Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Blinkenberg, Christian [Editor]; Dyggve, Ejnar [Editor]; Carlsbergfondet [Editor]
Lindos: fouilles et recherches 1902 - 1914 et 1952;; fouilles de l'acropole (2, Inscriptions ; 1) (Nos. 1 - 281) — Berlin: De Gruyter, 1941

DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.52557#0099
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
ι8ι

ACROPOLE DE LINDOS: N° 2

c [ε[ν ται B τας χρονικας συνταξ[ι]ος Αγελοχο[ς]
[ε]ν ται Β τας χρονικα[ς] συνταξιος Αγεστρα
ΐ2ο τος εν ται Β [τ]ας χρονικ[α]ς συνταξιος Επιγε
[γραπ]ται δ[ε[ εττι των οπλών vac.
XLI Βα[σ]ιλευ[ς Ι]ερω[ν] όπλα οις αυτός εχρε[ιτ]ο ως μαρ
[τυρο]υντι τοι AifvjÔicov χρη[μ[ατισμοι και ισ[τορει[
Αγε[στ[ρατος εν ται Β τας χρον[ι]κας συν[ταξιος[
ΐ25.ς εν τοις Χρονοις Επιγεγρα[π[τα[ι[ δε επι τω[ν]
ο[πλω]ν ΒΓασ[ιλε[υς[ Ιερών Ιεροκλευς Αθαναι Λι[νδιαι
XLII [Βα]σιλευ[ς] Φίλιππος πελτας δέκα σαρισας δ έκ α πΓε
ρικεφαλαιας Γδε[κα Γε’φ ων ε[π]ιγεγραπται Βα[σΊιλευ[ς
Ι’Μακεδο[ν[ω[ν] Φιλιππο[ς βασι[λ]εως ΔημΓητρρου νι
ι3ο κασας Δα[ρ |δ[ανήου[ς και Μαιδους Αθαναι Λ ινδιαι [ως μαρ
[τυρουντι τοι Λιν]διων χρ[ημ[α[τι[σ[μ[οι

Suivent les vestiges d’au moins trois chapitres illisibles, dont les numéros XLIII
et XLIV paraissent composés chacun de trois lignes.

D
I Επιφανειαι
Δαρειου του Περσαν βασιλεως επι καταδουλωσει
τας Ελλάδος εκπεμψαντος μεγάλος δυνάμεις
127-128 περικεφαλαίας: supplément proposé par Holleaux p. 44. — 129 v. ED.
II. — 130 Δαρδανιους κτλ. : restitution proposée par Wilhelm (1922) p. 71.

ois αυτός έχρεϊτο: cf. C 122. Pyrrhos et Hieron suivirent
l’exemple d’Alexandros, qui dédia l’armure qu’il avait
portée lui-même à Athéna d’Ilion, v. Diodor. 17,18,1.
Cf. l’appendice (p. 194 sq.).
XLI. (269-215). L’occasion et la date exactes de
la donation de Hieron sont inconnues. On sait qu’après
le tremblement de terre funeste (vers 225), il envoya
de riches dons à l’État rhodien, v. Polyb. 5,88,5-8 (cf.
Ullrich, De Polybii fontibus Rhodiis p. 73; P-W Rh.
785,26); Diodor. Exc. 26,6; P-W VIII 1510,40. C’était
peut-être à cette même occasion que l’ex-voto d’Hieron
fut offert à la déesse de Lindos, cf. ED. I p. 387.
XLII. (Probablement peu après 211). Les armes
dédiées par Philippos V sont à considérer comme une
partie du butin pris aux ennemis vaincus qui étaient
nommés C 130; le laconisme des termes de Wilamowitz
(Sitzungsber. Berlin 1921,963 sq.) prête à l’équivoque,
v. les remarques de Wilhelm 1922 p. 71. — 128-129
Dans d’autres dédicaces de Philippos V le titre du roi
est pareil, v. les exemples déliens: Durrbach, Choix
d’inscriptions de Délos I (1921) nos56 (base) et 57

182
(stoa). — 130 II faut regarder comme
certaine la restitution admise dans le
texte et proposée par Wilhelm (1922 p.
70-72, cf. 1930 p. 102), qui renvoie à Liv.
26,25,3 et 6 (combats de l’an 211) et à
l’épigramme Anth. Pal. 6,115, °ù le roi
est appelé Δαρδανίων όλετή p (cf .Wilamo-
witz, Hellenist. Dichtung I p.i 12 n.3). Cf.
Thiersch, Gôtting. Nachr. 1931 p. 365.
D. Apparitions.
Pour les έπιφάνειαι Remarques
en général, il suffira de préliminaires,
renvoyer au travail soigné de Pfister
(Epiphanie) dans P-W Suppl. IV (1924)
p. 277,11-323,38, où la Chronique lin-
dienne est mentionnée particulièrement
p. 299,50-300,12. Parmi les mémoires
antérieurs il y a lieu de signaler celui
de M. Rostowzew (1920); de nouveaux
matériaux ont été publiés et discutés
par P. Roussel, BCH 1931 p. 70 sq.
(pour notre Chronique, v. p.95 sq.).Tous
les sanctuaires grecs, non pas seulement
ceux des dieux-guérisseurs, étaient des
foyers de récits sur des apparitions
divines, sujet que traitait aussi la litté-
rature: v. les travaux d’Istros et de
Phylarchos, cités ED. I p. 406; de Sy-
riskos, v. p. 155 n. 1 ; d’Ailianos (ed. Her-
cher II p.195 sq.), cf. P-W I 486,59. Un
intérêt particulier se rattache au pas-
sage suivant de Plutarchos (Lukullos 10,4), où il est
question d’une stèle comparable à celle qui contient la
Chronique lindienne, mais postérieure d’une douzaine
d’années: Ιστορείται δέ των εν Ίλίω πολλοϊς καθ’ ύπνον
όφθήναι τήν Αθήναν ίδρώτι πολλω ρεομένην και υποφαί-
νουσάν τι του πέπλου παρερρωγός, λέγουσαν, ώς άρτίως
ήκοι βοηθήσασα Κυ^ικηνοϊς. Και στήλην τινά δόγματα
καί γράμματα περί τούτων έ'χουσαν έδείκνυον Ίλιεϊς.
Comme dans la Chronique, la déesse se manifeste ici en
rêve, mais son apparition est pourvue de traits d’un
réalisme outré, qu’on ne s’attend guère à trouver à
l’époque en question, et qui n’a, en tout cas, rien de
correspondant dans le document lindien.
Il va sans dire que par occasion Athana Lindia
apparaissait aussi en rêve aux hommes privés, bien
que dans les inscriptions il soit rarement question de
ce genre d’apparitions (vin. 356).
Επιφάνεια I. (Printemps de 490). Pour la question
chronologique, v. l’append. (p. 19459.), où j’ai essayé
aussi de démontrer le caractère apocryphe du »siège
 
Annotationen