DOI Heft:
No 7 (1909)
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BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
semble un léger bombement, qui ren-
dait d'autant plus gracieuse la façon
dont cette élégante coiffure se posait
sur le sommet de la tête (voir fig. i).
Nous ne donnons naturellement pas
ceci comme une découverte. Plus d’un,
sans doute, avant nous, aura eu l’occa-
sion d’observer l’agencement que nous
venons de décrire. Mais nous n'avions,
quant à nous, jamais eu l’occasion de
le voir, en dépit de la collection nom-
breuse de barbes et de fonds de bon-
nets que nous possédons. Nous en con-
cluons que la notion complète d’un
tel objet n’est du moins pas chose cou-
rante et nous considérons comme une
heureuse circonstance d’en pouvoir
montrer enfin un spécimen.
Nous devons de posséder cette pièce
à l’obligeance de M. Georges Moens,
qui l’avait découverte et qui a bien
voulu nous la céder avec un entier
désintéressement. Qu’il nous soit per-
mis de lui en exprimer ici tous nos
remercîments. E. v. O.
DONS FAITS A LA SECTION
DE CÉRAMIQUE GRECQUE.
FIG. I .
La représentation que nous en donnons ci-dessus
montre de suite qu’il n’intervenait aucun linon
dans la coiffure en question. Le fond de bonnet
était, en réalité, à lui seul, le corps entier de la
coiffure; la dentelle étroite y tenait directement,en
bordant toute la pièce plate, à l’exception du bord
droit, aux deux extrémités duquel pendaient les
demi-barbes. Ce mode d’attache imprimait à l’en-
P EN DA NT longtemps, presque
ignorée des archéologues, dont
beaucoup n’en soupçonnaient pas l’exis-
tence dans l’ensemble intitulé Musée
des arts décoratifs, notre collection de
céramique grecque commence à tenir
un rang honorable parmi les musées
similaires. Une visite au Musée du Cin-
quantenaire fait partie de droit des
tournées archéologiques, les publica-
tions céramographiques y renvoient de
plus en plus fréquemment 1.
Si la collection continue à se déve-
lopper, ce n’est pas seulement grâce
à nos ressources ordinaires par trop
modestes — elles ne nous permettent que l’acqui-
sition de pièces de séries d’un intérêt plus archéo-
i. A titre d’exemple citons trois ouvrages tout ré-
cents :
Georges Nicole, Meidias, Genève 1908, p. 87, 88,
98-99, pl. VII, 3.
Schmidt, Der Knielauf in der âlteren Gricchischen
BULLETIN DES MUSÉES ROYAUX
semble un léger bombement, qui ren-
dait d'autant plus gracieuse la façon
dont cette élégante coiffure se posait
sur le sommet de la tête (voir fig. i).
Nous ne donnons naturellement pas
ceci comme une découverte. Plus d’un,
sans doute, avant nous, aura eu l’occa-
sion d’observer l’agencement que nous
venons de décrire. Mais nous n'avions,
quant à nous, jamais eu l’occasion de
le voir, en dépit de la collection nom-
breuse de barbes et de fonds de bon-
nets que nous possédons. Nous en con-
cluons que la notion complète d’un
tel objet n’est du moins pas chose cou-
rante et nous considérons comme une
heureuse circonstance d’en pouvoir
montrer enfin un spécimen.
Nous devons de posséder cette pièce
à l’obligeance de M. Georges Moens,
qui l’avait découverte et qui a bien
voulu nous la céder avec un entier
désintéressement. Qu’il nous soit per-
mis de lui en exprimer ici tous nos
remercîments. E. v. O.
DONS FAITS A LA SECTION
DE CÉRAMIQUE GRECQUE.
FIG. I .
La représentation que nous en donnons ci-dessus
montre de suite qu’il n’intervenait aucun linon
dans la coiffure en question. Le fond de bonnet
était, en réalité, à lui seul, le corps entier de la
coiffure; la dentelle étroite y tenait directement,en
bordant toute la pièce plate, à l’exception du bord
droit, aux deux extrémités duquel pendaient les
demi-barbes. Ce mode d’attache imprimait à l’en-
P EN DA NT longtemps, presque
ignorée des archéologues, dont
beaucoup n’en soupçonnaient pas l’exis-
tence dans l’ensemble intitulé Musée
des arts décoratifs, notre collection de
céramique grecque commence à tenir
un rang honorable parmi les musées
similaires. Une visite au Musée du Cin-
quantenaire fait partie de droit des
tournées archéologiques, les publica-
tions céramographiques y renvoient de
plus en plus fréquemment 1.
Si la collection continue à se déve-
lopper, ce n’est pas seulement grâce
à nos ressources ordinaires par trop
modestes — elles ne nous permettent que l’acqui-
sition de pièces de séries d’un intérêt plus archéo-
i. A titre d’exemple citons trois ouvrages tout ré-
cents :
Georges Nicole, Meidias, Genève 1908, p. 87, 88,
98-99, pl. VII, 3.
Schmidt, Der Knielauf in der âlteren Gricchischen