DOI Heft:
Nr. 2-3
DOI Artikel:Ratkowska, Paulina: Trois chapiteaux romans au Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18820#0062
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22. Oiseaux enlacćs, dessin de Yillard de Honnecourt (d'apres Hahnloser)
ment comme sur un ivoire gaulois du Ve siecle au British Museum et sur des certaines oeuvres
irlandaises 18ou ce transfert est explique par Ch.R. Morey10 comme une influence de l'art franęais
meridional.
L'attitude agenouillee de Stephaton trouve ses analogies dans des oeuvres pre-romanes comme
le reliąuaire de Conąues, les reliefs de St Mexme de Chinon et St Pons de Thomieres ou la pisci-
ne romane de Sjonhem.20
Cette ancienne formule syrienne symetriąue et, a partir du XIe siecle, souvent reduit a trois
personnes, survćcut dans l'art roman jusqu'a son declin. II est donc plus justifie de baser la da-
tation du chapiteau sur 1'analyse formelle. Le rendu de la tete du Christ similaire a l'excroissance
en masse des tetes de la Vierge et de St Joseph sur le chapiteau de 1'Adoration des Mages de
Fuentiduena (fig. II)21, l'execution assez maladroite des hranches de la croix et des bras du Christ
comme sur le tympan d'Escunau (Lerida) (fig. 12)22, les medalions du Soleil et de la Lunę rappe-
lant ceux de Bosost (Lerida)23 font considćrer notre chapiteau comme une oeuvre espagnol
18. Une miniaturę de l'Evangcliairc de Saint Gall du YHIe sieele, la p]aque d*Atulone, d*env. 800 cl la croix dc Munasterboicc
du IXc —Xe siecles.
19. Ch. R. Morey, Mediamal Art, Princeton, 1942, pp., 76, 186,
20. L. Rćau, Iconographie de Vart chreiien, Iconograpkie da la Bibie, II, Nouvcau Testament, Paris, 1957, ch. V, pp. 495 sq.;
J, Baum, Die Malerei und Plastik des Miltelalters, II. Dcutschland, Frankreich und Britannicn, Potpdam, 1930, fig-
286, p. 281.
21. C. Gómez-Moreno, op. cii., fig. 5.
22. Val d*Aran; XIIeme siecle cf. Christa Romans, ed. Zodiaque, 1963, pl. 25.
23. XIIeme siecle; cf. M. Durliat ct J. Dicuzaidc, Jiispania Komonica, Wien und Miinchcn, 1962, pl. 75.
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22. Oiseaux enlacćs, dessin de Yillard de Honnecourt (d'apres Hahnloser)
ment comme sur un ivoire gaulois du Ve siecle au British Museum et sur des certaines oeuvres
irlandaises 18ou ce transfert est explique par Ch.R. Morey10 comme une influence de l'art franęais
meridional.
L'attitude agenouillee de Stephaton trouve ses analogies dans des oeuvres pre-romanes comme
le reliąuaire de Conąues, les reliefs de St Mexme de Chinon et St Pons de Thomieres ou la pisci-
ne romane de Sjonhem.20
Cette ancienne formule syrienne symetriąue et, a partir du XIe siecle, souvent reduit a trois
personnes, survćcut dans l'art roman jusqu'a son declin. II est donc plus justifie de baser la da-
tation du chapiteau sur 1'analyse formelle. Le rendu de la tete du Christ similaire a l'excroissance
en masse des tetes de la Vierge et de St Joseph sur le chapiteau de 1'Adoration des Mages de
Fuentiduena (fig. II)21, l'execution assez maladroite des hranches de la croix et des bras du Christ
comme sur le tympan d'Escunau (Lerida) (fig. 12)22, les medalions du Soleil et de la Lunę rappe-
lant ceux de Bosost (Lerida)23 font considćrer notre chapiteau comme une oeuvre espagnol
18. Une miniaturę de l'Evangcliairc de Saint Gall du YHIe sieele, la p]aque d*Atulone, d*env. 800 cl la croix dc Munasterboicc
du IXc —Xe siecles.
19. Ch. R. Morey, Mediamal Art, Princeton, 1942, pp., 76, 186,
20. L. Rćau, Iconographie de Vart chreiien, Iconograpkie da la Bibie, II, Nouvcau Testament, Paris, 1957, ch. V, pp. 495 sq.;
J, Baum, Die Malerei und Plastik des Miltelalters, II. Dcutschland, Frankreich und Britannicn, Potpdam, 1930, fig-
286, p. 281.
21. C. Gómez-Moreno, op. cii., fig. 5.
22. Val d*Aran; XIIeme siecle cf. Christa Romans, ed. Zodiaque, 1963, pl. 25.
23. XIIeme siecle; cf. M. Durliat ct J. Dicuzaidc, Jiispania Komonica, Wien und Miinchcn, 1962, pl. 75.
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