6. Angelica Kauffmann, Lady Hamilton (Phot. d'apres
V. Manners et G. C. Williamson')
a Giovanni Volpato, fondateur de 1'Ecole de Gravure de Rome.11 L'eleve Ie plus doue de celui-ci,
Raphael Morghen, qui ćpousa en 1781 sa filie unique Domenica, collaborait avec Angelica Kauf-
fmann dont il gravait les oeuvres.12 II grava notamment le portrait peint par Partiste en 1791 de
Domenica Volpato Morghen13 (fig.5). II parait d'autant plus necessaire de rappeler ce portrait
qu 'il fut peint en meme temps que les Muses. La confrontation des deux portraits de Domenica
V olpato Morghen montre que la tendance propre au peintre a idealiser les traits du visage est
particulierement evidente dans les compositions d'un caractere allegorique.
La conception du sujet et de la composition des Muses ne constituait pas un novum dans
l'o euvre dAngelica Kauffmann. Les sujets mythologiques lui avaient toujours ete chers. De
no mbreuses compositions en temoignent. Suivant les gouts de l'epoque, elle donnait souvent
au x personnes dont elle faisait le portrait 1'aspect de muses, de bacchantes ou de vestales. II en
■est un qui merite notre attention: c'est le portrait d'Emma Hart, futurę Lady Hamilton, que
11. Une preuve de cette amitie est le portrait de Giovanni Yolpato peint par Angelica en 1795 puis grave par Raphael
Morghen; Y. Manners, G. C. Williamson, op. cii., p. 166.
12. F. R. Halsey, Raphael Morghen s Engraved Works-Catalogue, New York, London, 1885, p. 82.
13. Ocuvres d'Angelica Kauffmann, Bibliotheque Nationale, Paris, Cabinet des Estampes, Ca. 26, p. 6.
78
V. Manners et G. C. Williamson')
a Giovanni Volpato, fondateur de 1'Ecole de Gravure de Rome.11 L'eleve Ie plus doue de celui-ci,
Raphael Morghen, qui ćpousa en 1781 sa filie unique Domenica, collaborait avec Angelica Kauf-
fmann dont il gravait les oeuvres.12 II grava notamment le portrait peint par Partiste en 1791 de
Domenica Volpato Morghen13 (fig.5). II parait d'autant plus necessaire de rappeler ce portrait
qu 'il fut peint en meme temps que les Muses. La confrontation des deux portraits de Domenica
V olpato Morghen montre que la tendance propre au peintre a idealiser les traits du visage est
particulierement evidente dans les compositions d'un caractere allegorique.
La conception du sujet et de la composition des Muses ne constituait pas un novum dans
l'o euvre dAngelica Kauffmann. Les sujets mythologiques lui avaient toujours ete chers. De
no mbreuses compositions en temoignent. Suivant les gouts de l'epoque, elle donnait souvent
au x personnes dont elle faisait le portrait 1'aspect de muses, de bacchantes ou de vestales. II en
■est un qui merite notre attention: c'est le portrait d'Emma Hart, futurę Lady Hamilton, que
11. Une preuve de cette amitie est le portrait de Giovanni Yolpato peint par Angelica en 1795 puis grave par Raphael
Morghen; Y. Manners, G. C. Williamson, op. cii., p. 166.
12. F. R. Halsey, Raphael Morghen s Engraved Works-Catalogue, New York, London, 1885, p. 82.
13. Ocuvres d'Angelica Kauffmann, Bibliotheque Nationale, Paris, Cabinet des Estampes, Ca. 26, p. 6.
78