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Bulletin de l' art pour tous — 1900

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No 170 (Février 1900)
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https://doi.org/10.11588/diglit.16824#0005
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LART- POUR • TOUS

Encyclopédie-de l virtindustriel et décora tîf

p>a'ravssa^l tous les 111,01 s

FONDÉ PAR

EMILE REIBER

Litrairies-Imprimeries réunies

Arvcienae .Alaison i^orci.
C\ PARIS ^
__^7 5, rue Saint-Benoît ___^

39e Année ---------y Février 1900

BULLETIN DE FÉVRIER 1900

Échos

École nationale des Beaux-Arts. —

M. Jules Lefebvre, artiste peintre, membre
de l'Institut, est nommé professeur à l'École
nationale des Beaux-Arts, pour les cours du
soir, en remplacement de M. Cormon, précé-
demment appelé à remplir les fonctions de pro-
fesseur, chef d'atelier de peinture.

-O-

La Société des artistes français. —

Les membres du nouveau comité des 90, réunis
en conseil, viennent d'élire leur bureau.

Voici quels sont les résultats celte l'élection :
Président, M. J.-P. Laurens. Vice-présidents :
MM. Bartholdi et Tony Robert-Fleury. Secré-
taire rapporteur, M. Albert Maignan. Secrétaire
trésorier, M. Boisseau. Secrétaires : MM. Vibert,
G. Lemaire, Pascal et Mangin.

Président du jury de peinture, M. Détaille.
Président du jury de sculpture, M. Malhurin
Moreau.

Conseil d''administration, peinture : MM. Bou-
guereau, Saint-Pierre, Lévy, de Richement,
Guillemet, Dameron, Pelitjean, Dawant, Gagliar-
dini.

Sculpture : MM. Blanchard, Albert-Lefeuvre
et Gustave Michel.

Architecture : MM. Formigé et Chancel.

Gravure et lithographie : MM. Patricol et Le-
fort.

-G—

La Commission municipale du Vieux-
Paris vient d'adopter un vœu tendant à con- {
server l'ensemble de l'amphithéâtre gallo-romain
de Lutèce. Ce vœu demande que, lorsque les
circonstances le permettront, la partie du sol
de l'arène recouverte, depuis 1870, puisse être
de nouveau mise à jour, afin de reconstituer
l'édifice, au moins dans ses parties essentielles,
la périphérie totale de l'arène. Ajoutons que la j
commission est en ce moment saisie d'un pro-
jet qui compléterait heureusement l'ensemble I
des arènes : il s'agirait d'installer dans le square, '
à côté des arènes, un musée renfermant les fac-
similés de tous les objets trouvés sur place et
actuellement dispersés : inscriptions, sculptures,
monnaies, bijoux, squelettes, vues des étals suc-
cessifs des fouilles et des édifices similaires
commentant le monument.

Il existe, au musée du Louvre, un tableau de
Le Sueur, relégué dans l'escalier Mollien, et qui
représente la Chartreuse de Paris, avec un
paysage de la Seine dans la traversée de Paris. ;

On sait que le couvent des Chartreux, démoli
pendant la Révolution, était situé rue d'Enfer, j
sur l'emplacement actuel de l'avenue de l'Obser- i
vatoire. 11 possédait des vitraux et des fresques
représentant la vie de saint Bruno, fondateur de
l'Ordre. Ces fresques furent remplacées, au j
xvne siècle, par des tableaux d'Eustache Le j
Sueur, dont vîngt-deux sont au Louvre. Quanta j
celui dont nous parlons, il constitue plutôt un j
document qu'une œuvre d'art.

C'est pourquoi la Ville de Paris, grâce à une
heureuse initiative prise par M. Lucien Lam-
beau, archiviste du Conseil municipal et seCré- «
taire de la commission du vieux Paris, va de- J
mander ce tableau à l'État pour le musée j
Carnavalet, où il serait consulté avec profit par
les travailleurs et les érudils.

La Ville fera valoir une autre réclamation \
analogue. Il s'agit de peintures qui, celles-là, lui
appartiennent. Elles représentent, l'une Napo-
léon Ier dictant le Code de commerce, l'autre
l'inauguration du palais du tribunal de commerce
par Napoléon III, en 1865. Ces œuvres, de
Robert Fleury, ornaient autrefois les murs dudit
palais. La seconde présente un intérêt parti-
culier à cause des figures de personnalités con-
temporaines et de leurs costumes. Ces deux
tableaux seraient également placés à Carna-
valet.

Enfin, la Ville fera prendre des photographies
des tableaux du musée de Versailles qui ont j
trait à Paris ou à ses environs. j

—Q-

La Société des Amis du Louvre vient
de tenir son assemblée générale, dans les salles j
de l'École du Louvre, sous la présidence de j
M. Louis Legrand, conseiller d'Etat, remplaçant j
M. Georges Berger. La situalion financière de ;
la Société est très bonne, grâce à une allocation \
de 50,000 francs qui lui a été accordée sur les
fonds du legs Giffard et l'on espère que bientôt
un nouveau chef-d'œuvre pourra être donné au J
Louvre, digne du Piero délia Francesca, de la j
collection Duchàtel, acquis l'an dernier avec le
concours de la Société.

Assistaient à la séance : MM. Léon Bourgeois ;
Kaempfen, directeur des musées nationaux ; !
comte Lanjuinais; Le Roux, sénateur; Bouche- i
ron, Doisteau, Leclanché, Maciet, Léon Dru, i
Lefuel, comte de Camondo, Audoyneau aîné; '
Mmcs Groult, Brenot, Bengesco, etc., ainsi qu'un
grand nombre d'amateurs et la plupart des con-
servateurs du musée du Louvre.

-O-

Au musée de Versailles, M. de Nolhac,
le distingue conservateur des palais, prépare,
avec M. Pératé, la réorganisation des collections
des portraits du xvie siècle. Cent cinquante,
tableaux de l'école de Clouet, dont quelques-uns
du maître lui-même, ont été retrouvés et iden-

tifiés. Ils vont être placés dans des salles du
château qui seront prochainement ouvertes au
public. Dans les salles du rez-de-chaussée se
poursuit activement l'installation des collections
de portraits du xvme siècle.

-O-

Exposition rétrospective à Bruxelles

— On se souvient du grand succès obtenu, en
1899, par l'exposition que la municipalité d'An-
vers avait organisée en l'honneur de Van Dyck.
La ville de Bruxelles n'a pas voulu rester en ar-
rière de sa rivale et elle prépare, pour le mois
de mai prochain, une exposition rétrospective
où seront représentés tous les maîtres de la
peinture flamande du quinzième et du seizième
siècles, depuis les frères Van Eyck jusqu'à Ber-
nard van Orley. Cette exposition, qui aura lieu
dans l'une des salles du Musée moderne, com-
prendra environ 200 tableaux prêtés par les par-
ticuliers, les hospices, les couvents, les églises,
les musées communaux de Belgique.

-O—

Dons et legs. — Le ministrede l'instruction
publique et des beaux-arts est autorisé à accep-
ter les legs faits à la Bibliothèque nationale,
pour le cabinet des Médailles, par M. Grignon
de Montjgny.

Mme Marjolin-Scheffer, la fille unique du
peintre Ary Scheffer, récemment décédée, a lc_
gué au musée du Louvre plusieurs œuvres de son
père : la célèbre composition représentant la vi-
sion dantesque de Paolo et Francesca de Rimini
aux Enfers, et six portraits, ceux de Lamartine,
Lamennais, Villemain, François Arago, Odilon-
Barrotet M"ede Fauveau.

Mme Marjolin a légué au musée de Versailles
neuf portraits, dont ceux de P.-L Courier, Ho-
race Vernet, le général Cavaignac, Gounod; -
au musée de Chantilly, un portrait de la princesse
Marie d'Orléans et un religieux modelé et ciselé
par cette princesse.

Enfin, le musée de Dordrechl, ville dont la fa-
mille Scheffer est originaire, hérite de composi-
tions religieuses, de portraits de famille, d'es-
quisses, de dessins, de sculptures, etc.

M. Warnier, ancien député de Reims, mort
en juin dernier, a légué à celte ville, pour le
musée, la plus grande partie de sa collection
d'œuvres d'art, notamment :

Dix toiles de Corot, deux toiles de Daubigny,
deux toiles de Diaz, deux toiles de Jongkind,
une toile de Bonvin, une toile de Daumier, deux
toiles de Chintrcuil, une toile de Lépinc, une
aquarelle de Millet, une aquarelle de Grand,
une aquarelle de Gardi, et enfin, sept bronzes
de Barye.

-O-

BULLET1N DE L'A HT POUR TOUS — N» 17$
 
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