DOI Heft:
Séance du 3 décembre 1909
DOI Artikel:Moreau-Nélaton, Etienne: Chinard de Lyon et son ami Gauldrée-Boilleau
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17394#0240
224 —
nier et A. Fontaine; M. R. Tabournel, présenté par
MM. Furcy-Raynaud et C. Stryienski; M. Lavallée, pré-
senté par MM. H. Lemonnier et Pierre Marcel; M. Léon
Cahen, présenté par MM. G. Brière et P. Vitry.
11.
RÉUNION DE LA SOCIÉTÉ.
Membres présents : MM. G. Brière, L. Deshairs, P. Dor-
bec, Carie Dreyfus, A. Fontaine, P. Fromageot, M. Furcy-
Raynaud, Ph. Gaston-Dreyfus, L. Gonse, Jean Guiffrey,
Jules Guiffrey, René Jean, R. Kœchlin, J. Laran, Dr Le-
doux-Lebard, P.-A. Lemoisne, J. Locquin, Henry Marcel,
J.-J. Marquet de Vasselot, FI. Martin, J. Mayer, L. Paraf,
Perrault-Dabot, L. Rosenthal, L. Rouart, C. Stryienski,
V. de Swarte, M. Tourneux, A. Tuetey, P. Vitry,
A. Vuaflart.
Chinard de Lyon et son ami Gauldrée-Boilleau.
(Communication de M. Étienne Moreau-Nélaton.)
La jolie réunion d’œuvres de Chinard, qui rappelle en
ce moment l’attention du public sur ce charmant artiste
trop oublié, m’a suggéré l’idée de vous dire quelques mots
de lui et de vous communiquer certains renseignements sur
ses rapports avec ma famille, dont l’exposition contient
plusieurs témoignages.
Un de mes arrière-grands-pères se nommait Jean-
Louis Gauldrée-Boilleau. Il fut notaire à Paris du a5 ther-
midor an II au 7 juillet 1826. En i8o3, un deuil cruel le
frappa. Son fils aîné, Charles-Louis, un enfant de sept
ans, s’empoisonna accidentellement. La veille de sa mort,
le pauvre petit se promenait avec ses parents dans la
banlieue de Paris et cueillait des fleurs dans les prés,
entre Antony et Bourg-la-Reine. Boilleau, qui avait là une
propriété, voulut qu’il y reposât son dernier sommeil. Une
simple stèle marqua d’abord la sépulture enfantine. Mais,
la tendresse pieuse du père affligé ne se contenta pas de ce
nier et A. Fontaine; M. R. Tabournel, présenté par
MM. Furcy-Raynaud et C. Stryienski; M. Lavallée, pré-
senté par MM. H. Lemonnier et Pierre Marcel; M. Léon
Cahen, présenté par MM. G. Brière et P. Vitry.
11.
RÉUNION DE LA SOCIÉTÉ.
Membres présents : MM. G. Brière, L. Deshairs, P. Dor-
bec, Carie Dreyfus, A. Fontaine, P. Fromageot, M. Furcy-
Raynaud, Ph. Gaston-Dreyfus, L. Gonse, Jean Guiffrey,
Jules Guiffrey, René Jean, R. Kœchlin, J. Laran, Dr Le-
doux-Lebard, P.-A. Lemoisne, J. Locquin, Henry Marcel,
J.-J. Marquet de Vasselot, FI. Martin, J. Mayer, L. Paraf,
Perrault-Dabot, L. Rosenthal, L. Rouart, C. Stryienski,
V. de Swarte, M. Tourneux, A. Tuetey, P. Vitry,
A. Vuaflart.
Chinard de Lyon et son ami Gauldrée-Boilleau.
(Communication de M. Étienne Moreau-Nélaton.)
La jolie réunion d’œuvres de Chinard, qui rappelle en
ce moment l’attention du public sur ce charmant artiste
trop oublié, m’a suggéré l’idée de vous dire quelques mots
de lui et de vous communiquer certains renseignements sur
ses rapports avec ma famille, dont l’exposition contient
plusieurs témoignages.
Un de mes arrière-grands-pères se nommait Jean-
Louis Gauldrée-Boilleau. Il fut notaire à Paris du a5 ther-
midor an II au 7 juillet 1826. En i8o3, un deuil cruel le
frappa. Son fils aîné, Charles-Louis, un enfant de sept
ans, s’empoisonna accidentellement. La veille de sa mort,
le pauvre petit se promenait avec ses parents dans la
banlieue de Paris et cueillait des fleurs dans les prés,
entre Antony et Bourg-la-Reine. Boilleau, qui avait là une
propriété, voulut qu’il y reposât son dernier sommeil. Une
simple stèle marqua d’abord la sépulture enfantine. Mais,
la tendresse pieuse du père affligé ne se contenta pas de ce