Bulletin du Musée National de Varsovie (24.1983)

rappellent les tableaux de Grund de sa période pragoise dans les années 1760, comme Danse
devant une auberge de campagne à la Nârodni Galerie de Prague ou Noces de campagne
au Historisches Muséum der Stadt Wien (Norbert Grund, 1717—1767, 60. Wechselaustel-
lung der ôsterreichischen Galerie im Oberen Belvedere, Wien, 1967, figs. 7 et 15).

K. M.

Francesco GUARDI(?) (1712—1793)

Le plus éminent peintre de vues italien, auteur de magnifiques images de Venise-
27. Canal Grande et l’église San Simeone Piccolo à Venise

Huile sur toile; 50x77,5; inv. n° 1933 Tc/71 (ancien 189109)

Coll. Bohdan Pniewski, dépôt au Musée, acheté de Jadwiga Pniewska, 1971.

Une des trois représentations connues de ce fragment de Venise, dont la réalisation est
liée au nom de Guardi. Les deux autres sont: un tableau de l’Académie de Vienne, oeuvre
incontestable de Guardi (A. Schônberger, H. Soehner, The Age of Rococo, London, I960,,
fig. 256), et un tableau du Musée de Buenos Aires, plus petit que le notre (,,La Chronique
des Arts”, Gazette des Beaux-Arts, Février 1973, p. 81, fig. 289). Chacune de ces trois vues-
est traitée d’un point légèrement différent. La notre va le plus loin à gauche, englobant
à droite le fragment le plus réduit. L’étoffage est en apparence similaire - gondoliers voguant
joyeusement sur le canal - mais se distingue légèrement sur les trois versions. En raison
de son mauvais état de conservation - délavement de la peinture, fond sombre ressortant-
notre tableau malheureusement ne rend pas la beauté particulière des ouvrages de Guardi.
Bibl. : G. Fiocco, „Pitture veneziane ignote del Museo di Varsavia”, Arte Veneta, I, 1947,.
p. 237; J. Białostocki, Wystawa malarstwa włoskiego późnego baroku. Lublin, I960,.
n° 13; Catalogue of Paintings, n° 85; Malarstwo weneckie XV—XVIII w., katalog
wystawy, Muzeum Narodowe w Warszawie, Warszawa, 1968, n° 85; Malarstwo
weneckie XVII i XVIII w. ze zbiorów Muzeum Narodowego w Warszawie, Muzeum
Okręgowe w Radomiu, Radom, 1976, n° 14.

J. M.

Gustav HAUSMANN (1827—1899)

Paysagiste allemand actif à Hanovre. Il étudia dans l’atelier d’Edmund Koken à Ha-
novre, puis chez Morgenstern, Zimmermann et A. Siedl à Munich.

28. Paysage de montagne fig. 19'

Huile sur toile; 72,5x94; inv. n° 8127 Tc/78
Sign. : G. Hausmann 1857.

Don de K. Prawdzic-Kruszyński, 1978.

Les travaux de conservation ont dévoilé que sous la couche actuelle de peinture se trouve
une autre composition, également un paysage, mais d’une autre atmosphère et coloris-
recherches en cours). La version existante de G. Hausmann représente le type du paysage
romantique très courant en Allemagne vers la moitié du XIXe siècle. Les spécialistes en
étaient les adeptes des académies de Munich et de Düsseldorf. Le plus souvent ces paysages
représentaient un fragment pittoresque de nature. Le choix des motifs était traditionnel:
une rivière serpentant, une vallée éclairée par le soleil, des abrupts versants, des troncs-
d’arbres abattus, etc. Les artistes introduisaient rarement dans le monde ainsi vu des
êtres humains, sinon comme uniquement un des éléments de cet univers équilibré de végéta-
tion et d’animaux. Les tableaux présentent un coloris et un clair-obscur traditionnels.
Ils sont exécutés à l’aide de coups de pinceau rapides, mais soignés et précis.

I. D.,

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