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Société de l'Histoire de l'Art Français [Hrsg.]
Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art Français — 1909

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Clouzot, Henri: Un prétendu Chardin au musée de Niort
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Robiquet, Jacques: Le premier contrat de mariage de Gouthière
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https://doi.org/10.11588/diglit.17394#0073

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— 6i —

visiteurs. Au moment où le château allait tomber sous la
pioche des démolisseurs, en 1840, la Société de statis-
tique, lettres, sciences et arts du département des Deux-
Sèvres réussit à sauver quelques débris du naufrage. A
force de persévérance, elle obtint les curieuses boiseries
du xviie siècle qui décoraient la chapelle, œuvre de
quelque artiste flamand de passage en Poitou, et plu-
sieurs peintures, dont le prétendu Chardin.

Depuis lors, les catalogues du Musée de Niort, en 1858
comme en 1865, donnèrent sans hésitation le portrait à
Chardin. Mais, en 1873, après une restauration, mal-
heureusement confiée à un artiste inexpérimenté qui
enleva tous les glacis et diminua considérablement l’in-
térêt de l’œuvre, on put lire la signature Alexis Grimou
et la date 1720.

Ce n’est plus un Chardin, mais c’est encore un très bon
Grimou. La pose adoptée par le peintre lui plaisait sans
doute tout particulièrement, car on la retrouve dans son
propre portrait, exposé par M. Paul Lesourd à l’Exposi-
tion rétrospective de Tours, en 1890.

Le premier contrat de mariage de Gouthière.

(Communication de M. Jacques Robiquet.)

MM. Jules Guiffrey, au cours de son remarquable
ouvrage sur Les Caffieri, Germain Bapst, à propos de la
faillite des Germain, s’étaient déjà intéressés au génial
ciseleur-doreur. Dans une plaquette très claire, très vive,
très documentée, M. H. Vial (qui vient de mourir, au pro-
fond chagrin de ses amis et confrères) avait étudié la
maison de Gouthière, 6, rue Pierre-Bulet.

Reprenant ces recherches, en poursuivant d’autres pour
un travail qu’il prépare sur Gouthière, M. Jacques Robi-
quet a rencontré le document suivant; il le doit à la
chance et surtout à l’amabilité de M. René Petit Le Roy,
premier secrétaire d’ambassade honoraire, propriétaire
actuel de l’immeuble décrit par M. Vial :

« Ce contrat de mariage est daté du io avril ij58, il
 
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