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Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels <Brüssel> [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux des Arts Décoratifs et Industriels — 1910

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No 6 (1910)
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https://doi.org/10.11588/diglit.27143#0054
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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX

FIG. 4. - LF, CALVAIRE.

Volet d'un triptyque attribué à R. Van der Weyden, mais plutôt
de l’école de Bouts.

Appartenant à M. Léo Nardus (Suresnes, France.)

Elles ont été étudiées toutefois par quelques
archéologues, et, grâce à des exemplaires de formes
diverses que l’on rencontre çà et là dans les mu-
sées, grâce aussi aux représentations
qu’011 en voit dans certains docu-
ments, peu nombreux du reste, il est
possible de se faire une idée exacte de
ce qu’était cette arme et des types
sous lesquels elle se présente.

La bardiche, arme d’hast de fantassin, avait un
double rôle à jouer : elle devait servir à couper
par le tranchant de sa hache et à piquer, à percer,
par la pointe supérieure de son fer. Dans le but
d’assurer le coup d’estoc et d’empêcher ainsi la
hache de se fausser, lorsqu’on le donnait, la pointe
inférieure du fer était rattachée à la hampe : c’est
là la caractéristique principale de la bardiche.

Quant à la façon dont la pointe supérieure du
fer était conçue pour assurer le coup d’estoc et lui
faire produire le maximum d’effet utile, cela
variait fort. L’on trouve toutes sortes de types,
depuis celui où la pointe supérieure du fer fournit
directement le coup d’estoc jus-
qu’aux types où l’estoc est fourni
par une pique fixée dans le pro-

FIG. 3. — BARDICHES DU MUSÉE DE TZARSKOË-SELO.
(D’après Gille et Rockstuhl, Musée de Tzarskoê-Selo,
14= livr. pl. LXXXIV.)
 
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