7A LA CHRONIQUE DES ARTS
Académie des beaux-arts
L'Académie a dressé comme suit son pro- i diverses inscriptions remontant au m0 et
gramme pour les concours des grands prix 11e siècles, et de lampes du ier siècle portant
de Rome de 1885: Peinture. — Le % mars, des inscriptions fune'raires païennes,
concours du premier essai. Entre'e en loge le
20 avril, jugement définitif le 22 juillet. —
Sculpture. — Le 2 avril, premier essai. En-
tre'e en loge le 29 avril. Jugement de'finitif' le
28 juillet? — Architecture. — Le 10 mars,
premier essai. Entre'e en loge le 28 mars. Ju-
gement de'finitif le 1er août. — Musique. — (28 février
Le 19 mai, concours d'essai. Entre'e en loge le . .
23 mai. Jugement définitif le 27 juin. V-î mimptre de Instruction publique annonce
Tous les Français peuvent concourir aux <f11 j1 vient a adjoindre a la commission chargée
grands prix de Rome, ils doivent être âgés de [) examiner les conséquences et l'opportunité de
moins de trente ans. extension du système décimal à la mesure de
l'espace angulaire et du temps un membre de la
section de musique, M. Reyer.
NOUVELLES
— M. Delaborde communique une lettre de
M. Cabat, directeur de l'Académie de France à
Rome, relative à l'état des envois qui arriveront
dans le courant du mois de mai à Paris et dont
L'Administration des beaux-arts vient doût ^position aura lieu en juin,
d acquérir, au prix de 2o.000 francs, la Ne- J
coite des pommes de terre de Bastien-Le- — L'exécution des envois de Rome (composi-
page. Cette acquisition honore à la fois l'Ad- tion musicale) a eu lieu jeudi 5 mars, à huit heu-
ministration et la famille du peintre, qui avait res et demie du soir, au Conservatoire de mu-
reçu pour ce tableau des offres beaucoup plus sique
élevées.
Ajoutons que Bastien-Lepage, en mourant,
a légué au Louvre quatre portraits de mem-
bres de sa famille, qui resteront en possession
de son frère, sa vie durant. Parmi ces por-
traits se trouve l'admirable portrait du grand-
père, qui a figuré au Salon de 181h, et dont la
Gazette vient de publier un dessin original de
l'artiste.
L'Entrée des Croisés à Constantino-
ple, un des plus beaux tableaux d'Eugène De-
lacroix, va quitter le musée de Versailles
REMARQUES SUR PARIS
A PROPOS DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DES MONUMENTS
PARISIENS.
(Voir la Chronique des 31 janvier et 21 février,
nos 5 et 8).
En 1855 il était trop tard pour faire prévaloir
i' 'ai 4. - les idées que nous avons exposées précédemment
pour le musée du Louvre, ou est sa vraie _t ^ , . , , r , VA p»cwuciuuibui
s r\ j • * ii * < i et dont Alexandre de Laborde se faisait 1 apôtre •
p ace. On peut 1 admirer actuellement a 1 Ecole lo r,-h„oînnnmi , -, , p, '
K t. v , • , j • i, • la physionomie que prendrait le nouveau Par s
des beaux-arts, ou vient de s ouvrir 1 exposi- . v-, f , t , , ,
' i Pl.flir f Plfl T1VPP P91> nnnc trnurnno ri cm o lo r,»A 'nn/>
tion des œuvres du maître.
On sait qu'il existe un opéra posthume
d'Halévy, intitulé A7oe, et qui a été entière-
ment orchestré par Georges Bizet.
Cet ouvrage, qui est devenu la propriété de
l'éditeur Choudens, et dont des fragments
ont été exécutés aux concerts du Conserva-
toire, va être monté très prochainement au
théâtre royal de Carlsruhe.
Une statue de bronze de S m. 30 de
hauteur, vient d'être découverte à Rome, près
de la via Nazionale, en pratiquant des fouilles
pour les fondations d'un théâtre. Cette statue
colossale très bien conservée, représente un
homme de hO a 50 ans, portant un léger col-
lier de barbe, et dont la ressemblance de
traits avec les médailles de l'époque, ainsi que
certains faits historiques, font supposer être
la statue de Philippe V de Macédoine. Cette
découverte est la plus importante qui ait été
faite à Rome depuis longtemps. Les fouilles
des catacombes de Sainte-Domitille et de
Sainte-Caliste ont amené la découverte d'un
masque en cristal de roche d'un travail som-
était déjà fixée, car nous trouvons dans la préface
du livre, devenu classique, de M. de Guilheriny,
Y Itinéraire archéologique de Paris, paru en 1855,
ces lignes significatives, quoique volontairement
modérées : « Ce n'est pas à travers les splendeurs
« quelque peu monotones du Paris d'aujourd'hui
« que nous convions nos lecteurs à nous accom-
« pagner ; nous voulons essayer de faire revivre
« à leurs yeux l'originale et piquante physionomie
« du Paris d'autrefois, dont les traits vont s'effa-
« çant chaque jour davantage... Les merveilles
« des âges modernes trouveront assez d'adulateurs
« intéressés. Nous préférons nous en tenir à ce
« vieux Paris, si poétique et si curieux, dont cha-
« que pierre était un témoignage sensible de
« notre histoire et de nos traditions nationales...
« Depuis tout à l'heure un siècle, chaque année
« est venue nous appauvrir de quelque monu-
« ment. Celle qui vient de s'écouler a vu tomber
« à elle seule l'antique donjon de Saint Jeau-de-
« Latran et l'église de Saint-Benoit. Nous vou-
« drions du moins pouvoir annoncer qu'à ce prix
« nous n'auront, plus rien à redouter pour l'ave-
« nir. »
Depuis Jors, chaque année a été marquée par
la création de quelque nouvelle « splendeur mo-
maire qui peut être attribué au m0 siècle, de notone » et par la disparition de ces monuments
Académie des beaux-arts
L'Académie a dressé comme suit son pro- i diverses inscriptions remontant au m0 et
gramme pour les concours des grands prix 11e siècles, et de lampes du ier siècle portant
de Rome de 1885: Peinture. — Le % mars, des inscriptions fune'raires païennes,
concours du premier essai. Entre'e en loge le
20 avril, jugement définitif le 22 juillet. —
Sculpture. — Le 2 avril, premier essai. En-
tre'e en loge le 29 avril. Jugement de'finitif' le
28 juillet? — Architecture. — Le 10 mars,
premier essai. Entre'e en loge le 28 mars. Ju-
gement de'finitif le 1er août. — Musique. — (28 février
Le 19 mai, concours d'essai. Entre'e en loge le . .
23 mai. Jugement définitif le 27 juin. V-î mimptre de Instruction publique annonce
Tous les Français peuvent concourir aux <f11 j1 vient a adjoindre a la commission chargée
grands prix de Rome, ils doivent être âgés de [) examiner les conséquences et l'opportunité de
moins de trente ans. extension du système décimal à la mesure de
l'espace angulaire et du temps un membre de la
section de musique, M. Reyer.
NOUVELLES
— M. Delaborde communique une lettre de
M. Cabat, directeur de l'Académie de France à
Rome, relative à l'état des envois qui arriveront
dans le courant du mois de mai à Paris et dont
L'Administration des beaux-arts vient doût ^position aura lieu en juin,
d acquérir, au prix de 2o.000 francs, la Ne- J
coite des pommes de terre de Bastien-Le- — L'exécution des envois de Rome (composi-
page. Cette acquisition honore à la fois l'Ad- tion musicale) a eu lieu jeudi 5 mars, à huit heu-
ministration et la famille du peintre, qui avait res et demie du soir, au Conservatoire de mu-
reçu pour ce tableau des offres beaucoup plus sique
élevées.
Ajoutons que Bastien-Lepage, en mourant,
a légué au Louvre quatre portraits de mem-
bres de sa famille, qui resteront en possession
de son frère, sa vie durant. Parmi ces por-
traits se trouve l'admirable portrait du grand-
père, qui a figuré au Salon de 181h, et dont la
Gazette vient de publier un dessin original de
l'artiste.
L'Entrée des Croisés à Constantino-
ple, un des plus beaux tableaux d'Eugène De-
lacroix, va quitter le musée de Versailles
REMARQUES SUR PARIS
A PROPOS DE LA SOCIÉTÉ DES AMIS DES MONUMENTS
PARISIENS.
(Voir la Chronique des 31 janvier et 21 février,
nos 5 et 8).
En 1855 il était trop tard pour faire prévaloir
i' 'ai 4. - les idées que nous avons exposées précédemment
pour le musée du Louvre, ou est sa vraie _t ^ , . , , r , VA p»cwuciuuibui
s r\ j • * ii * < i et dont Alexandre de Laborde se faisait 1 apôtre •
p ace. On peut 1 admirer actuellement a 1 Ecole lo r,-h„oînnnmi , -, , p, '
K t. v , • , j • i, • la physionomie que prendrait le nouveau Par s
des beaux-arts, ou vient de s ouvrir 1 exposi- . v-, f , t , , ,
' i Pl.flir f Plfl T1VPP P91> nnnc trnurnno ri cm o lo r,»A 'nn/>
tion des œuvres du maître.
On sait qu'il existe un opéra posthume
d'Halévy, intitulé A7oe, et qui a été entière-
ment orchestré par Georges Bizet.
Cet ouvrage, qui est devenu la propriété de
l'éditeur Choudens, et dont des fragments
ont été exécutés aux concerts du Conserva-
toire, va être monté très prochainement au
théâtre royal de Carlsruhe.
Une statue de bronze de S m. 30 de
hauteur, vient d'être découverte à Rome, près
de la via Nazionale, en pratiquant des fouilles
pour les fondations d'un théâtre. Cette statue
colossale très bien conservée, représente un
homme de hO a 50 ans, portant un léger col-
lier de barbe, et dont la ressemblance de
traits avec les médailles de l'époque, ainsi que
certains faits historiques, font supposer être
la statue de Philippe V de Macédoine. Cette
découverte est la plus importante qui ait été
faite à Rome depuis longtemps. Les fouilles
des catacombes de Sainte-Domitille et de
Sainte-Caliste ont amené la découverte d'un
masque en cristal de roche d'un travail som-
était déjà fixée, car nous trouvons dans la préface
du livre, devenu classique, de M. de Guilheriny,
Y Itinéraire archéologique de Paris, paru en 1855,
ces lignes significatives, quoique volontairement
modérées : « Ce n'est pas à travers les splendeurs
« quelque peu monotones du Paris d'aujourd'hui
« que nous convions nos lecteurs à nous accom-
« pagner ; nous voulons essayer de faire revivre
« à leurs yeux l'originale et piquante physionomie
« du Paris d'autrefois, dont les traits vont s'effa-
« çant chaque jour davantage... Les merveilles
« des âges modernes trouveront assez d'adulateurs
« intéressés. Nous préférons nous en tenir à ce
« vieux Paris, si poétique et si curieux, dont cha-
« que pierre était un témoignage sensible de
« notre histoire et de nos traditions nationales...
« Depuis tout à l'heure un siècle, chaque année
« est venue nous appauvrir de quelque monu-
« ment. Celle qui vient de s'écouler a vu tomber
« à elle seule l'antique donjon de Saint Jeau-de-
« Latran et l'église de Saint-Benoit. Nous vou-
« drions du moins pouvoir annoncer qu'à ce prix
« nous n'auront, plus rien à redouter pour l'ave-
« nir. »
Depuis Jors, chaque année a été marquée par
la création de quelque nouvelle « splendeur mo-
maire qui peut être attribué au m0 siècle, de notone » et par la disparition de ces monuments