9. Peintre inconnu de la moitie du XIX, siecle, Le palais de Wilanów, Varsovie, Muzeum Histo
ryczne m.st. "Warszawy
ment bumain d'une purete absolue. On peut le remarąuer dans quelques tableaux, avec comme
themes Varsovie, ou 1'architecture et 1'nomme jouent un role important. II se nomme Aleksan-
der Gierymski (1850—1901). Aucun probleme d'influence, dans ce cas; le style pictural de Gie-
rymski, qui faisait d'ailleurs appel aux grands peintres italiens de la renaissance, aussi a ceux
de Venise, etait issu d'autres sources, produit interessant des tendances de 1'art europeen entre
le realisme et 1'impressionisme. Mais certainement une affinite a travers un siecle de grandes
experiences, une affinite qui se fit clairement sentir lors de la grandę exposition Bellotto-Gie-
rymski au Palais Grassi de Venise en 1955, au cours de Iaquelle les tableaux des deux artistes
furent directement confrontes.0
A 1 epoque de Gierymski, les vues bellottiennes de Varsovie n'etaient plus dans la ville dont
le peintre italien nous a laisse une si belle et si impressionante image. Portees en Russie par
ordre de Nicolas I apres Pinsurrection avortee de 1830—31, elles decorerent alors les residences
imperiales pres de Saint-Petersburg. Elles ne revinrent k Varsovie qu'en 1922, restituees par
le gouvernement sovietique, et prirent place dans la salle meme du Cbateau Royal de Varsovie
ou le roi Stanislas-Auguste les avait fait accrocher.
Elles n'y resterent pas longtemps. Sauves du Chateau lors du siege de Varsovie en septembre
1939, ils furent bientot confisquees par les Allemands. Elles ne sont revenues a Varsovie qu'en
1945 pour entrer dans les collections du Musee National.
Pendant ce temps, entre 1939 et 1945, la capitale de Pologne fut presque completement ane-
antie. Les quartiers et les monuments historiques partagerent la sort tragiąne de la ville en-
tiere, bombardee, brulee, minee sur ordre d'Hitler: Varsovie ne devait plus exister.
9. Cf. cataloguc cite plus haut de rcxpositiou Bellotto — Gierymski au Palais Grassi de Venise, ou la part de Gierymski fut
ćlaborć par J. Starzyński, p. 77 — 105.
83
ryczne m.st. "Warszawy
ment bumain d'une purete absolue. On peut le remarąuer dans quelques tableaux, avec comme
themes Varsovie, ou 1'architecture et 1'nomme jouent un role important. II se nomme Aleksan-
der Gierymski (1850—1901). Aucun probleme d'influence, dans ce cas; le style pictural de Gie-
rymski, qui faisait d'ailleurs appel aux grands peintres italiens de la renaissance, aussi a ceux
de Venise, etait issu d'autres sources, produit interessant des tendances de 1'art europeen entre
le realisme et 1'impressionisme. Mais certainement une affinite a travers un siecle de grandes
experiences, une affinite qui se fit clairement sentir lors de la grandę exposition Bellotto-Gie-
rymski au Palais Grassi de Venise en 1955, au cours de Iaquelle les tableaux des deux artistes
furent directement confrontes.0
A 1 epoque de Gierymski, les vues bellottiennes de Varsovie n'etaient plus dans la ville dont
le peintre italien nous a laisse une si belle et si impressionante image. Portees en Russie par
ordre de Nicolas I apres Pinsurrection avortee de 1830—31, elles decorerent alors les residences
imperiales pres de Saint-Petersburg. Elles ne revinrent k Varsovie qu'en 1922, restituees par
le gouvernement sovietique, et prirent place dans la salle meme du Cbateau Royal de Varsovie
ou le roi Stanislas-Auguste les avait fait accrocher.
Elles n'y resterent pas longtemps. Sauves du Chateau lors du siege de Varsovie en septembre
1939, ils furent bientot confisquees par les Allemands. Elles ne sont revenues a Varsovie qu'en
1945 pour entrer dans les collections du Musee National.
Pendant ce temps, entre 1939 et 1945, la capitale de Pologne fut presque completement ane-
antie. Les quartiers et les monuments historiques partagerent la sort tragiąne de la ville en-
tiere, bombardee, brulee, minee sur ordre d'Hitler: Varsovie ne devait plus exister.
9. Cf. cataloguc cite plus haut de rcxpositiou Bellotto — Gierymski au Palais Grassi de Venise, ou la part de Gierymski fut
ćlaborć par J. Starzyński, p. 77 — 105.
83