DOI Heft:
No 11 (Novembre 1913)
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DU CINQUANTENAIRE
87
superflu d’ajouter que l’imagier suit des données
en cours et qui se rencontrent dans les œuvres de
cette époque. Et l’on peut, pour le treizième et
STATUE DE LA VIERGE (BOIS).
(.Musées du Cinquantenaire).
le quatorzième siècles, rattacher sans hésitation à
des groupes français, les spécimens trouvés en
Belgique.
Il conviendrait, à titre de comparaison, de rap-
procher cette statue de celle en marbre, provenant
du Hainaut, et qui a été publiée dans le présent
Bulletin {1). On y remarquera que si les deux têtes
de la Vierge constituent des types différents, il
existe par contre des analogies entre les deux têtes
d’Enfant. Dans la statue hennuyère, les draperies,
élégantes il est vrai, ne laissent rien soupçonner
du corps qui les supporte et le sculpteur est tombé
dans un genre où le procédé a une trop grande
part.
Dans la statue en bois, on notera toutefois un
certain manque d’ampleur dans les formes et
un manque d’aisance dans le mouvement, qui
deviennent surtout sensibles lorsqu’on prend
comme point de comparaison la Vierge du Val
des Ecoliers, cette image si vivante que feu
Jules Helbig a publiée dans son ouvrage sur
la sculpture et les arts plastiques sur les bords de
la Meuse.
[os. Destrée.
eipa
DONS.
M. Boucneau, rue de la Victoire, 84, Saint-
Gilles, a fait don au Musée de la Porte de Hal
d’un carton (2m3o X om7Ô) dessiné au crayon
par feu Henri Evrard, son beau-frère, ancien
professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bru-
xelles et décédé en 1887.
Ce carton porte le titre « Pax in Caritate » et
représente un épisode des soins donnés en Belgi-
que aux blessés français de la guerre de 1870.
La scène a de l’allure, le dessin et les détails
sont très corrects et, à ce titre, le carton offre un
véritable intérêt documentaire pour nos col-
lections.
M. Boucneau a joint à cet envoi un revolver
français à six coups, pour cartouches à broches,
systèm eLefaucheux.
*
* *
Nous avons reçu également pour les collections
du Musée de la Porte de Hal, les objets suivants :
— De Mlle Marie Verlant, 36, rue Jonniaux, à
Etterbeek, une mesurette à poudre, en laiton,
pour pistolet (vers I85o).
— De M. le Lieutenant-Colonel Bisschops,
commandant le régiment d’infanterie de la Garde
Civique d’Ixelles, un fusil d’infanterie, à silex,
modèle 1815 transformé, ayant servi à l’armement
de la Garde Civique, ainsi que des fontes d’officier
de la Garde Civique.
— De M. Ch. Terjhnden, professeur à l’Uni-
versité de Louvain, i5, rue de Livourne, à
Saint-Gilles, une poire à poudre, de chasse, en
cuivre bruni et estampé, datant de i85o environ.
(1) Cf. Bulletin des Musées Royaux.
87
superflu d’ajouter que l’imagier suit des données
en cours et qui se rencontrent dans les œuvres de
cette époque. Et l’on peut, pour le treizième et
STATUE DE LA VIERGE (BOIS).
(.Musées du Cinquantenaire).
le quatorzième siècles, rattacher sans hésitation à
des groupes français, les spécimens trouvés en
Belgique.
Il conviendrait, à titre de comparaison, de rap-
procher cette statue de celle en marbre, provenant
du Hainaut, et qui a été publiée dans le présent
Bulletin {1). On y remarquera que si les deux têtes
de la Vierge constituent des types différents, il
existe par contre des analogies entre les deux têtes
d’Enfant. Dans la statue hennuyère, les draperies,
élégantes il est vrai, ne laissent rien soupçonner
du corps qui les supporte et le sculpteur est tombé
dans un genre où le procédé a une trop grande
part.
Dans la statue en bois, on notera toutefois un
certain manque d’ampleur dans les formes et
un manque d’aisance dans le mouvement, qui
deviennent surtout sensibles lorsqu’on prend
comme point de comparaison la Vierge du Val
des Ecoliers, cette image si vivante que feu
Jules Helbig a publiée dans son ouvrage sur
la sculpture et les arts plastiques sur les bords de
la Meuse.
[os. Destrée.
eipa
DONS.
M. Boucneau, rue de la Victoire, 84, Saint-
Gilles, a fait don au Musée de la Porte de Hal
d’un carton (2m3o X om7Ô) dessiné au crayon
par feu Henri Evrard, son beau-frère, ancien
professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Bru-
xelles et décédé en 1887.
Ce carton porte le titre « Pax in Caritate » et
représente un épisode des soins donnés en Belgi-
que aux blessés français de la guerre de 1870.
La scène a de l’allure, le dessin et les détails
sont très corrects et, à ce titre, le carton offre un
véritable intérêt documentaire pour nos col-
lections.
M. Boucneau a joint à cet envoi un revolver
français à six coups, pour cartouches à broches,
systèm eLefaucheux.
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Nous avons reçu également pour les collections
du Musée de la Porte de Hal, les objets suivants :
— De Mlle Marie Verlant, 36, rue Jonniaux, à
Etterbeek, une mesurette à poudre, en laiton,
pour pistolet (vers I85o).
— De M. le Lieutenant-Colonel Bisschops,
commandant le régiment d’infanterie de la Garde
Civique d’Ixelles, un fusil d’infanterie, à silex,
modèle 1815 transformé, ayant servi à l’armement
de la Garde Civique, ainsi que des fontes d’officier
de la Garde Civique.
— De M. Ch. Terjhnden, professeur à l’Uni-
versité de Louvain, i5, rue de Livourne, à
Saint-Gilles, une poire à poudre, de chasse, en
cuivre bruni et estampé, datant de i85o environ.
(1) Cf. Bulletin des Musées Royaux.