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signe de Diirer, en etant convaincu a juste raison, l'a signe d'un monogramme du grand Albrecht.
Cetait d'ailleurs vraiment Diirer qui en etait 1'auteur.6 Les post — signatures — la base des
situations mentionnees au point 3, font naitre aussi les situations du point 4. Deja les Anciens
nous ont transmis qu'Apelles etait celebrę par ses signatures dites de charite en signant les
oeuvres d'autres peintres pour leur faciliter leur vente.7 Au XIXe siecle c'est C. Corot qui etait
celebrę pour la meme raison.8 Boucher signait de son nom pour donner de la valeur aux copies
peintes ou bien aux tableaux peints dans son style par ses disciples qui se recrutaient partiel-
lement parmi les membres de sa familie9.

Actuellement, de plus en plus souvent il y a des cas ou les peintres signent des faux en etant
convaincus que ce sont leurs propres oeuvres.

* *

L examen d'idcntification des signatures a pour but de repondre aux questions suivantes:

1) Quand est-ce que la signature etait peinte et ćtait-ce en meme temps que le tableau?

2) A-t-elle ete peinte par la meme personne qui a peint le tableau ou bien parait-elle 1'etre?

Ce n'est que la comparaison des graphismes qui peut ici repondre definitivcment. Mais avant
1'application de cette methode il faut faire encore l'examen d'introduction. Celui-ci devrait
etablir les signes de non-authenticite en analysant p.ex. les anachronismes ou bien la structure
physico-chimique de la signature et du tableau. L'analyse d'introduction, c.-a-d. les cxamens
techniques d'authenticite constituent un domaine assez bien connu en matiere d'expertise
des signatures contrairement a l'analyse des graphismes qui parait rester terra incognito. Dans
1'analyse des peintures a l'huile on utilisc encore souvent l'epreuve de la dissolubilite des couleurs.
Si la couleur de la signature dissout plus facilement que celle du tableau, cela veut dire que la
signature a ete faite plus tard. Actuellement on ne conseille pas cette methode. Son application
peut provoquer rendommagement du tableau, ses resultats ne sont pas tout a fait satisfaisants.
Cette methode trompe 1'attente de l'expert, en cas de signature peinte avec la temperę dite
,,maigre" sur un fond „maigre". On ne reussira pas non plus en cas de recouvrement de la
signature en huile „fraiche" de vernis d'eau (p.ex. le blanc d'oeuf, la gomme arabique etc),
ou bien d'une fine couche de colle. De cette manierę les faussaires empechent le dissolvant de
penetrer dans la couche de la couleur qu'on veut analyser. La methode du piquage de la signa-
ture est egalement faible. Dans ce cas on compare les traces d'une epingle laissee sur la signa-
ture et sur un autre endroit du tableau. La couleur vieille, seche, s'ecroule, la couleur molle
plie en laissant des traces ovales. La dessication des couleurs peut ćtre accelćree par Faddition
des substances siccatives.

L'examen des craquelures et l'observation au moyen des rayons IR et UV fournit des infor-
mations de plus en valeur. Si dans les craquelures secondaires on voit la couleur de la signature,
cela signifie que celle-ci a ete peinte au moins quelques dizaines d'annees apres le tableau. La
signature peinte en meme temps que le tableau est tres peu visible ou presąue invisible aux
rayons UV. Dans le cas que nous venons de decrire 1'ensemble luit en gris clair selon 1'age et

6. H. Tietzc, Genuine and False. Copies, Imitations, Forgeiies, London, 1948, p. 13.

7. K. C. Johnson, Fakes and Forgeries, Minneapolis, 1973, p. 3; H. Kotschcnreuther, "Betrogen nach allen Regcln der
Kunst", Arlis, 1975, 27, 3, p. 12; O. Kurz, op. cit.; p. 57: F. Neugass, "Triumph der Falsoher", Weltkunst, 1973, 43,
n. 23,p. 2141 ct d'autres.

8. F. Arnau: Sztuka fałszerzy—fałszerze sztuki, Wrocław — Warszawa — Kraków, 1966, p. 69; K. C. Johnson, op. cit.;
F. Neugass, op. cit.

9. F. Neugass, op. cit.

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