DOI article:
Omont, Henri: Listes des recueils de fac-similés et des reproductions de manuscrits conservés à la Bibliothèque Nationale, [1]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.31472#0061
LISTES
DES
RECUEILS DE FAC-SIMILÉS
ET DES
REPRODUCTIONS DE MANUSCRITS
CONSERVÉS A LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
La publication de recueils de fac-similés de manuscrits pour servir à
l’étude de ia paléographie, de mème que les essais de reproduction partielle
ou totale du texte ou des peintures d’un même volume, ne remontcnt pas
plus haut que le XVII e siècle. On ne peut ranger, en effet, dans la première
catégorie, bien que plusieurs d’entre eux contiennent des exemples d’an-
ciennes écritures, les nombreux livrets et albums de maîtres d’écriture, qui
ont été publiés en Italie, en Espagne et en France pendant le cours du
XVI e siècle 1. Au milieu de ce siècle cependant, l’un des secrélaires du roi
Cliarles IX, Pierre Hamon, avait composé un véritable recueil paléogra-
phique, qui est resté manuscrit 2. Soixante ans plus tard, le célèbre érudit
français Claude Fabri de Peiresc projetait, en J6I8, et commençait à Paris la
reproduction des nombreuses peintures qui ornaient deux manuscrits fameux,
la Genèse de R. Cotton et le livre cVIIeures de Jeanne II, reine de Navarre 3.
Quelques années après, en 1626, l’un des premiers promoteurs des Acta
sanclorum, le P. Héribert Rosweyde, entreprenait de faire graver à Anvers,
dans l’imprimerie de Plantin, le texte du Martyrologe de S. Jérôme, conservé
alors dans l’abbaye d’Epternach 4.
1. Voir The Writings-Boohs of the sixteenth century, par Eclward F. Strange, dans les Transactions of the
Bibliographical Society, volume III, part i (London, 1895, petit in-4°), p. 41-69.
2. Bibl. nat., ms. français 19116; voir une desoription détaillée de ce recueil dans la Bihliothèque de l'École
<les chartes, t. LXII (1901), p. 57-73.
3. Voir les Fac-similés des miniatures des plus anciens manuscrits grccs de la Bibliothèque nationale, par
II. Omont (Paris, 1902, in-fol.), p. i et suiv.
4. Voir Les plus ancien (sic) fac-simile d'un manuscrit,... par Max Rooses (Anvers, 1881, in-8° ; extrait du
Bulletin de VAcadémie d'archéologie de Belgique).
DES
RECUEILS DE FAC-SIMILÉS
ET DES
REPRODUCTIONS DE MANUSCRITS
CONSERVÉS A LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE
La publication de recueils de fac-similés de manuscrits pour servir à
l’étude de ia paléographie, de mème que les essais de reproduction partielle
ou totale du texte ou des peintures d’un même volume, ne remontcnt pas
plus haut que le XVII e siècle. On ne peut ranger, en effet, dans la première
catégorie, bien que plusieurs d’entre eux contiennent des exemples d’an-
ciennes écritures, les nombreux livrets et albums de maîtres d’écriture, qui
ont été publiés en Italie, en Espagne et en France pendant le cours du
XVI e siècle 1. Au milieu de ce siècle cependant, l’un des secrélaires du roi
Cliarles IX, Pierre Hamon, avait composé un véritable recueil paléogra-
phique, qui est resté manuscrit 2. Soixante ans plus tard, le célèbre érudit
français Claude Fabri de Peiresc projetait, en J6I8, et commençait à Paris la
reproduction des nombreuses peintures qui ornaient deux manuscrits fameux,
la Genèse de R. Cotton et le livre cVIIeures de Jeanne II, reine de Navarre 3.
Quelques années après, en 1626, l’un des premiers promoteurs des Acta
sanclorum, le P. Héribert Rosweyde, entreprenait de faire graver à Anvers,
dans l’imprimerie de Plantin, le texte du Martyrologe de S. Jérôme, conservé
alors dans l’abbaye d’Epternach 4.
1. Voir The Writings-Boohs of the sixteenth century, par Eclward F. Strange, dans les Transactions of the
Bibliographical Society, volume III, part i (London, 1895, petit in-4°), p. 41-69.
2. Bibl. nat., ms. français 19116; voir une desoription détaillée de ce recueil dans la Bihliothèque de l'École
<les chartes, t. LXII (1901), p. 57-73.
3. Voir les Fac-similés des miniatures des plus anciens manuscrits grccs de la Bibliothèque nationale, par
II. Omont (Paris, 1902, in-fol.), p. i et suiv.
4. Voir Les plus ancien (sic) fac-simile d'un manuscrit,... par Max Rooses (Anvers, 1881, in-8° ; extrait du
Bulletin de VAcadémie d'archéologie de Belgique).