536
ORGANE DES SENS.
core controversée. Dans ces deux vésicules se rencontrent les
poussière et pierres auditives.
Tubes demi-circulaires membraneux. Us reproduisent la con-
formation des canaux osseux. De même crue les premiers, ils sont
trois, l'un postérieur, l'autre supérieur, l'autre horizontal;
comme eux ils ont des extrémités ampullaires et non ampul-
laires; ils s'ouvrent par cinq orifices dans le vestibule, le tube
demi-circulaire supérieur se réunissant au postérieur par l'extré-
mité non ampullaire, pour former un tube commun. Chaque
ampoule communique avec l'utricule par une de ses extrémités,
et avec le tube par l'extrémité opposée. L'extrémité non am-
pullaire des trois tubes membraneux s'ouvre dans l'utricule par
deux orifices : l'un, commun aux tubes supérieur et postérieur,
est arrondi; l'autre, qui dépend du tube externe, est arrondi
aussi et précédé d'une dilatation.
Limaçon membraneux. La portion molle de la lame spirale
du limaçon se compose, ainsi que nous l'avons vu, de deux ban-
delettes ou zones, dont l'une se continue avec la zone osseuse
ou nucléenne, tandis que l'autre adhère à la paroi externe de la
lame des contours.
La zone moyenne se continue par son bord concave avec la
lame spirale osseuse, et son bord convexe avec la zone péri-
phérique.
La face postérieure ou tympanique est unie et située sur le
même plan que la face correspondante de la zone osseuse.
La face antérieure est surmontée d'une saillie.
La zone périphérique constitue la partie la plus externe et la
plus transparente de la lame spirale. Son bord concave se conti-
nue avec le bord convexe de la zone moyenne.
Liquide du labyrinthe osseux ou périlymphe; il entoure detoute
part le labyrinthe membraneux. Le périoste qui tapisse les ca-
vités labyrinthiques, paraît être la source dont il émane. Il tient
en suspension la partie la plus délicate de l'organe de l'ouïe, et
transmet à ces parties les vibrations sonores qui lui arrivent,
soit par la chaîne des osselets, soit par la fenêtre ronde, soit par
les parois du crâne.
Le liquide du labyrinthe membraneux a été confondu long-
temps avec le précédent; il ressemble beaucoup au précé-
dent.
Le liquide de Valsalva a pour usage d'ébranler les ampoules
membraneuses du sens de l'ouïe, lorsque la base de l'étrier s'en-
fonce dans la cavité vestibulaire. Le liquide de Scarpa ou endo-
lymphe, concourt à la transmission des sons, comme le précé-
dent, et soutient les parois des cavités membraneuses sur les-
quelles s'épanouit le nerf.
Ces nerfs, en pénétrant dans le conduit auditif, se contour-
nent et prennent la forme d'une lame décrivant deux tours ; ils
s'isolent en deux branches, dont l'une pénètre dans le vestibule,
et l'autre dans la lame spirale du limaçon. ( Voir Nerf acou-
stique. )
Les artères et les veines sont assez nombreuses. Quatre bran-
ches artérielles :
Une branche''pour les canaux demi-circulaires; une autre
pour l'aqueduc du vestibule; une troisième est logée dans l'aque-
duc du limaçon ; la quatrième se dirige dans les cavités du la-
byrinthe.
Les veines suivent le trajet des artères.
Les ondes sonores sont transmises de l'oreille externe qui les
a recueillies au tympan qu'elles ébranlent; l'air de la caisse et
les osselets ébranlés à leur tour, font vibrer le liquide du laby-
rinthe dans lequel baigne le nerf acoustique.
Mùller a démontré, d'ailleurs, que les osselets, appuyés d'une
part sur la membrane du tympan , de l'autre sur l'eau du laby-
rinthe, au moyen de la fenêtre ovale, donnait une intensité no-
table aux ondes qui passaient de l'air clans l'eau.
Le tympan, augmenté et diminué dans sa capacité, suivant la
tension ou le relâchement de sa membrane, est très apte à subir
les modifications les plus délicates qu'impriment les ondulations
de l'air.
Toutes les impressions auditives ne passent pas par le con-
duit auditif externe, mais ce sont celles-là qui sont les plus
nettes.
FIN DU TOME TROISIÈME.
ORGANE DES SENS.
core controversée. Dans ces deux vésicules se rencontrent les
poussière et pierres auditives.
Tubes demi-circulaires membraneux. Us reproduisent la con-
formation des canaux osseux. De même crue les premiers, ils sont
trois, l'un postérieur, l'autre supérieur, l'autre horizontal;
comme eux ils ont des extrémités ampullaires et non ampul-
laires; ils s'ouvrent par cinq orifices dans le vestibule, le tube
demi-circulaire supérieur se réunissant au postérieur par l'extré-
mité non ampullaire, pour former un tube commun. Chaque
ampoule communique avec l'utricule par une de ses extrémités,
et avec le tube par l'extrémité opposée. L'extrémité non am-
pullaire des trois tubes membraneux s'ouvre dans l'utricule par
deux orifices : l'un, commun aux tubes supérieur et postérieur,
est arrondi; l'autre, qui dépend du tube externe, est arrondi
aussi et précédé d'une dilatation.
Limaçon membraneux. La portion molle de la lame spirale
du limaçon se compose, ainsi que nous l'avons vu, de deux ban-
delettes ou zones, dont l'une se continue avec la zone osseuse
ou nucléenne, tandis que l'autre adhère à la paroi externe de la
lame des contours.
La zone moyenne se continue par son bord concave avec la
lame spirale osseuse, et son bord convexe avec la zone péri-
phérique.
La face postérieure ou tympanique est unie et située sur le
même plan que la face correspondante de la zone osseuse.
La face antérieure est surmontée d'une saillie.
La zone périphérique constitue la partie la plus externe et la
plus transparente de la lame spirale. Son bord concave se conti-
nue avec le bord convexe de la zone moyenne.
Liquide du labyrinthe osseux ou périlymphe; il entoure detoute
part le labyrinthe membraneux. Le périoste qui tapisse les ca-
vités labyrinthiques, paraît être la source dont il émane. Il tient
en suspension la partie la plus délicate de l'organe de l'ouïe, et
transmet à ces parties les vibrations sonores qui lui arrivent,
soit par la chaîne des osselets, soit par la fenêtre ronde, soit par
les parois du crâne.
Le liquide du labyrinthe membraneux a été confondu long-
temps avec le précédent; il ressemble beaucoup au précé-
dent.
Le liquide de Valsalva a pour usage d'ébranler les ampoules
membraneuses du sens de l'ouïe, lorsque la base de l'étrier s'en-
fonce dans la cavité vestibulaire. Le liquide de Scarpa ou endo-
lymphe, concourt à la transmission des sons, comme le précé-
dent, et soutient les parois des cavités membraneuses sur les-
quelles s'épanouit le nerf.
Ces nerfs, en pénétrant dans le conduit auditif, se contour-
nent et prennent la forme d'une lame décrivant deux tours ; ils
s'isolent en deux branches, dont l'une pénètre dans le vestibule,
et l'autre dans la lame spirale du limaçon. ( Voir Nerf acou-
stique. )
Les artères et les veines sont assez nombreuses. Quatre bran-
ches artérielles :
Une branche''pour les canaux demi-circulaires; une autre
pour l'aqueduc du vestibule; une troisième est logée dans l'aque-
duc du limaçon ; la quatrième se dirige dans les cavités du la-
byrinthe.
Les veines suivent le trajet des artères.
Les ondes sonores sont transmises de l'oreille externe qui les
a recueillies au tympan qu'elles ébranlent; l'air de la caisse et
les osselets ébranlés à leur tour, font vibrer le liquide du laby-
rinthe dans lequel baigne le nerf acoustique.
Mùller a démontré, d'ailleurs, que les osselets, appuyés d'une
part sur la membrane du tympan , de l'autre sur l'eau du laby-
rinthe, au moyen de la fenêtre ovale, donnait une intensité no-
table aux ondes qui passaient de l'air clans l'eau.
Le tympan, augmenté et diminué dans sa capacité, suivant la
tension ou le relâchement de sa membrane, est très apte à subir
les modifications les plus délicates qu'impriment les ondulations
de l'air.
Toutes les impressions auditives ne passent pas par le con-
duit auditif externe, mais ce sont celles-là qui sont les plus
nettes.
FIN DU TOME TROISIÈME.