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Société de l'Histoire de l'Art Français [Editor]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 2.1876

DOI issue:
Avril
DOI article:
Assemblée générale des membres fondateurs, du Vendredi 25 Février 1876
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https://doi.org/10.11588/diglit.26386#0026
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cents francs au moins qu’on pourrait ajouter aux recettes de l’exercice 1874-
75, mais dont je ne puis tenir compte dans les chiffres que je vais vous sou-
mettre.

Est-il besoin d’ajouter que votre Comité se préoccupe de cette situation
anormale, et prendra toutes les dispositions pour rendre ces irrégularités de
plus en plus rares en s’efforçant de ne pas blesser la susceptibilité de con-
frères éloignés. La mesure adoptée par vous l’an dernier, en vertu de laquelle
les cotisations devront être, à partir de 1876, mises en recouvrement dans
les trois premiers mois de l’exercice, contribueront efficacement, j’en suis
convaincu, à rendre l’administration de votre Société plus facile et plus régu-
lière.

Une dernière remarque et j’arrive au compte des recettes et des dépenses.

Le budget de 1874-75 se solde par un excédant de recettes de 2,565 fr.
55 c.; mais, de cette somme, il faut déduire les frais d’impression du pre-
mier volume des procès-verbaux de l’ancienne Académie. Ces frais, dont nous
ignorons encore le montant précis, ne dépasseront pas 2,000 fr. Il resterait
donc en caisse 565 fr. 55 c. C’est bien peu si on se reporte au dernier exer-
cice qui se soldait par 1677 fr. de crédit, ou 1800 fr. en tenant compte des
cotisations en retard, mais assurées. Nous avons dû rechercher les causes de
cette diminution si rapide de notre actif, et quand nous vous les aurons
exposées, vous jugerez, comme nous, que le fait n’est réellement pas si
effrayant qu’il le paraît au premier abord.

En premier lieu, aux 575 fr. actuellement en caisse, il faut ajouter les 600 fr.
de cotisations arriérées, dont je vous parlais tout à l’heure. Je profite de l’oc-
casion pour faire observer aux membres de la Société qui habitent loin de
Paris, qu’ils nous rendraient un signalé service en acquittant régulièrement
leurs cotisations, et en ne nous laissant pas ainsi dans une situation indécise
quand nous arrêtons notre budget.

Mais ce n’est pas là encore la cause principale de la diminution de notre
actif. Cette cause, la voici : quand nous vous avons annoncé l’année dernière
la création d’un Bulletin trimestriel, nous vous prévenions que le nombre
des feuilles dont se composerait le Bulletin serait retranché du volume des
Nouvelles Archives, pour ne pas trop surcharger notre budget. Quand cette
mesure a été prise, il était trop tard pour l’appliquer au volume de ] 874-
75 qui, au lieu de compter quatre ou cinq feuilles de moins que le précédent,
en renferme au contraire quatre de plus. Nos prévisions de dépenses ont
donc été dépassées du prix de huit feuilles environ, dont il faut évaluer la
dépense à 5oo fr. au moins.

Désormais, instruits par l’expérience, nous aurons soin que nos volumes
n’excèdent pas les limites fixées à l’avance et ne nous imposent pas un sur-
croît de charges qui pèse lourdement sur notre modeste budget.

Mais il dépend de vous, Messieurs, d’augmenter notre prospérité et nos
ressources en nous faisant connaître, en recrutant parmi les personnes qui
s’intéressent à nos études de nouveaux adhérents; car, si les résultats obte-
nus jusqu’à ce jour sont de nature à nous encourager, ils ne sont pas encore
tels que nous ne puissions en espérer de meilleurs; ils doivent seulement
nous inciter à redoubler d’énergie, de travail et d’efforts.

Voici le compte des recettes et dépenses de l’année 1874-75, arrêté au
3i décembre 1875 :
 
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