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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 3.1877

DOI Heft:
Juillet
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Montaiglon, Anatole de: Les statues d'apôtres du château d'Anet
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https://doi.org/10.11588/diglit.26385#0048

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136 —

II.

LES STATUES D’APOTRES DU CHATEAU D’ANET.

Communication de M. A. de Montaiglon.

Nous trouvons dans le compte-rendu de la séance du mardi 16 jan-
vier dernier de la Société de l’histoire de Paris, publié dans son
Bulletin de janvier-février 1877, p. 24, un passage se rapportant à
des statues dont il a été question ici même, p. 108 :

« M. de Guilhermy apprend à la Société que, par suite de négocia-
tions avec l’autorité militaire, une statue de la Vierge en terre cuite,
qui de la Sainte-Chapelle avait été transférée au Musée des Petits-
Augustins, puis à Saint-Cyr, va revenir à Paris. C’est l’un des der-
niers ouvrages de Germain Pilon.

« Enfin deux (lisez dix) statues d’apôtres, provenant du château
d’Anet et transférées autrefois à la chapelle de Saint-Cyr, ont été
demandées à l’autorité militaire par le service des beaux-arts de la
Ville de Paris; cette réclamation a été accueillie. Chacun peut voir
en ce moment les deux (les dix) statues dans la cour de la Sorbonne.

« Peut-être a-t-on cru que ces statues provenaient originairement
de la Sorbonne ; il n’en est rien. Elles accusent une époque anté-
rieure à la Sorbonne. D’ailleurs M. Albert Lenoir se rappelle parfai-
tement les avoir vu emporter du château d’Anet. Il assista, avec son
père, à l’enlèvement des statues et à leur transfert à Saint-Cyr.
M. Vacquer ajoute que ces statues sont en pierre de Vernon. »

Cette dernière remarque est d’autant plus importante que la cha-
pelle d’Anet, d’où elles proviennent, est de la même pierre. A Anet,
les niches où elles se trouvaient sont à l’intérieur, et, en les mettant
dans les niches extérieures de la Sorbonne à la place des statues per-
dues de Berthelot, on va les condamner à une dégradation et presque
à une ruine certaine, car la pierre de Vernon, qui, à l’abri, reste aussi
neuve et aussi blanche que le premier jour, s’attaque et se corrode
très-rapidement à l’extérieur. Ajoutons qu’on en a fait deux séries de
moulages en plâtre, l’une, pour la chapelle de Saint-Cyr, l’autre, pour
M. Moreau, le propriétaire actuel du château d’Anet qui en remettra
ainsi les reproductions dans leur place primitive.

Enfin M. Roussel, après avoir voulu n’en reproduire que cinq en
une seule planche, en a fait reproduire sept en deux photographies,
qui se trouvent à la fin de sa consciencieuse et précise monographie
du château d’Anet. Voici, pour terminer ce qui se rapporte à ce sujet,
le passage qu’il leur consacre à sa dernière page :

« C’est au dernier moment que nous avons appris, par une commu-
 
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