DOI Heft:
Nr. 2-3
DOI Artikel:Ratkowska, Paulina: Trois chapiteaux romans au Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18820#0056
13. Chapiteau avec la Crucifixion (face gauche: Longin), Varsovie, Muzeum Narodowe
tion les tetes de personnifications cosmiques (SOL LUNA), accentuant la symetrie de Fensemble.
Le rendu sommaire de leurs visages, proche du precedent, lcs pommettes rehaussees, 1'angle
extórieur de 1'oeil abaisse forment, avec la ligne incurvee de la bouche, une grimace de tristesse.
On doit remarąuer le polissage soigneux de la pierre et les contours coulant des divers elements du
relief. La patine de la pierre est en certains endroits grattee, mais en dehors des destructions
citees, Fetat de conservation ne pose pas de probleme. On aperęoit, en particulier sur le bras droit
du Christ, des infimes restes de polychromie de teinte indefinissable.
Sur la face latćrale droite du chapiteau (a gauche du Christ, du cóte de Luna et de 1'Eglise des
Juifs), Longin en tuniąue h larges manches, tenant la lance a deux mains, avance de trois-quarts,
ecrase par le poids de sa tete a l'expression assez triste. Par son etrangete psycho-somatiąue, cette
figurę rappelle Joseph d'Arimathie sur l'enigmatique plaque d'ivoire du Victoria and Albert
Museum (fig. 15)14, consideree par Adolf Goklsehmidt15 comme une oeuvre espagnole du XIIe
14. Etudc monographigue: J. Bcckwith, "An Ivory Relief of the Deposition", The Burlington Magazine, XCVIII, 1956, 640, pp.
228 sq. (1'autear attribue cette oeuvre a 1'ćcolc de Herefordshire, contrairement aax opinious precedentes). Pour une ten-
tative de poleraique cf. P. Ratkowska," The Descent from the Cross without St Johu", Journal of the JVarburg and Conr-
tauld Institutes, XXVII, 1964, pp. 312 sq.
15. A. Goldschmidt, Dic Elfenbeinskulplurcn aus der romanischen Zeit XI—XII Jahrhundert, IV, Berlin, 1926, pl. XXXVI,
No 102.
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tion les tetes de personnifications cosmiques (SOL LUNA), accentuant la symetrie de Fensemble.
Le rendu sommaire de leurs visages, proche du precedent, lcs pommettes rehaussees, 1'angle
extórieur de 1'oeil abaisse forment, avec la ligne incurvee de la bouche, une grimace de tristesse.
On doit remarąuer le polissage soigneux de la pierre et les contours coulant des divers elements du
relief. La patine de la pierre est en certains endroits grattee, mais en dehors des destructions
citees, Fetat de conservation ne pose pas de probleme. On aperęoit, en particulier sur le bras droit
du Christ, des infimes restes de polychromie de teinte indefinissable.
Sur la face latćrale droite du chapiteau (a gauche du Christ, du cóte de Luna et de 1'Eglise des
Juifs), Longin en tuniąue h larges manches, tenant la lance a deux mains, avance de trois-quarts,
ecrase par le poids de sa tete a l'expression assez triste. Par son etrangete psycho-somatiąue, cette
figurę rappelle Joseph d'Arimathie sur l'enigmatique plaque d'ivoire du Victoria and Albert
Museum (fig. 15)14, consideree par Adolf Goklsehmidt15 comme une oeuvre espagnole du XIIe
14. Etudc monographigue: J. Bcckwith, "An Ivory Relief of the Deposition", The Burlington Magazine, XCVIII, 1956, 640, pp.
228 sq. (1'autear attribue cette oeuvre a 1'ćcolc de Herefordshire, contrairement aax opinious precedentes). Pour une ten-
tative de poleraique cf. P. Ratkowska," The Descent from the Cross without St Johu", Journal of the JVarburg and Conr-
tauld Institutes, XXVII, 1964, pp. 312 sq.
15. A. Goldschmidt, Dic Elfenbeinskulplurcn aus der romanischen Zeit XI—XII Jahrhundert, IV, Berlin, 1926, pl. XXXVI,
No 102.
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