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DU CINQUANTENAIRE

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La série des armes blanches est fort complète;
on y trouve, réunis en panoplies, des sabres de
cavalerie légère, modèle de 1800, des sabres à la
chasseur,des sabres de luxe ou d’état-major posté-
rieurs à 1800, des sabres de bataille. A côté, une
fort jolie série d’armes diverses, épées d’uni-
forme, épées de luxe d’officiers, sabres de marine,
ainsi que des sabres spéciaux, tels ces sabres de
la garde impériale, sabres des grenadiers à pied,
sabre des chasseurs à pied, sabre du 2e régiment
de chasseurs à che-
val, etc.

IV. — La série des
coiffures, des armes
et des souvenirs des
deux Restaurations
n’est pas moins riche.

Elle comprend des
shakos et des casques
de soldats et d’offi-
ciers de l’armée et de
la Garde nationale,
des coiffures de la
Maison du Roi ; ci-
tons, parmi les plus
intéressantes des
trente-quatre pièces
dont se compose la
série : les deux mo-
dèles de casques des
gardes du Corps du
Roi, un casque des
chevau-légers, et un
casque de gendarme
de la Maison du Roi,
un casque des mous-
quetaires gris (1814);
puis les casques de cui-
rassier, de dragon et
du train d’artillerie de
la Garde Royale qui
vint, après les Cent-Jours, remplacer une grande
partie de la Maison militaire de Louis XVIII.

Accompagnant ces pièces, voici des sabres des
gardes du Corps du Roi et de Monsieur, des
sabres de mousquetaires noirs, des chevau-légers
du Roi et de la gendarmerie d’élite. En panoplie,
sur un lot de sabres de bataille, une cuirasse et un
casque de cuirassier de la Garde Royale.

Signalons également une série d’épées, un
glaive de pair de France, des sabres de récom-
pense et un beau sabre à monture ciselée et dorée
offert par le comte d’Eu et les officiers de la Légion
des Ardennes au baron Condé.

V-VI. — La Monarchie de juillet est représen-
tée par quelques pièces intéressantes parmi les-
quelles on peut citer un czapska d’officier de la
garde nationale, des épées d’officiers de la garde
nationale et une épée d’honneur offerte par la
commune de Plougreseant (Côtes du Nord) à
M. Charruau, médecin de marine, en souvenir
de son dévouement lors de l’épidémie de choléra
en i832.

VIL — Du second Empire nous signale-

FIG. 7. - TAMBOUR.

(ÉPOQUE DE LA RÉVOLUTION BRABANÇONNE.)

rons, à côté d’une importante collection de
plaques de shakos et de ceinturons, quelques
épées et sabres de fantaisie ou de luxe, une
sabretache et un ceinturon de tenue de bal
d’officier des Guides de la Garde impériale
et un tambour de l’artillerie à pied de la
Garde.

Signalons un beau sabre de récompense de la
marine impériale, dont la monture, en argent
ciselé, est traitée dans le style de l’orfèvrerie un
peu lourde de l’époque.

Nous citerons enfin la pièce commémorative
précieuse, représentée par ce sabre offert par les
 
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