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ARCHITECTURE FRANÇOISE, Liv. VII.

128

CHAPITRE IV.

Diflnbutwn pim en grand des appartemens du Château de Vèrfailles,
tant au reig de-chauffée, qu'au premier étage. Planches IV, V, VI,
VII, VIII & IX.

de NI OUS avons averti que depuis environ vingt ans, que les fix planches contenues
1 \| dans ce Chapitre ont été gravées, il étoit furvenu des changemens allez confidé-
rables dans l’intérieur des appartemens du Château dont nous parlons 5 cette confédéra-
tion nous a engagés à faire précéder ces fix planches par deux plans qui offrent l’état
aétuel des diftributions de ce Palais. Cette addition, comme nous l’avons déjà remar-
qué, non feulement doit intéreffer nos Leéfeurs, mais doit contribuer auffi à donner
une idée de la manutention de cette Maifon Royale & des détails immenfes de fon
département, & doit faire connoître l’importance & la confidération des perfonnes atta-
chées au fervice de leurs Majeftés & de la Famille Royale.

La planche IV fait voir la difpofition générale & toutes les parties de détail de l’aîle
du Midi 5 la diftribution des appartemens du côté des Jardins, ceux contenus du côté
de la rue de la Surintendance, enfin ceux compris dans les corps de logis qui divifent
les trois cours pratiquées dans l’étendue de cette aile. Nous avons averti que nous n’en-
trerions pas dans un grand détail concernant l’arrangement des pièces qui compofent
les appartemens marqués fur les plans que nous indiquons. Que pourrions-nous dire en
effet fur une diftribution faite à diverfes reprifes, & dont les pièces changent de Maître
continuellement? Quelles obfervations y a-t’il à faire fur des appartemens, qui origi-
nairement ayant été faits doubles, femi-doubles & fimples, manquent, pour la plupart,
des commodités effentielles & indifpenfables à une Maifon Royale de l’importance de
celle dont nous parlons, finon que de ce défaut réfulte la néceffité des changemens
qu’on y a faits depuis vingt ans, & que l’on fera forcé d’y faire dans la fuite5 la diftri-
bution étant une des branches de l’Architeéture ou nous ayons fait le plus de décou-
vertes depuis l’édification de ce Palais? Paffons donc fous filence l’irrégularité des cours,
la difpofition ingrate des corps de logis, l’imperfeétion des avant-corps, la réitération
trop répétée des rehauts, & la multiplicité trop confidérable des petites parties qui fe re-
marquent, particuliérement du côté de l’entrée, dans le plan général du rez-de-chauffée
dont cette Planche IV fait partie, & ne portons notre attention que fur l’utilité de la
galerie de communication, qui conduit à couvert, d’une extrémité à l’autre du Châ-
teau, toutes les perfonnes attachées au fervice du Prince, auffi-bien que celles du de-
hors qui viennent vifiter ce Palais immenfe. Confidérons la grandeur de l’efcalier des
Princes, la commodité de celui de la cour du milieu de cette aile. Enfin faifons atten-
tion à la régularité de la diftribution & à la difpofition affez fymétrique des principales
pièces diftribuées en enfilade du côté du Jardin.

La planche V offre la difpofition du principal corps de logis du Château de \Lr-
failles au rez-de-chauffée : c’eft fur cette planche qu’eft exprimé le plan de l’ancien
efcalier des Ambaffadeurs, le premier appartement de M. le Dauphin, & celui où de-
meurait Madame la Comteffe de Toulouse, à la place defquels font diftribuées aujour-
d’hui les pièces que nous avons décrites dans le Chapitre précédent.

La Planche VI donne à connoître la diftribution de l’aîle du Nord, de la même
étendue que la précédente, mais dans laquelle fe trouve comprife la chapelle de ce
Château, dont on trouvera, ainfi que nous l’avons annoncé, les développemens parti-
culiers dans le Chapitre VIII. C’eft aufti à l’extrémité de cette aîle, que l’on confirait
 
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