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Blouet, Abel [Hrsg.]; Ravoisié, Amable [Hrsg.]
Expedition scientifique de Morée: ordonnée par le Gouvernement Français ; Architecture, Sculptures, Inscriptions et Vues du Péloponèse, des Cyclades et de l'Attique (Band 3) — Paris, 1838

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https://doi.org/10.11588/diglit.668#0031
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( *3 )

MONT SAINT-ELIE.

Cette montagne est au sud de l'île et au sud-est de la ville ; c'est la plus élevée de l'île d'Égine :
à son sommet a été bâtie une chapelle, avec les pierres d'un ancien monument. Ces pierres sont la
trachyte rouge, que l'on a tirée de la montagne même. Autour de la chapelle on voit encore les restes
de vieilles constructions, lesquelles, à en juger par leur forme, devaient être la base d'un plateau
circulaire. Près de là se trouvent aussi quelques demi-blocs de marbre blanc. M. Virlet, qui nous a
communiqué ces détails, dit que c'est M. le chevalier Mustoxidi qui, le premier, a fait faire des fouilles
en cet endroit, et a mis à découvert ces ruines, qu'il croit être les vestiges du sanctuaire du temple
de Jupiter Panhellénien.

Au pied du mont Saint-Elie, où on a bâti l'église d'Asomatos, sont encore deux parties de murailles
d'un monument antique ; l'une, celle qui est extérieure, est de construction dite cyclopéenne, et l'autre,
intérieure, de construction hellénique régulière. Près de cet endroit se trouvent une pierre creusée
comme celles qui formaient le dessus des autels des sacrifices, et une espèce de colonne, ou cône circu-
laire : cette pierre et cette colonne portent chacune une inscription. [Voir les dessins d'après M. Virlet.)

EXPLICATION DE LA PLANCHE.

Planche 46.

Fig. I. — Plateau demi-circulaire ; la chapelle avec sa base antique.

Fig. II et III. — Parties extérieures et intérieures d'un reste de muraille antique trouvée au pied du mont Saint-
Élie.

Fig. IV et V. — Fragments avec inscriptions trouvés près de la muraille ci-dessus indiquée.

TEMPLE DE JUPITER PANHELLENIEN.

Le monument que nous allons décrire étant plus généralement connu sous cette dénomination, nous
l'avons adoptée par cette raison seule, en renvoyant pour ce qui en a été dit, aux éclaircissements
publiés par MM. Scharnorst1, Lenormant% Stackelberg3, deux voyageurs anonymes4, et par la section
des sciences physiques de notre expédition.

La route qui conduit d'Égine au temple est dans la direction de l'est, et à deux heures quarante
minutes de marche, en passant à peu de distance de la base du mont sur lequel se voient les ruines de
Palea Egina, la vieille Égine, ville du moyen âge.

Ce temple, l'un des plus beaux restes de l'antiquité, est situé à l'extrémité est de l'île, sur un plateau
élevé, d'où l'on découvre ce que la Grèce peut offrir de plus riche en souvenirs ; les montagnes de

1 Annali dell' Istitut. di corresp. arch. 1829, p. 201, 55.

2 Ibid., 1829, p. 342.

3 Ibid., i83o, p. 3i4.

4 Ibid., i83o, p. 319, et 1827, p. 2or.

DISTANCE d'ÉGIITE AU TEMPLE.

En passant par les tombeaux, à l'est, on trouve à 4o minutes, Stona-Élie, village, à 22 minutes au pied de Palea Egina (vieille Égine);
à 33 minutes, une belle vallée; à 17 minutes, chapelle sur un rocher; à 28 minutes on arrive sur le haut d'une montagne, vue du
temple; à 20 minutes, le temple.

Distance totale : 2 heures 4° minutes.

T. m. 12
 
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