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Blinkenberg, Christian [Hrsg.]; Dyggve, Ejnar [Hrsg.]; Carlsbergfondet [Hrsg.]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (1,Texte): Les petits objets — Berlin: De Gruyter, 1931

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https://doi.org/10.11588/diglit.52556#0398
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venance (Hogarth, op. c., pl. B n; Weber, op. c.,
fig. 2i) représente Teshub et un autre dieu ou démon,
domptant un lion: Teshub tient le fauve, qu’il a
saisi par la patte de derrière droite, suspendu en
l’air (cf. le démon du bronze samien), son compagnon
serre la queue du lion, comme le fait souvent la
πότνια Θηρών dans les représentations grecques-ar-
chaïques (cf. aussi les dompteurs de lion chypriotes,
n° 1775 ci-dessus). Que les bronzes samiens datent
d’une époque de beaucoup plus récente que les monu-
ments hittites dont nous venons de parler, ressort
soit du type artistique qu’affecte le sujet, soit du
style avancé. Citons encore un détail qui peut servir
à fixer la date des pièces en question: la coiffure
des cheveux trahit sans doute l’influence de la mode
assyrienne dont nous avons parlé p. 348. Dans les
sculptures hittites elle apparaît surtout pendant les
9e—8e siècles av. J.-C. (bas-reliefs de Bor, d’Ibriz,
etc.). — Sur un des boucliers de bronze trouvés dans
l’antre dumontlda (Museo italiano di antichità classiche,
II; atlante, pl. 1), le combat avec les bêtes féroces a
culminé, mais n’est pas encore terminé: le démon
ou héros met le pied gauche sur la tête d’un taureau,
et en même temps il lève des deux mains un lion
au-dessus de sa tête (même sujet sur un cylindre
babylonien: Ward, Seal cylinders 0/ Western Asia,
p. 66, fig. 165). Le relief, qui n’est guère antérieur
au 7e siècle, imite de très près le style assyrien. Dans
les monuments cités (abstraction faite du relief de
Teshub, qui dérive de traditions purement hittites),
la tête du démon vainqueur est vue de face (parti-
cularité qui semblait unique encore à Ed. Meyer,
Reich und Kultw der Chetiter, p. 112). Tel est aussi
le cas pour le bas-relief de l’»étouffeur de lion« trouvé
à Khorsabad (v. Perrot, III, fig. 284) et pour l’imi-
tation d’une broderie assyrienne représentant ce
même démon dans une action assez compliquée,
sujet né de la contamination de deux motifs différents
(v. Perrot, II, p. 771, fig. 443). Dans le trait signalé
il faut sans doute voir une réminiscence de la figure
babylonienne de Gilgamesh qu’on voit souvent lutter
contre des monstres ou bêtes féroces. Dans la double
représentation, sur un bas-relief trouvé à Karchemish
(Hogarth, op. c., pl. B 14), la tête du compagnon
fidèle de Gilgamesh, Eabani, est également vue de
face. Le sculpteur hittite a suivi de très près le proto-
type babylonien de ce démon (v., p. e., Perrot, H,
p. 675, fig. 332; Ward, op. c., p. 69 sq.); seulement
il a ajouté le couvre-chef hittite entre les cornes de
taureau et équipé le satellite d’une lance de la forme
nationale. — Citons enfin, dans cet ordre d’idées,
le célèbre bijou submycénien, en or repoussé, qui fait
partie du trésor d’Égine (1200 — 1000 av. J.-C.),

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et dont nous donnons une reproduction dans le cul-de-
lampe ci-contre; pour d’autres reproductions, v.
JHSt. XIII, 1902-3, p. 197, fig. 2 a—b; BMC,
Jewellery, p. 54, n° 762, pl. 7; Nilsson, Minoan-
Mycenaean religion, p. 315, fig. 94, etc. Malgré tout
ce qu’on a voulu trouver d’égyptien dans l’aspect de
ce petit bas-relief, il ne représente pas une scène
de la chasse aux oiseaux sur le Nil, mais se rattache
à la série des représentations hittites du dompteur d’ani-
maux. Le vêtement n’est pas l’égyptien, mais rappelle
plutôt le costume hittite. Aussi la tête (avec la poi-
trine) est-elle vue de face, preuve certaine, s’il en
faut, de la justesse de notre définition. Quant à la
coiffure, Marshall s’exprime dans les termes suivants
(BMC, l. c.y. his hair on each side of the neck ends
in a boss (earring?). A mon avis, les deux grands
cercles conservent une réminiscence des deux extré-
mités spiraliformes de la chevelure qu’on observe
dans les modèles hittites du 2 millénaire av. J.-C.
cités ci-dessus, et qui ont été mal compris par l’imita-
teur étranger. Evans (JHSt., I. c.) voulait les rap-
procher, d’une manière analogue, de la coiffure de
Hathor.
623. Sur la pl. 25 cette applique est figurée
en position inverse.
1572. Pour le type de guerrier hittite, v. Val.
Müller, op. c., p. 112 sq. Cf. encore la statuette
trouvée dernièrement à Minet-el-Beida et publiée
Syria X, 1929, p. 288, pl. 53.
1582. Par inadvertance, j’ai omis de renvoyer à la
figurine en ivoire trouvée dans une tombe d’Athènes
qui date de la période du Dipylon: Perrot, VII,
p. 143, fig. 23 et pl. III.
1773—1776. Cf. les observations exposées ici-
même à propos des nos 614 sq.
1860. Reprod. Val. Müller, op. c., fig. 234.
1868 — 1869. Pour les traits crétois que présentent
ces fragments, et qui sont mentionnés ci-dessus,
p. 462, comp. BCH 1929, p. 403 sq., pl. 27 (terres
cuites trouvées à Lato en Crète).
1878 — 1879 présentent, comme d’autres figurines
(nos 1881, 1888 — 1889), des réminiscences du style
mycénien. Cp. aussi n° 2092 ci-dessous.
1962. Reprod. Val. Müller, op. c., fig. 276.
2038 (p. 491, not. 1). La parure appliquée dans
l’hélix (cf. p. 114, not. 1) apparaît aussi sur un rhyton
en faïence découvert à Assur (v. JHSt. 1928, p. 64,
fig. 1; AA 1928, p. 546, fig. 12); ce vase présente
une grande ressemblance avec celui d’Enkomi et
provient sans doute du même atelier que celui-ci.
— L’article de Furtwaengler cité ci-dessus, p. 114,
not. 1, est réimprimé dans Kleine Schriften, H, p.
447 sq., avec appendice, p. 451 sq. A propos des

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