DOI Heft:
No 7 (Juillet 1913)
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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
devise : Vaincre ou mourir. Ce sabre est accom-
pagné d’un brevet, gravé sur parchemin, de volon-
taire de la garde nationale parisienne. Le brevet
est daté du 20 décembre 1791.
A côté de ces armes caractéristiques, se trouvent
trois exemplaires des glaives à la romaine que
David, en 1794, dessina pour les élèves de l’Ecole
de Mars, en même temps qu’un costume assez
théâtral mais fort original.
L’un de ses sabres porte sur sa lame l’inscrip-
tion : Millerion, ce qui était, ainsi que la fait
LE PONT ROMAIN DE] MONTIGNIES-
SAINT-CHRIST OPHE
Nous avons été revoir, tout récemment, le
pont romain de Montignies-Saint-Chris-
tophe dont nous avons déjà entretenu les
lecteurs du Bulletin (1).
En 1911, le Gouvernement l’a fait étançonner
(Fig. 1 et 2) mais depuis, les choses sont demeu-
rées en l’état.
Il serait cependant urgent de le réparer conve-
FIG. 2. — LE PONT ROMAIN DE MONTIGXIES-SAINT-CHRISTOPHE DANS SON ÉTAT ACTUEL. - COTÉ AVAL.
(D'après une photographie de M. G. Henroz.)
remarquer M. G. Lavalley, dans son intéressante
Etude de Varme blanche sous la Révolution « un
hommage indirect de David à la Convention, qui
avait adopté récemment le système décimal ».
David avait, en effet, décidé que l’Ecole de Mars,
ou école militaire, comprendrait trois corps, ou
milleries, formés chacun de mille élèves ; chaque
millérie se divisait en dix centuries, qui se com-
posaient à leur tour chacune de dix décuries, ou
réunion de dix élèves.
Signalons également pour terminer, dans la
série des coiffures de l’époque révolutionnaire,
un chapeau du corps des pontonniers de Stras-
bourg (1793), pièce devenue très rare.
(A suivre.) Georges Macoir.
nablement si l’on veut empêcher qu’il ne tombe
en ruines.
A. L.
LES FONTS BAPTISMAUX
DE ZONHOVEN
Nous avons eu, récemment, l’occasion de
signaler à la Section artistique de la Com-
mission royale des Echanges Internationaux de
curieux fonts baptismaux, conservés dans une
dépendance du presbytère de Zonhoven (près de
Hasselt).
(1) 10e année, n° 12, décembre 1911, p. 92.
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
devise : Vaincre ou mourir. Ce sabre est accom-
pagné d’un brevet, gravé sur parchemin, de volon-
taire de la garde nationale parisienne. Le brevet
est daté du 20 décembre 1791.
A côté de ces armes caractéristiques, se trouvent
trois exemplaires des glaives à la romaine que
David, en 1794, dessina pour les élèves de l’Ecole
de Mars, en même temps qu’un costume assez
théâtral mais fort original.
L’un de ses sabres porte sur sa lame l’inscrip-
tion : Millerion, ce qui était, ainsi que la fait
LE PONT ROMAIN DE] MONTIGNIES-
SAINT-CHRIST OPHE
Nous avons été revoir, tout récemment, le
pont romain de Montignies-Saint-Chris-
tophe dont nous avons déjà entretenu les
lecteurs du Bulletin (1).
En 1911, le Gouvernement l’a fait étançonner
(Fig. 1 et 2) mais depuis, les choses sont demeu-
rées en l’état.
Il serait cependant urgent de le réparer conve-
FIG. 2. — LE PONT ROMAIN DE MONTIGXIES-SAINT-CHRISTOPHE DANS SON ÉTAT ACTUEL. - COTÉ AVAL.
(D'après une photographie de M. G. Henroz.)
remarquer M. G. Lavalley, dans son intéressante
Etude de Varme blanche sous la Révolution « un
hommage indirect de David à la Convention, qui
avait adopté récemment le système décimal ».
David avait, en effet, décidé que l’Ecole de Mars,
ou école militaire, comprendrait trois corps, ou
milleries, formés chacun de mille élèves ; chaque
millérie se divisait en dix centuries, qui se com-
posaient à leur tour chacune de dix décuries, ou
réunion de dix élèves.
Signalons également pour terminer, dans la
série des coiffures de l’époque révolutionnaire,
un chapeau du corps des pontonniers de Stras-
bourg (1793), pièce devenue très rare.
(A suivre.) Georges Macoir.
nablement si l’on veut empêcher qu’il ne tombe
en ruines.
A. L.
LES FONTS BAPTISMAUX
DE ZONHOVEN
Nous avons eu, récemment, l’occasion de
signaler à la Section artistique de la Com-
mission royale des Echanges Internationaux de
curieux fonts baptismaux, conservés dans une
dépendance du presbytère de Zonhoven (près de
Hasselt).
(1) 10e année, n° 12, décembre 1911, p. 92.