Bulletin du Musée National de Varsovie (27.1986)

■of Cremona near Brescia, to which his painting Flagellation testifies, rather than by Caravaggio,
whose influence cannot be precluded either, especially in the painting Finding ofthe Holy Cross.
Yet the latter influence might have been exerted via Caravaggio’s Netherlandish followers.
Herdt must have come across their paintings at home or in neighbouring Holland.

Artistically, Herdt was at his highest in the 1660s. Tliis was undoubtedly due to the spirit of
artistic emulation at the imperial court in Yienna witli which he remained in touch even after
he had left for Brno in 1666. At that time he may be considcred one of the foremost continuators
of the tradition of the great Flemings, van Dyck, Jordaens and Crayer, in the second half of
the 17th century. Witli the passage of time, Herdt, who was active in smaller and smaller artistic
centres in Moravia, was gradually losing touch with great art to become a provincial painter
with nothing in common with the creator of the series of paintings for Gerusalemme Liberata.
Yet, considering the whole of his work, he certainly deserves to be redeemed from oblivion and
granted due status in the history of 17th century Flemish painting.

Translated by Joanna Holzman

Paulina Ratknwska

UN CHAPITEAU BYZANTIN DANS LES COLLECTIONS DU MUSEE

NATIONAL DE YARSOYIE

Dans les collections de la Galerie d’Art Medieval est conserve un chapiteau inćdit1 qui sur-
montait jadis une colonne (figs. 1,2). Sa decoration est en deux bandes et la superieure est
fortement abimee. Le bloc massif de calcaire, de 40x38x34 cm., a une formę en „corbeille”,
connue dans 1’architecture byzantine. II est arrondi en bas, ou des feuilles plates d’acanthe
schematiąues entourent le noyau du chapiteau2. Dans la partie superieure, elargie par les excrois-
sances des angles et separee d’une bandę transversale de la partie infericure d’acanthe, se trouve
au milieu un mćdaillon avec une croix a branches egales et en liaut trois rosettes bombees. Le
decor est presąue identiąue sur les quatre faces du chapiteau. Les motifs sont tailles dans la
pierre avec grandę habilete, les feuilles d’acanthe sont relativement larges avec un milieu con-
vexe3. L’ensemble est harmonieux quoique 1’impression generale est d’une masse lourde, impres-
sion augmentee par la vue de la pierre denudee sur les cassures. Au-dessus du chapiteau pouvait
se trouver un typique bloc d’imposte byzantin. La repetition de la composition avec le medaillon

1. Ce chapiteau ne fut pas jusqu’ici publie. II provient des depótes d’apres-guerre.

2. Cf. la th&se de E. Weigand, citee par R. Kautzsch, Kapitellenstudien: Beitrage zu einer Geschichte des spatantiken
Kapitells in Osten vom vierten bis ins siebente Jahrhundert, Berlin, 1936, p. 152: ,,Das Zweizonenkapitell bis auf
Justinian”.

■3. La feuille d’acanthe scbdmatique, un peu ćpaisse, trouve aussi des analogies dans l’art copte, cf. un relief en cal-
caire des IVe—Ve siecles ,,Pauavec nyrnpbe” (le feuillage), au Caire, Musće Copte, repr. Uarte Copta (Forma e Co-
lore 67) Firenze-Milano-Parigi, 1970.

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