avec des parcelles de terre
rapportées; signalons-en les oeillères (cf. nos 621 — 622
ci-dessus), le nasal plat (ci-dessus, n0S6i4sq.), ter-
miné en frange juste au-dessus du museau, un pendant
piriforme sur le devant du cou. Un petit reste du
joug, conservé sur le revers de la tête, fait voir que le
fragment provient de l’attelage d’un char (cf. n°
1982).
*1980. Fragment d’une tête de cheval semblable.
L 0.056. Terre rouge. Riche emploi de détails rap-
portés. De petits traits incisés font voir qu’il faut se
figurer le nasal (v. n° 1979) formé d’un tressage de
cuir.
1981. Deux fragments de têtes de cheval sem-
blables. L 0.045 et 0.038. Terre rouge.
*1982 a—b: CA. Deux chevaux qui ont fait partie
d’un quadrige et s’adaptant l’un à l’autre; dans
l’attelage, a occupait la place extrême à gauche, ά la
place voisine. Le reste de l’ensemble est perdu (sauf,
peut-être, des parties des hommes montés sur le char,
v. ci-après, p. 485). Terre rouge.
Blinkenberg, Lindos, I.
indiquée, excepté une petite touffe de cheveux, peignée
en avant sur le front, de chaque côté du nasal. Le
coloris différent des chevaux rappelle la manière usitée
dans la peinture de certains groupes de vases ; on trouve
quelquefois cette polychromie portée à outrance:
le quadrige de Frangissa (v. plus bas) se compose de
quatre chevaux, tous de couleurs différentes (l’un
d’eux est même peint en vert). — Pour d’autres
exemples de chars chypriotes en terre cuite, v. Atl.
Cesnola Coll., II, pl. 68; Myres, Handbook, nos2io5 —
2109; Ohnefalsch-Richter, Kypros, pl. 196; Heuzey,
Catalogue (1923), p. 143, nos 29 — 41; de Ridder,
Coll, de Clercq, V, p. 131; AM 1915, p. 53 sq., pl. 9
(char trouvé à Frangissa, près de Tamassos), etc.
Plusieurs figurines de cheval, parfaitement analogues
à celles de Lindos, ont été découvertes à Dadja (terri-
toire de Knidos; maintenant soit à l’Antiquarium
de Berlin, soit au Musée de Constantinople) ; comme
beaucoup d’autres objets de la même provenance
(v. ci-dessus, introduction, p. 26, not. 3), elles ont été
importées de Chypre. Un quadrige, trouvé à Amrit
en Phénicie (Heuzey, op.c., pl. 5; Jb 1907, p. 169,
fig. 17; AM 1915, p. 60, Beilage), et un autre, conservé
à la Bibliothèque Nationale de Paris (Fr. Poulsen,
Der Orient, p. 62, fig. 60 — 61) sont regardés par Ohne-
falsch-Richter (AM, l. c.), malgré les indications
sur la nature de l’argile, également comme des travaux
chypriotes.
*a. Cheval peint en noir, excepté le flanc droit,
laissé sans peinture parce qu’il était caché par le
cheval voisin. L 0.147. Recollé de deux fragments.
Les jambes et le bout libre de la queue manquent.
Harnais encore plus riche que celui des figurines pré-
cédentes. La poitrine et le devant du cou sont couverts
d’une espèce de tablier décoré de raies transversales
noires et rouges (cf. le cavalier figuré Perrot, III,
pl. 2). Par-dessus ce »tablier«, tout près de la tête,
le cheval porte une courroie peinte en bleu verdâtre,
de laquelle descendent, sur le devant du cou, deux
touffes superposées, l’une rouge, l’autre noire (cf.
n° 1977). Le nasal est formé d’un tressage comme
celui du n° 1980 et se termine en frange comme celui
du n° 1979. Les yeux sont protégés par des oeillères
(v. n° 1979). Le joug, qui repose sur la nuque de
l’animal, est peint en bleu verdâtre et percé d’un petit
trou pour la bride, qui a passé par la bouche, également
perforée. Un petit trou pratiqué au sommet de la
tête a servi à fixer une aigrette (cf. Myres, Handbook,
nos 1365 A—B et 768). ■
*b. Cheval peint en brun rouge; la peinture,
exécutée après le modelage du groupe entier, ne s’étend
qu’au dos du corps, aux jambes de devant et à la tête,
les autres parties de l’animal étant cachées par les
La crinière n’est pas chevaux voisins. Ce qui reste du joug est peint en vert,
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FIGURINES
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1975. Figurine semblable, mal conservée. H 0.046,
L 0.077. Traces de peinture en rouge et en noir.
Figurines façonnées à la main', ample emploi d’incision
et d’accessoires rapportés.
Les figurines de ce groupe sont généralement de
taille plus grande que celles qui précèdent, et souvent
creuses. Le décor peint, s’il y en a, diffère du système
caractéristique employé dans le groupe dont nous
venons de traiter.
*1976. Figurine de cavalier dont le cheval manque.
H 0.106. Les bras ont été tendus en avant. Bonnet
pointu se terminant par une longue houppe qui pend
sur le dos. Les oreilles, la bouche, le nez, le bonnet
et la chevelure longue sont faits avec des parcelles de
terre rapportées. Terre d’un rouge foncé. Traces d’un
engobe blanc.
*1977. Torse de cheval conservant une partie de la
cuisse droite du cavalier. H 0.096. Terre rouge.
Traces de peinture en brun rouge. Autour du cou,
courroie rapportée, à laquelle sont attachées, sur le
devant, deux touffes superposées; pour cette parure
des montures, cf. Atl. Cesnola Coll., II, pl. 69, n° 639;
voir encore n° 1982 ci-après. Poitrail rapporté, auquel
sont attachées six courtes courroies pendantes, aux
bouts fendus; le cordon portant ce poitrail paraît
indiqué par une rainure oblique qui se trouve à la
naissance du cou du cheval.
1978. Arrière-train d’un cheval avec les traces
du cavalier qu’il a porté. L 0.085. Terre rouge.
*1979 CA. Tête de cheval. H 0.054. Terre rouge.
Indication très nette du harnais, dont les détails sont
rendus soit par incision, soit avec des parcelles de terre
rapportées; signalons-en les oeillères (cf. nos 621 — 622
ci-dessus), le nasal plat (ci-dessus, n0S6i4sq.), ter-
miné en frange juste au-dessus du museau, un pendant
piriforme sur le devant du cou. Un petit reste du
joug, conservé sur le revers de la tête, fait voir que le
fragment provient de l’attelage d’un char (cf. n°
1982).
*1980. Fragment d’une tête de cheval semblable.
L 0.056. Terre rouge. Riche emploi de détails rap-
portés. De petits traits incisés font voir qu’il faut se
figurer le nasal (v. n° 1979) formé d’un tressage de
cuir.
1981. Deux fragments de têtes de cheval sem-
blables. L 0.045 et 0.038. Terre rouge.
*1982 a—b: CA. Deux chevaux qui ont fait partie
d’un quadrige et s’adaptant l’un à l’autre; dans
l’attelage, a occupait la place extrême à gauche, ά la
place voisine. Le reste de l’ensemble est perdu (sauf,
peut-être, des parties des hommes montés sur le char,
v. ci-après, p. 485). Terre rouge.
Blinkenberg, Lindos, I.
indiquée, excepté une petite touffe de cheveux, peignée
en avant sur le front, de chaque côté du nasal. Le
coloris différent des chevaux rappelle la manière usitée
dans la peinture de certains groupes de vases ; on trouve
quelquefois cette polychromie portée à outrance:
le quadrige de Frangissa (v. plus bas) se compose de
quatre chevaux, tous de couleurs différentes (l’un
d’eux est même peint en vert). — Pour d’autres
exemples de chars chypriotes en terre cuite, v. Atl.
Cesnola Coll., II, pl. 68; Myres, Handbook, nos2io5 —
2109; Ohnefalsch-Richter, Kypros, pl. 196; Heuzey,
Catalogue (1923), p. 143, nos 29 — 41; de Ridder,
Coll, de Clercq, V, p. 131; AM 1915, p. 53 sq., pl. 9
(char trouvé à Frangissa, près de Tamassos), etc.
Plusieurs figurines de cheval, parfaitement analogues
à celles de Lindos, ont été découvertes à Dadja (terri-
toire de Knidos; maintenant soit à l’Antiquarium
de Berlin, soit au Musée de Constantinople) ; comme
beaucoup d’autres objets de la même provenance
(v. ci-dessus, introduction, p. 26, not. 3), elles ont été
importées de Chypre. Un quadrige, trouvé à Amrit
en Phénicie (Heuzey, op.c., pl. 5; Jb 1907, p. 169,
fig. 17; AM 1915, p. 60, Beilage), et un autre, conservé
à la Bibliothèque Nationale de Paris (Fr. Poulsen,
Der Orient, p. 62, fig. 60 — 61) sont regardés par Ohne-
falsch-Richter (AM, l. c.), malgré les indications
sur la nature de l’argile, également comme des travaux
chypriotes.
*a. Cheval peint en noir, excepté le flanc droit,
laissé sans peinture parce qu’il était caché par le
cheval voisin. L 0.147. Recollé de deux fragments.
Les jambes et le bout libre de la queue manquent.
Harnais encore plus riche que celui des figurines pré-
cédentes. La poitrine et le devant du cou sont couverts
d’une espèce de tablier décoré de raies transversales
noires et rouges (cf. le cavalier figuré Perrot, III,
pl. 2). Par-dessus ce »tablier«, tout près de la tête,
le cheval porte une courroie peinte en bleu verdâtre,
de laquelle descendent, sur le devant du cou, deux
touffes superposées, l’une rouge, l’autre noire (cf.
n° 1977). Le nasal est formé d’un tressage comme
celui du n° 1980 et se termine en frange comme celui
du n° 1979. Les yeux sont protégés par des oeillères
(v. n° 1979). Le joug, qui repose sur la nuque de
l’animal, est peint en bleu verdâtre et percé d’un petit
trou pour la bride, qui a passé par la bouche, également
perforée. Un petit trou pratiqué au sommet de la
tête a servi à fixer une aigrette (cf. Myres, Handbook,
nos 1365 A—B et 768). ■
*b. Cheval peint en brun rouge; la peinture,
exécutée après le modelage du groupe entier, ne s’étend
qu’au dos du corps, aux jambes de devant et à la tête,
les autres parties de l’animal étant cachées par les
La crinière n’est pas chevaux voisins. Ce qui reste du joug est peint en vert,
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