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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1910

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No 2 (1910)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27143#0019
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2« SÉRIE. 3e ANNÉE

PARAISSANT TOUS LES MOIS

N° 2. FÉVRIER 1910

BULLETIN

DES MUSEES ROYAUX

DES ARTS DECORATIFS ET INDUSTRIELS

(Antiquités, Industries d’Art, Art monumental et décoratif, Armes et Armures, Ethnographie.)

A BRUXELLES

Ce Bulletin sert d’organe à la Société des Amis des Musées royaux de l’État, à Bruxelles.

Il est distribué gratuitement aux Membres de la Société.

ABONNEMENTS :

Pour la Belgique . . 5 francs. — Pour l’Étranger . . 6 fr. 50 — Le numéro . . 50 centirpes.

LES SOUVENIRS DE JUSTE LIPSE AU MUSÉE DU CINQUANTENAIRE.

LE Musée des Arts décoratifs et industriels est
en possession, depuis 1848, du monument
funèbre de Juste Lipse. Ce monument consiste en
une pierre bleue
mesurant om8i de
hauteur et om99 de
largeur et sur la-
quelle est gravée
l’épitaphe latine
qu’on va lire.

Ce monument,
surmonté du buste
en albâtre de Juste
Lipse que nous re-
produisons ici, avait
été placé, par les
soins de sa veuve,

Jeanne Van Calster,
dans l’église, aujour-
d’hui démolie, des
Récollets, à Louvain.

Voici le texte de
l'épitaphe en ques-
tion, avec le sens
qu’il convient de lui
donner :

Quis hic sepultus
quœris? ipse edisse-
ram. Nuper locutus
et siilo et lingua fui,
nunc altero licebit.

Ego sum Lipsius, cui
htterœ dant nom en,

et tuus favor. Sed nomen, ipse abivi, abibit hoc
quoque ; etnihil hic orbis, quod perennet, possidet.
Vis altiore voce me tecum loqui? humana cuncta

fumus, timbra, vani-
tas, et scœnœ imago,
et verbo ut absolvant,
nihil. Extremum hoc
te alloquor : ceternum
ut gaudeam tu ap-
precare.

y us tus L ip s itt s
vixit annos LVITI
menscsV. Obiit anno
christiano CIO JO C.
VI. XK AI. April.

«Tu demandes qui
est enseveli ici ? Je
veux te l’apprendre
moi-même. Naguère,
j’ai été éloquent par
la plume et par la
parole : à d’autres,
maintenant. Je suis
Lipse, à qui les let-
tres, tu l’accorderas,
ont fait une renom-
mée. Mais cette re-
nommée, de même
que je m’en suis allé,
elle s'en ira aussi. Et
d’ailleurs ce monde
ne renferme rien qui
dure. Veux-tu que je

MONUMENT FUNÈBRE DE JUSTE LIPSE.
 
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