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De Marinis, Tammaro; Rossi, Filippo [Mitarb.]: Notice sur les miniatures "Virgilius" de la Bibliothèque Riccardi a Florence
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.33710#0023
NOTICE
SUR
LES MINIATURES DU " VIRUILIUS"
DE LA BIBLIOTHÈQUE BICCABDI A FLORENCE
(Ms. 492.)
Parmi tes bâtiments civils qui existent encore comme un témoignage de la puissance
florentine du quattrocento, le palais Médicis est sans contredit un des plus captivants
et des plus significatifs. Ce palais, qui fut entre les premiers et les plus somptueux
exemples de ces demeures familiales des primats dont fut embellie la ville au cours de
ce siècle, commencé par Michelozzo sous les ordres de Cosimo il Vecchio en 1444,
était achevé en 1452 : sa forme primitive différait quelque peu de son aspect actuel,
ayant une terrasse sur le coin et dix fenêtres le long de la façade. Dans les premières
dix années de la seconde moitié du xv^ siècle, on s'occupait de le parachever et de l'em-
bellir en toutes ses parties : Maso de Bartolomeo décorait de ses graffiti la cour, déjà
ornée des « tondi » de Donatello ; et Benozzo Gozzoli traçait sur les parois de la cha-
pelle son merveilleux poème en peinture. La loggia fut fermée en 1517 quand, à la
suite des vicissitudes de la fortune des propriétaires, le palais était déjà dépouillé des
admirables trésors que les Médicis y avaient entassés.
Le palais passa en 1659 à la famille Biccardi qui, entre 1670 et 1680, s'occupa de
faire bâtir la partie sur la rue dei Ginori et en 1715 l'agrandit en y ajoutant sept fenêtres
le long de la façade. En 1814, à la suite de la déchéance des Biccardi, le palais devint
la propriété de l'État ; aujourd'hui il est devenu le siège de la Préfecture et de l'Admi-
nistration provinciale.
La plupart des objets que le palais contenait au xv^ siècle sont maintenant dispersés
dans les musées et galeries de Florence et ailleurs ; dans les salles du rez-de-chaussée on
a créé récemment le Musée Médicis, où sont réunis, avec d'autres souvenirs, les photo-
graphies des objets ayant appartenu à ces collections. La chapelle est visible dans son
SUR
LES MINIATURES DU " VIRUILIUS"
DE LA BIBLIOTHÈQUE BICCABDI A FLORENCE
(Ms. 492.)
Parmi tes bâtiments civils qui existent encore comme un témoignage de la puissance
florentine du quattrocento, le palais Médicis est sans contredit un des plus captivants
et des plus significatifs. Ce palais, qui fut entre les premiers et les plus somptueux
exemples de ces demeures familiales des primats dont fut embellie la ville au cours de
ce siècle, commencé par Michelozzo sous les ordres de Cosimo il Vecchio en 1444,
était achevé en 1452 : sa forme primitive différait quelque peu de son aspect actuel,
ayant une terrasse sur le coin et dix fenêtres le long de la façade. Dans les premières
dix années de la seconde moitié du xv^ siècle, on s'occupait de le parachever et de l'em-
bellir en toutes ses parties : Maso de Bartolomeo décorait de ses graffiti la cour, déjà
ornée des « tondi » de Donatello ; et Benozzo Gozzoli traçait sur les parois de la cha-
pelle son merveilleux poème en peinture. La loggia fut fermée en 1517 quand, à la
suite des vicissitudes de la fortune des propriétaires, le palais était déjà dépouillé des
admirables trésors que les Médicis y avaient entassés.
Le palais passa en 1659 à la famille Biccardi qui, entre 1670 et 1680, s'occupa de
faire bâtir la partie sur la rue dei Ginori et en 1715 l'agrandit en y ajoutant sept fenêtres
le long de la façade. En 1814, à la suite de la déchéance des Biccardi, le palais devint
la propriété de l'État ; aujourd'hui il est devenu le siège de la Préfecture et de l'Admi-
nistration provinciale.
La plupart des objets que le palais contenait au xv^ siècle sont maintenant dispersés
dans les musées et galeries de Florence et ailleurs ; dans les salles du rez-de-chaussée on
a créé récemment le Musée Médicis, où sont réunis, avec d'autres souvenirs, les photo-
graphies des objets ayant appartenu à ces collections. La chapelle est visible dans son