DOI Heft:
Nr. 3-4
DOI Artikel:Mikocki, Tomasz: Deux sarcophages d'enfants au Musée National de Varsovie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.18900#0087
Une autre division peut être introduite suivant la forme des protomes: en tant que masques
de lions la gueule ouverte ou avec des anneaux dans la gueule41.
Suivant ces distinctions, on peut classer notre sarcophage comme un lenos à protomes léonins
avec des anneaux dans la gueule, enrichi de scènes dionysiaques. D’une part, le protome est
caractère comme une imitation du canal d’écoulement réel des cuves à vendange (p.ex. celle
représentée sur la paroi arrière du sarcophage de Wilanów), de la gueule du lion s’écoulait le
jus de la vigne. D’autre part, son rôle est décoratif, mais incontestablement rappelant de façon
symbolique les poignées des cercueil en bois ou en métal, servant à porter la caisse avec le défunt42.
On peut citer en exemple les poignées de bronze d’un sarcophage syrien du Ier siècle43. Sur les
sarcophages en pierre, ces éléments ne pouvaient plus faire office de poignées. On les repro-
duisait pourtant en relief pour leur valeur décorative et symbolique.
En dehors de la forme du sarcophage, caractéristique pour la fin du IIe — moitié du IIIe siècle,
la forme et le style des masques léonins, disposant de nombreuses analogies parmi les monuments
publiés, peut préciser la datation. On doit remarquer la forme caractéristique de la crinière, la
forme du museau, surtout les yeux globuleux en haut relief, avec l’iris et la pupille profonde
indiqués. Cela rapproche notre exemplaire de têtes léonines sur des sarcophages du Museo Chiara-
41. Chiarlo, op. ci!.,pp. 1309 sq. Les sarcophages à poignées sont plus tardifs, apparaissant dans la troisième décennie du III®
siècle.
42. Ibidem, p. 1317; cf. aussi Koch-Sichtermann, op. cit., p. 81 et note 7.
43. Actuellement à Bâle, Antikenmuseum, n° 214, BS 505 a-b.
15. Sarcophage, fragment de la décoration de l’arrière, putti dans une cuve
79
de lions la gueule ouverte ou avec des anneaux dans la gueule41.
Suivant ces distinctions, on peut classer notre sarcophage comme un lenos à protomes léonins
avec des anneaux dans la gueule, enrichi de scènes dionysiaques. D’une part, le protome est
caractère comme une imitation du canal d’écoulement réel des cuves à vendange (p.ex. celle
représentée sur la paroi arrière du sarcophage de Wilanów), de la gueule du lion s’écoulait le
jus de la vigne. D’autre part, son rôle est décoratif, mais incontestablement rappelant de façon
symbolique les poignées des cercueil en bois ou en métal, servant à porter la caisse avec le défunt42.
On peut citer en exemple les poignées de bronze d’un sarcophage syrien du Ier siècle43. Sur les
sarcophages en pierre, ces éléments ne pouvaient plus faire office de poignées. On les repro-
duisait pourtant en relief pour leur valeur décorative et symbolique.
En dehors de la forme du sarcophage, caractéristique pour la fin du IIe — moitié du IIIe siècle,
la forme et le style des masques léonins, disposant de nombreuses analogies parmi les monuments
publiés, peut préciser la datation. On doit remarquer la forme caractéristique de la crinière, la
forme du museau, surtout les yeux globuleux en haut relief, avec l’iris et la pupille profonde
indiqués. Cela rapproche notre exemplaire de têtes léonines sur des sarcophages du Museo Chiara-
41. Chiarlo, op. ci!.,pp. 1309 sq. Les sarcophages à poignées sont plus tardifs, apparaissant dans la troisième décennie du III®
siècle.
42. Ibidem, p. 1317; cf. aussi Koch-Sichtermann, op. cit., p. 81 et note 7.
43. Actuellement à Bâle, Antikenmuseum, n° 214, BS 505 a-b.
15. Sarcophage, fragment de la décoration de l’arrière, putti dans une cuve
79