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Musées Royaux du Cinquantenaire [Hrsg.]
Bulletin des Musées Royaux du Cinquantenaire — 13.1914

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No 4 (Avril 1914)
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https://doi.org/10.11588/diglit.24679#0033
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i3e ANNEE

PARAISSANT TOUS LES MOIS

N" 4 AVRIL 1914.

BULLETIN

DES MUSÉES ROYAUX

DU CINQUANTENAIRE

(Antiquités, Industries TArt, Art monumental et décoratif, Armes et Armures, Ethnographie)

A BRUXELLES

Ce bulletin sert d’organe à la Société des Amis des Musées royaux de l’Etat, à Bruxelles.

Il est distribué gratuitement aux Membres de la Société.

ABONNEMENTS :

Pour la Belgique . . 5 francs. — Pour l’étranger . . 6 fr. 50. — Le numéro . . 50 centimes.

LES BRONZES DE JUSTICE DE FURNES

L’un des derniers dons faits à nos musées par
le regretté Aug. Beernaert est un lot de
onze pièces reprodui-
sant, en plâtre métal-
lisé, les « Bronzes de
Justice », conservés
dans l’ancienne cha-
pelle du Palais de
Justice — j adis Châtel-
lenie ou « Landhuis »

— à Fûmes.

La série comprend :
deux masques d’hom-
mes, deux poings et
sept écriteaux rectan-
gulaires, dont l’un est
encadré d’une bordure
déchiquetée.

Les originaux datent
des xve, xvie et xvne
siècles.

Masques, poings et
pancartes sont des
monuments expiatoi-
res confectionnés, en
exécution de juge-
ments rendus par les
bourgmestre et éche-
vins de la ville, aux
frais de citoyens qui

s’étaient rendus coupables d’insultes envers les
magistrats dans l’exercice de leurs fonctions, de
menaces ou de voies de fait contre les serviteurs

de la Châtellenie. Exposés publiquement, ces.
objets constituaient en outre un avertissement

salutaire pour les mau-
vaises têtes de la cité,
car les écriteaux rela-
tent explicitement les
méfaits dont ils com-
mémorent la puni-
tion (1). Leurs textes
font mention de quatre
tètes et de trois poings;
un de ceux-ci et deux
de celles-là font défaut.

Au masque, très
caractéristique, repro-
duit par notre fig. 1
se rapporte le tableau
du bas de la fig. 2.

MASQUE DE PIETER DE BEERT.

1. — Pierre De Beert a
été condamné, par arrêt de
la loi du Furnambacht, à
placer cette tête parce qu’il a dit des paroles de menace
et parlé par fourberie contre la loi. — 1499.

2. — Ce poing a été placé aux frais de Jean Galiiot, fils

(1) Voici la traduction
approximative des textes
des sept écriteaux, sous
réserve des compléments
ou rectifications qu’une
nouvelle étude nous per-
mettra d’y apporter, la
lecture de plusieurs mots
étant incertaine :
 
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