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Société Française de Reproductions de Manuscrits à Peintures [Hrsg.]
Bulletin de la Société Française de Reproductions de Manuscrits à Peintures — 13.1930

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https://doi.org/10.11588/diglit.33710#0089
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LES DOUZE DAMES DE RHETORIQUE /
Originaire du Bourbonnais, JeanRobertet, né à Montbrison vers 1420, mort en 1490,
fut successivement secrétaire de trois ducs de Bourbon et aussi de trois rois de France.
Sous Louis XI, il porta le titre de secrétaire des finances et d'Etat. Greffier au Parle-
ment du Dauphiné, bailli d'Usson en Auvergne, il devint, en 1469, le premier greffier
de l'Ordre de Saint-Michel L Nous avons de lui un petit portrait, par Jean foucquet b
Lettré distingué, il avait été parfaire son éducation littéraire en Italie, et, au xvP siècle
encore, on le voit cité par la Croix du Maine, dans sa Ah'b/Zo/Aéyne /ra/mofye, comme
grand poète et grand orateur.
Georges Chastellain, né en 1405 dans les Flandres, mort en 1474 à Valenciennes, fut,
lui, un grand historiographe des ducs de Bourgogne. En 1434, écuyer dans les troupes
bourguignonnes, jusqu'à la paix d'Arras, il accompagna en 1444 à la cour de Philippe
le Bon, Pierre de Brézé, envoyé par Charles VII à l'occasion des dissentiments entre les
deux princes ; et l'année suivante, Brézé l'envoya à son tour en mission confidentielle
à Gand. Ce fut au début de l'année 1446, que le duc de Bourgogne se l'attacha comme
écuyer panetier tout d'abord, puis successivement comme écuyer tranchant, conseiller,
orateur et enfin chroniqueur officiel de sa maison. Chastellain dédia au futur Charles le
Téméraire son Tn-sd/'HC/rcw (/'un /eune : et à partir de 1456, retiré à Valenciennes,
il composa sa célèbre CAron/yne (/es cAoses (/e ce /emps. Il fut armé chevalier, en 1473,
par Charles le Téméraire b
Chastellain devait être assez lié avec Montferrant, et celui-ci assez intime avec Robertet ;
mais ce dernier, à son grand regret, n'était pas en relations avec l'illustre chroniqueur.
Désirant vivement entrer en rapports avec lui, et souhaitant même que Chastellain,
poèteàsesheures, lui adressâtquelquesvers,il priaMontferrant de vouloir bien être son
interprète. De là découle un certain nombre de lettres et compositions qui forment le
manuscrit 1174.


par

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YSE DU CONTENU.
tet lui écrit de Dax, un certain mars. Sans
mes grâces de son intermédiaire, commence-t-il
tienne dulcinée : « Monseigneur de Montferrant,
aussi bon cuer que oncques vous recommendastes
j'entends la mieulx et plus parfaitement aînée b ))
/e: <(... Soubz vostre conseil, me suis enhardy
envoyé avecques ces présentes enclose b -> Et il
3ertet, f. 21, et Pièces originales 2501, quittance n° 7.
a Bibl. nat., contenant les de rO/'dre de SaOd-Alic/te/.
Académie royale de Belgique, Mémoires, 2""= série, t. VIT,
 
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