DOI Artikel:
Rouart, Louis: Un tableau du Poussin
DOI Artikel:Locquin, Jean: Bernard Lépicié à l'École royale des élèves protégés
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17394#0107
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pas, à notre connaissance, d’autre Vierge du Poussin
assise sur des degrés. Si nos hypothèses sont exactes,
celle-ci aurait été exécutée vers la même époque que le
Diogène du Louvre et que le Polyphème de l’Ermitage.
A côté de la reproduction du tableau lui-même, nous
avons cru intéressant de placer celle d’un dessin du
Louvre qui nous montre la composition telle que Pous-
sin la conçut tout d’abord. Le dessin, on le verra, est
plus gracieux et d’un goût plus maniéré. Une légère
influence du Parmesan s’y fait sentir. La peinture au
contraire est sévère et raphaélesque.
Au moment où Félibien écrivait, c’est-à-dire vers i685,
notre tableau faisait partie des collections de l’hôtel de
Guise.
Bernard Lépicié
a l’Ecole royale des élèves protégés.
(Communication de M. Jean Locquin.)
On sait que l’un des principaux buts de l’École royale
des élèves protégés, fondée par lettres patentes du 8 dé-
cembre 1748, était de pourvoir d’une forte culture histo-
rique et littéraire les élèves désignés pour l’Académie de
France à Rome1. Le professeur chargé d’enseigner « l’his-
toire, la fable, la géographie et autres connaissances
relatives à la peinture » fut d’abord Bernard Lépicié
(1700-1755), « graveur, académicien, secrétaire et historio-
graphe de l’Académie royale de peinture et sculpture »2,
un ami de Charles Coypel. Son cours avait lieu tous les
matins de sept heures et demie à neuf heures, dans la
1. Cf. Courajod, L’École royale des élèves protégés, Paris,
1874, in-8°, p. 18, 33, 34, 5i.
2. On sait qu’à ce titre, Bernard Lépicié devait bientôt édi-
ter la Vie des premiers peintres du roi depuis Lebrun, Paris,
1752, 2 vol. in-12, dédiés à M. Lenormant de Tournehem. —
Il entreprit aussi la publication du Catalogue raisonné des
tableaux du. roi avec un abrégé de la Vie des peintres, Paris,
1752, 2 vol. in-8°. Ce dernier ouvrage est resté inachevé.
pas, à notre connaissance, d’autre Vierge du Poussin
assise sur des degrés. Si nos hypothèses sont exactes,
celle-ci aurait été exécutée vers la même époque que le
Diogène du Louvre et que le Polyphème de l’Ermitage.
A côté de la reproduction du tableau lui-même, nous
avons cru intéressant de placer celle d’un dessin du
Louvre qui nous montre la composition telle que Pous-
sin la conçut tout d’abord. Le dessin, on le verra, est
plus gracieux et d’un goût plus maniéré. Une légère
influence du Parmesan s’y fait sentir. La peinture au
contraire est sévère et raphaélesque.
Au moment où Félibien écrivait, c’est-à-dire vers i685,
notre tableau faisait partie des collections de l’hôtel de
Guise.
Bernard Lépicié
a l’Ecole royale des élèves protégés.
(Communication de M. Jean Locquin.)
On sait que l’un des principaux buts de l’École royale
des élèves protégés, fondée par lettres patentes du 8 dé-
cembre 1748, était de pourvoir d’une forte culture histo-
rique et littéraire les élèves désignés pour l’Académie de
France à Rome1. Le professeur chargé d’enseigner « l’his-
toire, la fable, la géographie et autres connaissances
relatives à la peinture » fut d’abord Bernard Lépicié
(1700-1755), « graveur, académicien, secrétaire et historio-
graphe de l’Académie royale de peinture et sculpture »2,
un ami de Charles Coypel. Son cours avait lieu tous les
matins de sept heures et demie à neuf heures, dans la
1. Cf. Courajod, L’École royale des élèves protégés, Paris,
1874, in-8°, p. 18, 33, 34, 5i.
2. On sait qu’à ce titre, Bernard Lépicié devait bientôt édi-
ter la Vie des premiers peintres du roi depuis Lebrun, Paris,
1752, 2 vol. in-12, dédiés à M. Lenormant de Tournehem. —
Il entreprit aussi la publication du Catalogue raisonné des
tableaux du. roi avec un abrégé de la Vie des peintres, Paris,
1752, 2 vol. in-8°. Ce dernier ouvrage est resté inachevé.