53. Rombout van Troyen, Multiplication miraculeuse des pains, cat. n° 71
Wilhelm TRÜBNER (1857—1917)
Représentant de la peinture réaliste allemande, formé dans le milieu des artistes groupés
autour de W. Leibl.
72. Portrait d’homme fig. 54
Huile sur toile; 66x54,5; inv. n° 7790 Tc/77
Sign. : W. Trübner
Acheté de Ryszard Kowalski de Toruń, 1977.
Ce portrait appartient au groupe des ouvrages de Trübner peints dans les années 1870 et
1880. L’artiste en ce temps exécuta de nombreux portraits, dont deux autoportraits au
Musée de Wuppertal (cf. Von der Heydt Muséum, Wuppertal. Katalog der Gemalde des 19.
Jahrhunderts, Wuppertal, 1974, p. 242, nos 70, 338), qui présentent les plus proches analo-
gies à notre tableau. Tous ils montrent le modèle à mi-corps, face au spectateur sur un fond
neutre. Leur principale ressemblance est pourtant dans la façon d’appliquer la couleur. Ce
sont de rapides coups de pinceau, larges et souples, laissant voir le fond. En même temps,
la couche de peinture est mince et unie, sans effacement des coups de pinceau. Dans les
portraits de Trübner de cette période un rôle très important est joué par la lumière. Au
début des années 1870 il opérait encore avec un modelé traditionnel du clair-obscur, par
un passage graduel des endroits clairs aux sombres à l’aide de demi-teintes. Peu à peu
pourtant il se libère de ce principe académique, employant des taches de couleur plates
à l’intensité changeante de la couleur, posées en mosaïque. Cette technique était courante
dans les esquisses académiques et disparaissait dans les ouvrages finis. Or dans l’oeuvre
de Trübner, l’application en mosaïque des couleurs en des ouvrages achevés prit de l’ampleur
avec la cristalisation de la personnalité du peintre. La tendance au contraste des
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Wilhelm TRÜBNER (1857—1917)
Représentant de la peinture réaliste allemande, formé dans le milieu des artistes groupés
autour de W. Leibl.
72. Portrait d’homme fig. 54
Huile sur toile; 66x54,5; inv. n° 7790 Tc/77
Sign. : W. Trübner
Acheté de Ryszard Kowalski de Toruń, 1977.
Ce portrait appartient au groupe des ouvrages de Trübner peints dans les années 1870 et
1880. L’artiste en ce temps exécuta de nombreux portraits, dont deux autoportraits au
Musée de Wuppertal (cf. Von der Heydt Muséum, Wuppertal. Katalog der Gemalde des 19.
Jahrhunderts, Wuppertal, 1974, p. 242, nos 70, 338), qui présentent les plus proches analo-
gies à notre tableau. Tous ils montrent le modèle à mi-corps, face au spectateur sur un fond
neutre. Leur principale ressemblance est pourtant dans la façon d’appliquer la couleur. Ce
sont de rapides coups de pinceau, larges et souples, laissant voir le fond. En même temps,
la couche de peinture est mince et unie, sans effacement des coups de pinceau. Dans les
portraits de Trübner de cette période un rôle très important est joué par la lumière. Au
début des années 1870 il opérait encore avec un modelé traditionnel du clair-obscur, par
un passage graduel des endroits clairs aux sombres à l’aide de demi-teintes. Peu à peu
pourtant il se libère de ce principe académique, employant des taches de couleur plates
à l’intensité changeante de la couleur, posées en mosaïque. Cette technique était courante
dans les esquisses académiques et disparaissait dans les ouvrages finis. Or dans l’oeuvre
de Trübner, l’application en mosaïque des couleurs en des ouvrages achevés prit de l’ampleur
avec la cristalisation de la personnalité du peintre. La tendance au contraste des
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