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Boetticher, Ernst
La Troie de Schliemann: Une nécropole à incinération à la manière assyro-babylonnienne — Berlin, 1878

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https://doi.org/10.11588/diglit.671#0115
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— 102 —

Hissarlik et Hanaï, nous permettent d'identifier parfaitement
ces « revêtements en pierre » et les décombres laissés par la
combustion, qui y sont renfermés. Ce sont les enceintes des
feux destinés à l'incinération des cadavres.

Les matériaux de construction sont les mêmes que nous
connaissons déjà, les petites pierres unies par de la terre-glaise,
la « brique en terre-glaise » que l'on sèche simplement au
soleil, et qu'on nomme aussi « brique séchée à l'air ». Les»
feux nombreux, que M. Calvert explique une fois comme pro-
venant d'incendies, l'autre fois comme des feux de sacrifices
ont brûlé aussi beaucoup de briques, ou, pour s'exprimer d'une
manière plus exacte, ils les ont enduites extérieurement d'une
croûte dure semblable au verre (commun à Hissarlik). Ilios
p. 784. : « Dans la fabrication des briques on mêlait à la
« terre-glaise jaune de la plaine, de la paille ou du foin hachés ;
- « on voit encore clairement les traces laissées par ces maté-
« riaux » (à Hissarlik de même cf. Ilios p. 355 ; aussi en Baby-
lonie cf. Kawlinson et d'autres). « Beaucoup de ces briques
« sont brûlées rouges ou blanches. La boue faite de la même
« matière que les briques, servait de ciment ; on l'employait
« aussi pour le crépissage des murs intérieurs. Des parties
« entières en sont encore conservées » (de même à Hissarlik,
cf. Ilios p. 349-350).

Nous apprenons aussi Ilios p. 786 que la maçonnerie
ressemble à celle de Hissarlik quant à ce trait : « Il y a là un
h accord remarquable avec les villes préhistoriques de Hissar-
« lik en ce qu'il y manque les fenêtres et les portes des mai-
« sons. » Ensuite « d'après les nombreuses traces d'incendie....'
« il semble que l'on y a employé beaucoup de bois » M. Cal-
vert parle ici des matériaux de construction, je dis « com-
bustibles ». Comme à Hissarlik, de même à Hanaï les feux ont
été allumés dans des foyers expressément préparés dans ce but.
Voir Ilios p. 791. « On avait partout aplani artificiellement le
« sol de l'intérieur et fait comme un plancher au moyen d'une
a couche de terre-glaise jaune, épaisse de 1/2 à 1 pouce. Sur
h ce plancher se trouve une ligne mince et non interrompue
a de braises ; elle témoigne des feux de sacrifices qui dans le
« passé, ont brûlé dans cette enceinte. Celle-ci par conséquent,
« a été entièrement consacrée aux usages religieux. » (La dou-
 
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