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BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
nages et de médaillons encadrant des bustes de
personnages. Les bandes, gravées sur fonds sablés
et jadis dorés, alternent avec des bandes simple-
ment polies.
Le plastron (fig. 2), à arête médiane, est de la
forme dite à bosse de polichinelle.
Voici une autre dossière de cuirasse (1) (fig. 4),
de même décor et de même époque, sur laquelle
les deux médail-
lons gravés, pla-
cés à la partie
supérieure, sont
repoussés. U n
filet, repoussé
dans le métal
et incisé, simu-
lant une torsade,
contourne les
emmanchures et
vient rejoindre
les médaillons.
Des rivets de lai-
ton servaient à
maintenir les
courroies qui
réunissaient ja-
dis la dossière à
son plastron.
Ce devant
de cuirasse (2)
(fig. 5), à bosse
de polichinelle et
orné de bandes
d ’ élégants rin-
ceaux gravés à
l’eau-forte et à
la pointe, est évi-
demment un tra-
vail allemand de
la fin du xvie
siècle. A droite
et à gauche de
,, a 1 -1- PLAS’TRON d’une CUIRASSE DE
1 arete médiane
se trouvent deux écussons à armoiries qui con-
stituent une ajoute postérieure à l’époque où la
pièce fut forgée et gravée. L’un de ces écussons
renferme une aigle bicéphale et l’autre des armoi-
ries qui sont encore à déterminer.
Cette délicate muserolle allemande (fig. 6), en
fer (3), de la seconde moitié du xvie siècle, et qui
(1) Inventaire n° 2211. — Poids : 1 k. 100.
(2i Inventaire n° 22i3. — Poids : 1 k. y5o.
(3) Inventaire n° 2221. —• Poids : o k. 770.
figura à l’Exposition Nationale Belge en 1880,
était plutôt un ornement qu’une défense sérieuse
pour les naseaux et la bouche du cheval.
Elle est formée de branches réunissant entre
elles trois plaques de fer découpées et repercées,
placées l’une à droite et l’autre à gauche de la
pièce, et la troisième, à la partie supérieure, for-
mant bandeau. Le décor se compose de cerfs et
de chiens cou-
rants.
La série des
épées se com-
pose de trente-
cinq pièces,
parmi lesquelles
des épées d'hom-
mes de pied, des
rapières à coquil-
le, des épées à
garde en ber-
ceau, telle une
schiavone du
xviie siècle, deux
épées à deux
mains, et enfin,
une série d’épées
de ville des xvne
et xvme siècles,
dont quelques -
unes fort jolies
et très finement
décorées.
Cette épée
d’homme de
pied, du xviie
siècle (1) (fig. 7),
est munie d’une
garde grillée
dont les bran-
ches sont sou-
dées presque à
angle droit. Les
quillons, rabat-
tus vers la pointe de la lame, sont aplatis à leurs
extrémités. Deux anneaux de côté, insérant un
quart d’anneau dans leur intérieur, complètent
la garde de cette épée, dont le pommeau, en
forme de vase, est ciselé de clissages.
La lame, à deux tranchants, porte la marque
du loup de Passau et, dans les gouttières, le
nombre « 1414 », qui se retrouve fréquemment
sur des épées de la même époque.
(1) Inventaire n° 2280. — Longueur totale : om94 ; lon-
gueur de la lame : om795 ; poids : 1 k. o5o.
PIÉTON (FIN DU XVIe SIÈCI.e).
BULLETIN DES MUSEES ROYAUX
nages et de médaillons encadrant des bustes de
personnages. Les bandes, gravées sur fonds sablés
et jadis dorés, alternent avec des bandes simple-
ment polies.
Le plastron (fig. 2), à arête médiane, est de la
forme dite à bosse de polichinelle.
Voici une autre dossière de cuirasse (1) (fig. 4),
de même décor et de même époque, sur laquelle
les deux médail-
lons gravés, pla-
cés à la partie
supérieure, sont
repoussés. U n
filet, repoussé
dans le métal
et incisé, simu-
lant une torsade,
contourne les
emmanchures et
vient rejoindre
les médaillons.
Des rivets de lai-
ton servaient à
maintenir les
courroies qui
réunissaient ja-
dis la dossière à
son plastron.
Ce devant
de cuirasse (2)
(fig. 5), à bosse
de polichinelle et
orné de bandes
d ’ élégants rin-
ceaux gravés à
l’eau-forte et à
la pointe, est évi-
demment un tra-
vail allemand de
la fin du xvie
siècle. A droite
et à gauche de
,, a 1 -1- PLAS’TRON d’une CUIRASSE DE
1 arete médiane
se trouvent deux écussons à armoiries qui con-
stituent une ajoute postérieure à l’époque où la
pièce fut forgée et gravée. L’un de ces écussons
renferme une aigle bicéphale et l’autre des armoi-
ries qui sont encore à déterminer.
Cette délicate muserolle allemande (fig. 6), en
fer (3), de la seconde moitié du xvie siècle, et qui
(1) Inventaire n° 2211. — Poids : 1 k. 100.
(2i Inventaire n° 22i3. — Poids : 1 k. y5o.
(3) Inventaire n° 2221. —• Poids : o k. 770.
figura à l’Exposition Nationale Belge en 1880,
était plutôt un ornement qu’une défense sérieuse
pour les naseaux et la bouche du cheval.
Elle est formée de branches réunissant entre
elles trois plaques de fer découpées et repercées,
placées l’une à droite et l’autre à gauche de la
pièce, et la troisième, à la partie supérieure, for-
mant bandeau. Le décor se compose de cerfs et
de chiens cou-
rants.
La série des
épées se com-
pose de trente-
cinq pièces,
parmi lesquelles
des épées d'hom-
mes de pied, des
rapières à coquil-
le, des épées à
garde en ber-
ceau, telle une
schiavone du
xviie siècle, deux
épées à deux
mains, et enfin,
une série d’épées
de ville des xvne
et xvme siècles,
dont quelques -
unes fort jolies
et très finement
décorées.
Cette épée
d’homme de
pied, du xviie
siècle (1) (fig. 7),
est munie d’une
garde grillée
dont les bran-
ches sont sou-
dées presque à
angle droit. Les
quillons, rabat-
tus vers la pointe de la lame, sont aplatis à leurs
extrémités. Deux anneaux de côté, insérant un
quart d’anneau dans leur intérieur, complètent
la garde de cette épée, dont le pommeau, en
forme de vase, est ciselé de clissages.
La lame, à deux tranchants, porte la marque
du loup de Passau et, dans les gouttières, le
nombre « 1414 », qui se retrouve fréquemment
sur des épées de la même époque.
(1) Inventaire n° 2280. — Longueur totale : om94 ; lon-
gueur de la lame : om795 ; poids : 1 k. o5o.
PIÉTON (FIN DU XVIe SIÈCI.e).