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Bourgery, Jean Baptiste Marc; Jacob, Nicolas Henri [Hrsg.]
Traité complet de l'anatomie de l'homme: comprenant la médicine opératoire (Band 3, Text): Anatomie descriptive et physiologique: Moelle épinière, encéphale, nerfs rachidiens et encéphaliques, organes des sens, larynx — Paris, 1844

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https://doi.org/10.11588/diglit.16409#0073
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DESCRIPTION DES ORGANES

1)1 SYSTÈME NERVEUX CENTRAL.

Suivant ce que nous avons étbali clans notre discours préli-
minaire, le système nerveux central se compose de deux parties :
i" l'axe cérébro-spinal formé par la moelle épinière et son pro-
longement céphalique; a0 l'encéphale composé de l'ensemble
«les ganglions pairs et impairs, dont la réunion en deux masses
constitue le cerveau et le cervelet.

Les centres nerveux céphalo-rachidiens sont contenus dans les
deux cavités osseuses contîguës du crâne et du canal vertébral,

qui forment autour d'eux un appareil protecteur très efficace
contre les agens extérieurs. Mais pour l'accomplissement de leurs
fonctions, les diverses parties de l'encéphale et la moelle épi-
nière possèdent encore un autre appareil de protection intérieure,
constitué par une triple enveloppe membraneuse qui limite et
maintient les masses nerveuses et les nerfs qui en naissent, et de
plus par une couche liquide, le fluide céphalo-rachidien qui
supporte et baigne de toutes parts les organes nerveux.

ENVELOPPES ENCEPHALO -RACHIDÏENNES

(PL. i à 9).

Les trois membranes encéphalo-rachidiennes sont de l'extérieur
à l'intérieur : i° une enveloppe fibreuse, la dure-mère; i° une
enveloppe séreuse, l'arachnoïde; 3° une enveloppe cellulo-vas-
culaire , la pie-mère. Le fluide céphalo-rachidien est situé dans
l'espace sous-arachnoïdien, entre l'arachnoïde et la pie-mère.

En étudiant la disposition et les caractères des enveloppes en-
céphalo-rachidiennes, M. Foville les partage en deux groupes :
le premier comprend la pie-mère et le feuillet viscéral qu'il ap-
pelle, en commun, le tégument propre de la substance nerveuse,
mais que peut-être conviendrait-il mieux de désigner comme
son enveloppe nourricière. Le deuxième groupe se compose de
la dure-mère et de l'enceinte osseuse cérébro-spinale, qu'il
nomme rachicrâne, formant dans cette classification la véritable
enveloppe protectrice ostéo-fibreuse. M. Foville, du reste, ne
sépare pas de la dure-mère le feuillet pariétal de l'arachnoïde,
dont l'existence est douteuse pour lui comme pour M. Magendie
et M. Velpeau, mais que, dans tous les cas, il considère seulement
comme la surface interne lisse de la dure-mère et, par conséquent,
à ce qu'il me semble, en suivant cette idée, comme son feuillet
fixe de glissement sur la surface mobile cérébro-spinale.

DE LA DURE-MÈRE.

ytturfi IWXÛTip» (arPP.); ^M^zéocr.(Gjr..);T)VRA MATER (</„ Arabes) ; DURA
MEMBRANA ( FÉS. ); DURE ÏAYE {A. PARÉ); MEMBRANA EXTERNA , S.
DURA, S. FIBROSA; DURA, S. CRASSA MfcNYNX (NonnulU); MENYNX EX-
TERIOR \SOSMM.); MENINGE. (CHAUSS.).

Cette membrane forme un sac fibreux commun à l'encéphale
et à la moelle épinière. Par sa surface extérieure, la dure-mère

T. III.

est en rapport avec les os du crâne et de la colonne vertébrale :
à sa face interne elle est tapissée par l'arachnoïde.

Dans beaucoup de mammifères et dans les deux premières
classes d'ovipares, la dure-mère constitue un long étui fibreux,
adhérent seulement au pourtour de l'atlas et au niveau des nerfs
qui sortent du crâne et du rachis. Chez ces animaux, les deux
portions de la dure-mère, crânienne et rachidienne, ont une
disposition qui permet de rapporter la plupart de leurs carac-
tères à une description commune. Mais dans l'homme, chez
lequel les enveloppes cérébrales se sont modifiées en proportion
du développement considérable qu'ont acquis l'encéphale et son
appareil circulatoire, les différences qui en résultent motivent
parfaitement la division de la dure-mère, admise par les anato-
mistes, en dure-mère rachidienne et dure-mère crânienne.

DURE-MÈRE RACHIDIENNE (Pl. 1, 2, 3).

Elle représente un long sac ou étui fibreux, ouvert en haut, et
qui s'étend depuis le trou occipital jusqu'au milieu de la deuxième
ou troisième vertèbre sacrée, où il se termine en pointe. Par sa
surface interne, la dure-mère rachidienne est tapissée par l'arach-
noïde spinale, mais elle se distingue de la dure-mère crânienne,
en ce qu'elle est libre par sa surface externe et qu'elle ne remplit
plus, dans le rachis, le rôle d'une membrane périostique. En
raison de cette dernière circonstance, le long sac allongé que
forme la dure-mère du rachis, n'a qu'une capacité inférieure à
celle du canal vertébral, quoique beaucoup plus large que le
diamètre de la moelle qu'il renferme, l'espace intermédiaire étant
rempli par le liquide céphalo-rachidien. Etudié à l'état de réplé-

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