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Antiquités du Bosphore Cimmérien: conservées au Musée Impérial de l'Ermitage (Band 2) — 1854

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https://doi.org/10.11588/diglit.4633#0357
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Видъ Керчи, снятый со стороны рейда. Kertch. Vue prise de la rade.

PLANCHES Ш et Х1Л1.

¥ases peints.

i-^ax animaux fabuleux que l'imagination des Hellènes, par elle-même assez riche, emprunta de
l'Orient dans les temps les plus reculés, appartient aussi le Griffon, ce monstre dont le corps
était formé de parties du lion et de l'aigle. La fantaisie hellénique, de son côté, adjoignit
l'animal imaginé par les Perses et par les Babyloniens, comme favori, à Apollon, dieu de
qui la notion ne contenait pas peu d'éléments asiatiques; plus tard, comme elle plaçait dans
^J) le nord-est de l'Europe, au-delà des Scythes et des Arimaspes, les Hyperboréens, pieux
adorateurs d'Apollon, pour cela souvent visités par ce dieu, elle assigna aussi la même
contrée, comme domicile, aux Griffons. Là ces animaux gardaient les dépôts d'or contenus dans les
monts Rhiphées, ils les défendaient contre les attaques des hardis Arimaspes.1

Cette fable, développée par les Hellènes étrangers, qui fondèrent des colonies sur le rivage |_
septentrional de la Mer Noire, ne resta pas longtemps négligée par les hommes d'imagination, tant poètes =^

i L'indication la plus complète des sources concernant les Griffons se trouve chez Ukert: Géographie der =-i:
Griechen und Rô'mer То Ш, 2. p. 4-10.
 
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