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4. Dirck Yolkertsz, Coornheert, d’après Maerten van Heemskerck, Le triomphe de Patientia,
gravure sur cuivre, Varsovie, Muzeum Narodowe
eune fi lie ailée, assise sur une colonne (attribut traditionnel du Courage)’, serrant dans ses
bras un innocent agneau mystique. Mais le Mal veille: monstre écumant mi-dragon mi-diable.
Et la Patience vainc, récompensée par une couronne que tiennent deux anges.
Une idée similaire est à trouver dans une gravure de Cornelis Cort, d’après Frans Floris,
du cycle des Vertus (fig. 3)S. * * * 9. La Patientia Christiana est une femme avec l’agneau et la croix,
évidents symboles de foi, tandis que le Mal est un dragon serpentant à ses pieds entre deux
arbres. Les branches en forme de serpents ont têtes tournées vers Patientia indifférente. L’origine
diabolique des animaux sauvages, en particulier du dragon et du serpent, remonte évidemment
à la chute d’Adam et Eve. Le fait que la Patientia de Floris est menacée par sept serpents peut
être interpréter comme une allusion aux sept péchés capitaux10.
Le thème de Patientia, d’ailleurs en divers contextes, fascinait les artistes contemporains
de Backer. Maerten van Heemskerck par exemple montra Patientia marchant à côté du char
S. L’alliage de Patientia et de Fortitudo, deux vertus si proches (la patience exige un réel courage), était courante. Cf. p. ex.
une gravure de Hendrick Goltzius de 1584, Schiffkorst (éd.), op. cit., i'ig. 2; ou une gravure de Battista Franco, Wittkower.
op. cit., p. 176, fig. 23.
9. Gravure sur cuivre, 28x19, Musée National de Varsovie, inv. n° Gr. Ob. Nid. 201190. Je remercie H. Domaszewska
et G. Frémi pour m’avoir aidé dans la recherche des estampes; F.W.H. Hollstein, Dutch and Flemish Etchines,
Engraving and Woodcuts, Amsterdam, V, p. 59, n° 236; C. Van de Velde, Frans Floris, Brussel, 1975, p. 418, n° P 80 ,
fig. 233-
10. Cf. articles : ,,Drache, Schlange”, dans : E. Kirschbaum (éd.), Lexikon der christlichen Ikonographio, Rom-Freiburg-Basel
-Wien, I, 1968, cols 516—524; IV, 1972, cols 75—81.
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4. Dirck Yolkertsz, Coornheert, d’après Maerten van Heemskerck, Le triomphe de Patientia,
gravure sur cuivre, Varsovie, Muzeum Narodowe
eune fi lie ailée, assise sur une colonne (attribut traditionnel du Courage)’, serrant dans ses
bras un innocent agneau mystique. Mais le Mal veille: monstre écumant mi-dragon mi-diable.
Et la Patience vainc, récompensée par une couronne que tiennent deux anges.
Une idée similaire est à trouver dans une gravure de Cornelis Cort, d’après Frans Floris,
du cycle des Vertus (fig. 3)S. * * * 9. La Patientia Christiana est une femme avec l’agneau et la croix,
évidents symboles de foi, tandis que le Mal est un dragon serpentant à ses pieds entre deux
arbres. Les branches en forme de serpents ont têtes tournées vers Patientia indifférente. L’origine
diabolique des animaux sauvages, en particulier du dragon et du serpent, remonte évidemment
à la chute d’Adam et Eve. Le fait que la Patientia de Floris est menacée par sept serpents peut
être interpréter comme une allusion aux sept péchés capitaux10.
Le thème de Patientia, d’ailleurs en divers contextes, fascinait les artistes contemporains
de Backer. Maerten van Heemskerck par exemple montra Patientia marchant à côté du char
S. L’alliage de Patientia et de Fortitudo, deux vertus si proches (la patience exige un réel courage), était courante. Cf. p. ex.
une gravure de Hendrick Goltzius de 1584, Schiffkorst (éd.), op. cit., i'ig. 2; ou une gravure de Battista Franco, Wittkower.
op. cit., p. 176, fig. 23.
9. Gravure sur cuivre, 28x19, Musée National de Varsovie, inv. n° Gr. Ob. Nid. 201190. Je remercie H. Domaszewska
et G. Frémi pour m’avoir aidé dans la recherche des estampes; F.W.H. Hollstein, Dutch and Flemish Etchines,
Engraving and Woodcuts, Amsterdam, V, p. 59, n° 236; C. Van de Velde, Frans Floris, Brussel, 1975, p. 418, n° P 80 ,
fig. 233-
10. Cf. articles : ,,Drache, Schlange”, dans : E. Kirschbaum (éd.), Lexikon der christlichen Ikonographio, Rom-Freiburg-Basel
-Wien, I, 1968, cols 516—524; IV, 1972, cols 75—81.
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