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Bulletin du Musée National de Varsovie — 25.1984

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Nr. 3-4
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Mikocki, Tomasz: Deux sarcophages d'enfants au Musée National de Varsovie
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https://doi.org/10.11588/diglit.18900#0073
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Tomasz Mikocki

DEUX SARCOPHAGES D’ENFANTS AU MUSEE NATIONAL

DE VARSOVIE

Parmi les nombreux exemples de l’art funéraire romain au Musée National de Varsovie et
dans ses annexes de Nieborów et Wilanów, on trouve quelques sarcophages d’enfants inédits
quoique en bon état. L’intérêt médiocre dans la littérature scientifique pour cette catégorie
d’objets et l’absence de répertoire de leur décoration incite à en présenter des exemples marquant s-
En Pologne, le plus grand nombre de sarcophages d’enfants fut réuni par Helena Radziwiłł,
née Przeździecka, à la fin du XVIIIe siècle. Dans le parc romantique d’Arkadia près de Łowicz,
elle installa un groupe d’édifices sur le modèle antique1. Dans le ,,cirque romain”, construit
par H. Ittar peut-être suivant une gravure de G.B. Piranesi, quelques sarcophages romains
furent placés sur la spina2. D’autres objets de cette importante collection de sculpture ornèrent
le parc, les façades et les intérieurs des édifices à l’antique restants3.

La majorité de ces marbres antiques, dont sans doute les sarcophages, fut amenée à Arkadia
de Pétersbourg et de Gatchina en 1796 ou 18024. Ces objets avaient été auparavant acquis de
Lyde Brown à Wimbledon, collection formée à Rome5.

Ainsi, à Arkadia échurent entre autres 5 sarcophages d’enfants. Helena Radziwiłł mourut
en 1821 et dans la seconde moitié du XIXe siècle, les objets antiques furent transférés au palais
voisin de Nieborów6. En 1962, une partie des sculptures fut amenée au Musée National de Var-
sovie et, après conservation, furent exposés dans la Galerie d’Art Antique. Un des sarcophages
enrichît le palais de Wilanów, où en 1875 un lapidarium de sculptures achetées en Italie par
Stanislas Kostka Potocki (surtout en 1786) et par Auguste Potocki (en 1858) avait été fondé7.

Ici, nous présentons deux des cinq sarcophages d’enfants jadis à Arkadia: un ancien et un
tardif. L’un est typique, mais de très bonne qualité, représentant d’un groupe bien connu. Le
second est de qualité médiocre, mais de décoration très complexe et unique.

!• J. Wegner, Arkadia, Warszawa, 1948; Katalog Zabytków Sztuki w Polsce, II, Wojeivôdzlivo łódzkie, sous la réd. de J.Z. Ło-
ziński, fasc. 5: Powiat łowicki, par S. Kozakiewicz et A. Miłobędzki, Warszawa, 1953, pp. 107—113.

2. T.S. Jaroszewski, A. Rottermund, Jakub Hempel, Fryderyk Albert Lessel, Henryk Ittar, Wilhelm Henryk Minter, archi-
tekci polskiego klasycyzmu, W^arszawa, 1974, pp. 144 sq.

3. T. Mikocki, Antyk Heleny Radziwillotvej. Antyczne i antykizujące zbiory Arkadii i Nieborowa. Katalog (sous presse).

4. Cf. K. Michałowski, „Zbiór antyków grecko-rzymskich w Nieborowie jako wyraz kolekcjonerstwa polskiego w dobie
Oświecenia”, Biuletyn Historii Sztuki, XII, 1951, n° 4, pp. 124—137; A. Sadurska, ,,Les Antiquités au Palais de Nieborów
(Musée National de Varsovie)”, dans: Actes du Colloque sur l’Esclavage. Nieborów 2—6.12.1975, Prace Instytutu Histo-
rycznego Uniwersytetu Warszawskiego, X, 1979, pp. 7—21.

5. Cf. A. Witz, „Dzieje jednego zabytku”. Meander, XXV, 1970, pp. 237—242.

^ 6. J. Wegner, Nieborów, Warszawa, 1954.

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