Bulletin du Musée National de Varsovie (39.1998)

2. Ouverture de
la session accompagnant
l'exposition Remtrondt
et son entourage, Musee
National de Varsovie
1 956. En partant de
la droite: Michał Walicki,
Jan Białostocki,

Juliusz Starzyński,
Władysława Jaworska,
et Andrzej Chudzikowski
dans le fond
(Phot. Archives
du Musee National
de Varsovie)

fut Poccasion de voir de magnifiąues tableaux provenant du Mauritshuis de
la Haye, du musee Frans Hals de Haarlem, et une fois encore du Rijksmuseum.
Durant cette riche annee 1956, se tint aussi Pexposition La peinture franęaise
de David a Cezanne qui presenta, entre autres, La liberte menant le peuple sur
les barricades, de Delacroix du Louvre, ainsi que des toiles de Courbet, Renoir
et Cezanne, pretees par divers musees franęais. Les contacts avec la ville de
Venise aboutirent a une exposition venant d’Italie Le portrait nenitien du Titien
a Tiepolo, toujours en 1956, accompagnee d’une presentation de la peinture
italienne des XVIIe-XVIIIe siecles au sein des collections polonaises.

Nous pouvons sans exagerer dire que Jan Białostocki etait lie d’amitie avec
les plus eminents, aujourd’hui legendaires, historiens d’art de par le monde,
tels que Willem Heckscher, Horst Gerson, Jan van Gelder, Ludwig Heydenreich,
Charles Sterling, Andre Chastel, Jacques Thuillier, Rodolfo Pallucchini,
Francesco Valcanover, Riidiger Klessmann et autres. Dans lesannees 1957-1958,
il sejournera a Plnstitute for Advanced Studies de Princeton et son amitie et
conversations avec Erwin Panofsky contribueront a le faire connaitre et
reconnaitre, comme Pun des plus celebres continuateurs et propagateurs des
idees et des methodes de ce grand savant.

Rien donc de surprenant a ce que, grace au prestige de son redacteur en
chef, John Rupert Martin, le grand connaisseur de Rubens, ecrivit, pour le
“Bulletin” de 1961, une etude sur le portrait de Nicolas Poussin, peint par

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