DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.4273#0089
CHAPITRE IV.
Gomme ou vient de le voir, le monument de Khorsabad est , quant à sa construction,
dune extrême simplicité, et l'art architectural y est d une pauvreté tout à fait primitive.
Par un contraste auquel nos connaissances antérieures sur l'état de la civilisation assyrienne
nous avaient peu préparés, la décoration y est dune richesse extrême. J'ai déjà dit, en effet,
que toute la partie inférieure des murailles, jusqu'à une hauteur de 3 mètres, est revêtue
de plaques de gypse sur lesquelles ont été sculptés des bas-reliefs ou ont été gravées des
inscriptions cunéiformes. Ce genre d'ornement a été prodigué à un tel point, qu'il n'y a
pas, je crois, dans toute l'étendue du revêtement, un mètre carré de surface qui ne porte
des sculptures ou des lignes de caractères. Je n'ai observé d'exception que dans ce que j'ai
appelé le bâtiment ruiné, où les plaques de gypse, si elles ont jamais existé, ont aujourd'hui
presque entièrement disparu.
C'est cette longue série de bas-reliefs dont il s'agit maintenant de faire la description.
Pour y mettre de l'ordre, et faciliter au lecteur le moyen de chercher ce qu'il aurait besoin
de savoir, il me paraît utile de faire quelques divisions arbitraires. Je ne puis plus, en
elfet, me baser sur la séparation du monument en quatre parties ou édifices distincts;
car en décrivant à part les sculptures qui appartiennent à chacun de ceux-ci, je serais
obligé de morceler les longues séries de figures qui décorent les façades, puisque ces séries
se continuent sur des murailles appartenant à des édifices différents. Je crois préférable
de décrire à la fois chacune des façades qui entourent les esplanades L, N, n et m; cette
marche, d'ailleurs, sera mieux en rapport avec l'arrangement adopté pour les planches,
puisqu'il y a des plans et des élévations pour chaque grande façade.
Après avoir ainsi fait connaître les bas-reliefs qui couvrent l'extérieur du monument,
je passerai à ceux de l'intérieur, décrivant successivement ceux de chaque salle. L'ordre
des numéros que portent ces salles sur le plan, me fera parcourir l'une après l'autre toutes
celles de l'édifice le plus riche, que j'ai désigné sous le nom de palais, puis celles du
Gomme ou vient de le voir, le monument de Khorsabad est , quant à sa construction,
dune extrême simplicité, et l'art architectural y est d une pauvreté tout à fait primitive.
Par un contraste auquel nos connaissances antérieures sur l'état de la civilisation assyrienne
nous avaient peu préparés, la décoration y est dune richesse extrême. J'ai déjà dit, en effet,
que toute la partie inférieure des murailles, jusqu'à une hauteur de 3 mètres, est revêtue
de plaques de gypse sur lesquelles ont été sculptés des bas-reliefs ou ont été gravées des
inscriptions cunéiformes. Ce genre d'ornement a été prodigué à un tel point, qu'il n'y a
pas, je crois, dans toute l'étendue du revêtement, un mètre carré de surface qui ne porte
des sculptures ou des lignes de caractères. Je n'ai observé d'exception que dans ce que j'ai
appelé le bâtiment ruiné, où les plaques de gypse, si elles ont jamais existé, ont aujourd'hui
presque entièrement disparu.
C'est cette longue série de bas-reliefs dont il s'agit maintenant de faire la description.
Pour y mettre de l'ordre, et faciliter au lecteur le moyen de chercher ce qu'il aurait besoin
de savoir, il me paraît utile de faire quelques divisions arbitraires. Je ne puis plus, en
elfet, me baser sur la séparation du monument en quatre parties ou édifices distincts;
car en décrivant à part les sculptures qui appartiennent à chacun de ceux-ci, je serais
obligé de morceler les longues séries de figures qui décorent les façades, puisque ces séries
se continuent sur des murailles appartenant à des édifices différents. Je crois préférable
de décrire à la fois chacune des façades qui entourent les esplanades L, N, n et m; cette
marche, d'ailleurs, sera mieux en rapport avec l'arrangement adopté pour les planches,
puisqu'il y a des plans et des élévations pour chaque grande façade.
Après avoir ainsi fait connaître les bas-reliefs qui couvrent l'extérieur du monument,
je passerai à ceux de l'intérieur, décrivant successivement ceux de chaque salle. L'ordre
des numéros que portent ces salles sur le plan, me fera parcourir l'une après l'autre toutes
celles de l'édifice le plus riche, que j'ai désigné sous le nom de palais, puis celles du