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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1909

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Marcheix, Lucien: Note sur l'"Extrait du registre des délibérations de l'Académie roïale..., etc.", par M. Hulst
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https://doi.org/10.11588/diglit.17394#0031

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archives, recueilli ses traditions orales, pris part à sa vie;
et il a pu connaître ce qui se passait derrière la façade
officielle que nous présentent seule les procès-verbaux.

Aussi nous apprend-il et nous explique-t-il bien des
choses dans les additions qu’il fait parfois au texte et
surtout dans les notes marginales : il rend à telle séance
son véritable aspect, à telle démarche son vrai sens et à
plus d’un personnage, Coustou, Orry et Coypel par
exemple, une physionomie un peu différente de celle que
nous leur prêtions.

Si Montaiglon avait connu cet Extrait, il en aurait fait
passer dans sa publication tout ce qu’il renferme de
nouveau et d’utile. Ce sont ces addenda que nous réunis-
sons à part et que nous proposons à la Société de l’his-
toire de l’Art français d’insérer dans son recueil, en atten-
dant qu’ils trouvent leur vraie place, dans une nouvelle
édition, au bas de ces pages si précieuses dont la table
des matières, rédigée sous la direction de M. Jules Guif-
frey, va bientôt doubler l’utilité.

Dans cette sorte de supplément aux six premiers
volumes de Montaiglon, nous ne transcrivons pas le texte
de Hulst lorsqu’il ne diffère des minutes publiées que par
la forme de la rédaction'. Nous n’indiquons les correc-
tions que Hulst fait de la plupart des noms propres que
lorsque c’est utile pour épargner une erreur, par exemple
lorsqu’il rétablit les noms hollandais ou flamands, étran-
gement défigurés par les Français1 2. Nous ne reproduisons
pas non plu§ ce qu’il ajoute d’indications aux procès-ver-
baux pour les grands et les petits prix, parce qu’elles ont
trouvé ou trouveront leur place ailleurs.

1. Tous ceux qui se servent des Procès-verbaux de l’Acadé-
mie de peinture connaissent les fantaisies orthographiques du
bon Henri Testelin. Hulst est plus apprêté et plus correct; il
a cependant quelques vocables de son cru qui ne manquent
pas de pittoresque : il appelle discoles les non indigènes et il
signale chaque mois la relute (nouvelle lecture) du règlement.

2. Il rétablit le nom de Jan van der Bruggen, appelé par ses
collègues Hans, et observe que van den Bogaert devait se tra-
duire par Duverger et non par Dujardin. Il rend à Arman ou
Hermant son nom de Herman van Swanevelt, etc.
 
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