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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1909

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No 1 (1909)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27142#0012
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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX

FIG. 2. COLLECTION C. SNOECK.

celui de l’instrument à cordes pincées, sans man-
che. Us seraient d’origine nordique, à en croire les
dénominations flamandes des appareils représen-
tés : noordsche balk (« poutre, bûche du Nord »,
n°s i et 2) et hommel (n° 3), dont le nom et l’aspect
rappellent le humle danois, à peine différent de
celui-ci ' ; mais le même modèle se retrouve en
France sous les noms de bûche, bedon à cordes,
épincite des Vosges, comme en Allemagne sous
celui de Scheitholt 1 2.

La partie inférieure du second panneau (v. fig. 2)
est occupée par un clavecin rectangulaire de Jean
Grauwels, aussi remarquable par sa signature que
par son ornementation. Les instruments de Grau-
wels — qui appartenait à cette brillante pléiade de
facteurs anversois du xvie siècle auxquels nous

1. La même forme se perpétue d’ailleurs en Finlande,
dans divers appareils destinés à l’enseignement musical
dans les écoles.

2. Qu’il ne faut pas confondre, avec M. Riemann,
(Musik-Lexikon),avec la Trumscheit ou trompette marine,
qui fascinait M. Jourdain.

3. Un certain Louis Grauwels ou Grouwelus, non

Musée du Conservatoire.

faisions allusion dans notre dernier article, — sont
plutôt rares ; pour notre part, nous n’en connais-
sons pas d’autre que celui-ci 3. La décoration exté-
rieure de la caisse n’offre rien desaillant, bien au
contraire : un pseudo-marbre digne d’un peintre
de façades, agrémenté de ces affreux « clous dia-
mants » losangés, qu’on relève sur un certain nom-
bre d’instruments du temps’; par contre, l’intérieur
du couvercle déploie une vaste composition très
intéressante, une kermesse flamande, en grisaille,
attribuée par le catalogue à Breughel et dont il ne
nous appartient pas d’apprécier l’authenticité,
mais dont il nous sera permis de signaler la tona-
lité agréable, le charmant décor rustique, l’en-
semble plein de vie et les détails truculents.

Les instruments situés au-dessus du clavecin, si

cité par les historiens, est représenté par deux instru-
ments, un au South-Kensington, l’autre au Musée métro-
politain de New-York. D’après De Burbure, (Recherches
sur les facteurs de clavecins et les luthiers d’Anvers), Hans
ou Jean Growuels (sic), facteur de clavecins et fils d’un
confrère de la gilde de Saint-Luc, obtint la maîtrise en.
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