DOI Heft:
Nr. 16 (19 Avril)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19738#0137
ET DE liA CURIOSITE
137
Idylle, qui avait figuré ensuite à l'Exposition uni-
verselle.
Pierre-Nicolas Brisset, peintre d'histoire et
de sujets religieux, est mort à Paris le 29 mars
dans sa quatre-vingtième année. II était élève de
Picot et de l'Ecole des Beaux-Arts, où il rem-
porta le Grand-Prix de Rome pour la peinture
d'histoire en 1840. Ses tableaux figurent de loin
en loin aux Salons où son envoi de Rome, Saint-
Laurent, remporta une médaille de deuxième
classe en 1847 ; à l'exposition universelle de 1855
son grand tableau religieux, Quiconque deviendra
humble comme ce petit enfant, obtint une
deuxième médaille et fut acquis par l'Etat. Les
travaux les plus importants de M. Brisset restent
dans les églises de Paris : à Saint-Vincent-de-Paul
où il seconda son maître Picot. ; à Saint-Augus-
tin, où il peignit VAdoration des bergers et La
Présentation au temple dans la Chapelle de la
Vierge ; à Saint-Olotilde, dans la Chapelle Sainte-
Croix ; à Saint-Roch, dans la Chapelle Sainte-
Madeleine ; à la Trinité, où il représenta la Mise
au tombeau et Délivrance des âmes du Purga-
toire. Il contribua en outre à la décoration de la
salle 75 des galeries de Versailles et à celle du
théâtre de la Porte Saint-Martin. M. Brisset fai-
sait partie de l'Association des Artistes (fondation
Talor) depuis 22 ans ; au mois d'août 1868 il
avait été nommé chevalier de la Légion d'hon-
neur.
BIBLIOGRAPHIE
Esquisse d'une histoire de ta peinture au Mu-
sée du Louvre, par Pierre Petroz. (I vol. in-S°,
Félix Alcau, éditeur).
L'auteur nJa pas eu la prétention d'écrire une
histoire de l'art, il a voulu seulement déterminer
autant que possible les rapports de la peinture
des diverses écoles avec l'état intellectuel, moral
ou social contemporain.
Pour montrer les changements qui se sontpro-
duits dans l'invention artistique, depuis les pre-
miers temps de la Renaissance jusqu'à nos jours,
et pour en marquer le sens, ii a choisi quelques
exemples parmi les œuvres de l'artiste qui a pris
l'initiative d'un de ces changements ou qui en
est la personnification la plus complète.M. Petroz
a choisi ces exemples, autant que possible, au
Musée du Louvre, non pas que les œuvres citées
soient toujours supérieures, mais parce qu'elles
offrent ce précieux avantage d'êlre plus facilement
abordables et qu'elles sont connues du plus grand
nombre, grâce aux reproductions de nos Musées,
publiées sous toutes les formes.
M. Petroz a joint, comme appendice, une étude
sur l'Art et VEtat, question à laquelle les débats
récents entre les artistes peintres donnent une
actualité particulière.
Quelques-uns de nos abonnés nous ayant de-
mandé où on pouvait se procurer des études de
Dotre collaborateur, M. Paul Leprieur, sur Gus-
tave Moreau, nous les informons que l'auteur en
a mis en dépôt un certain nombre chez Sagot,
libraire, 18, rue Guénégaud, à Paris.
Journal de la Jeunesse (007° livraison).
Texte par : Victor Tissot, G. Maldague, M1*" Zé-
naïde Fleuriof, Lucien d'Elne et Louis Sévin.
Dessins de Myrbach, E. Zier et Riou.
Le Tour du Monde (152S° livraison). — Voyage
aux îles Baléares. Miuorque et Cabrera, par
M. G. Vuillier. — 1888. — Texte et dessins inédits.
— Treize gravures de G. Vuillier.
Bureaux à la librairie Hachette et Cie, 79, bou-
levard Saint-Germain, Pans,
CONCERTS DU DIMANCHE 20 AVRIL.
Conservatoire. — Symphonie en la (Beetho-
ven); Hymne: Ecoute ma prière (Mendelssohn);
Airs de danse (Delibes); Chœur de Cosi fan tatts
(Mozart); Fragment d'une symphonie en ut, iné-
dite (Haydn).
Châtelet. — La Damnation de Faust (Hector
Berlioz), les soli par Mme Krauss, M. Talazae, etc.
CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE
BILLETS D'ALLER ET RETOUR
DE PARIS A BERNE ET A INTERLAKEN
(viâ DIJON - PONTARLIER - NEUCHATEL )
Valables pendant G© jours
De Paris à Berne............... 110 fr. 30 82 fr. 30
— Interlaken.......... 121 95 91 85
Billets délivrés du 15 avril au 15 octobre 1890, et donnant le droit d'arrêt dans toutes les
gares du parcours. Ils sont valables pour tous les trains. Franchise de bagages de 30 kilogr.
sur le parcours P.-L.-M. Aueune franchise sur le parcours suisse.
Sleeping-car dans les trains de nuit.
ALLER RETOUR
Paris.,,........ 8 h. 50 matin 7 h. 50 soir Interlaken____ 1 h. A5 soir 9 h. h0 mat.
Berne......... 7 h. 50 matin 9 h. 15 mat. Berne......... 6 h. » soir 1 h. 15 soir
Interlaken____ 11 h. 10 matin 1 h. A5 soir Paiis.......... 0 h. 55 matin 5 h. 35mat.
A partir «lu 1er juin 189», trajet rapide de Paris à Berne sans changement de voiture'
en 11 h. 1/2-
On peut se procurer des billets à la gare de Paris P.-L.-M., dans les bureaux succursales
de la Compagnie et dans les bureaux-agences; Général Ticket Office de l'Hôtel Terminus
gare Saint-Lazare; Wagons - Lits, place de L'Opéra, 3; Lubia, boulevard Haussmann, 3s"'
Cook et fils, place de l'Opéra, 1, et Grand-Hôtel, boulevard de^; Capucines ; H. Gaze et fils'
rue Scribe, 7; Voyages Economiques, rue Auber, 10; Indicateurs Duchemin, rue de Gram-
mont, 20.
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Idylle, qui avait figuré ensuite à l'Exposition uni-
verselle.
Pierre-Nicolas Brisset, peintre d'histoire et
de sujets religieux, est mort à Paris le 29 mars
dans sa quatre-vingtième année. II était élève de
Picot et de l'Ecole des Beaux-Arts, où il rem-
porta le Grand-Prix de Rome pour la peinture
d'histoire en 1840. Ses tableaux figurent de loin
en loin aux Salons où son envoi de Rome, Saint-
Laurent, remporta une médaille de deuxième
classe en 1847 ; à l'exposition universelle de 1855
son grand tableau religieux, Quiconque deviendra
humble comme ce petit enfant, obtint une
deuxième médaille et fut acquis par l'Etat. Les
travaux les plus importants de M. Brisset restent
dans les églises de Paris : à Saint-Vincent-de-Paul
où il seconda son maître Picot. ; à Saint-Augus-
tin, où il peignit VAdoration des bergers et La
Présentation au temple dans la Chapelle de la
Vierge ; à Saint-Olotilde, dans la Chapelle Sainte-
Croix ; à Saint-Roch, dans la Chapelle Sainte-
Madeleine ; à la Trinité, où il représenta la Mise
au tombeau et Délivrance des âmes du Purga-
toire. Il contribua en outre à la décoration de la
salle 75 des galeries de Versailles et à celle du
théâtre de la Porte Saint-Martin. M. Brisset fai-
sait partie de l'Association des Artistes (fondation
Talor) depuis 22 ans ; au mois d'août 1868 il
avait été nommé chevalier de la Légion d'hon-
neur.
BIBLIOGRAPHIE
Esquisse d'une histoire de ta peinture au Mu-
sée du Louvre, par Pierre Petroz. (I vol. in-S°,
Félix Alcau, éditeur).
L'auteur nJa pas eu la prétention d'écrire une
histoire de l'art, il a voulu seulement déterminer
autant que possible les rapports de la peinture
des diverses écoles avec l'état intellectuel, moral
ou social contemporain.
Pour montrer les changements qui se sontpro-
duits dans l'invention artistique, depuis les pre-
miers temps de la Renaissance jusqu'à nos jours,
et pour en marquer le sens, ii a choisi quelques
exemples parmi les œuvres de l'artiste qui a pris
l'initiative d'un de ces changements ou qui en
est la personnification la plus complète.M. Petroz
a choisi ces exemples, autant que possible, au
Musée du Louvre, non pas que les œuvres citées
soient toujours supérieures, mais parce qu'elles
offrent ce précieux avantage d'êlre plus facilement
abordables et qu'elles sont connues du plus grand
nombre, grâce aux reproductions de nos Musées,
publiées sous toutes les formes.
M. Petroz a joint, comme appendice, une étude
sur l'Art et VEtat, question à laquelle les débats
récents entre les artistes peintres donnent une
actualité particulière.
Quelques-uns de nos abonnés nous ayant de-
mandé où on pouvait se procurer des études de
Dotre collaborateur, M. Paul Leprieur, sur Gus-
tave Moreau, nous les informons que l'auteur en
a mis en dépôt un certain nombre chez Sagot,
libraire, 18, rue Guénégaud, à Paris.
Journal de la Jeunesse (007° livraison).
Texte par : Victor Tissot, G. Maldague, M1*" Zé-
naïde Fleuriof, Lucien d'Elne et Louis Sévin.
Dessins de Myrbach, E. Zier et Riou.
Le Tour du Monde (152S° livraison). — Voyage
aux îles Baléares. Miuorque et Cabrera, par
M. G. Vuillier. — 1888. — Texte et dessins inédits.
— Treize gravures de G. Vuillier.
Bureaux à la librairie Hachette et Cie, 79, bou-
levard Saint-Germain, Pans,
CONCERTS DU DIMANCHE 20 AVRIL.
Conservatoire. — Symphonie en la (Beetho-
ven); Hymne: Ecoute ma prière (Mendelssohn);
Airs de danse (Delibes); Chœur de Cosi fan tatts
(Mozart); Fragment d'une symphonie en ut, iné-
dite (Haydn).
Châtelet. — La Damnation de Faust (Hector
Berlioz), les soli par Mme Krauss, M. Talazae, etc.
CHEMINS DE FER DE PARIS A LYON ET A LA MÉDITERRANÉE
BILLETS D'ALLER ET RETOUR
DE PARIS A BERNE ET A INTERLAKEN
(viâ DIJON - PONTARLIER - NEUCHATEL )
Valables pendant G© jours
De Paris à Berne............... 110 fr. 30 82 fr. 30
— Interlaken.......... 121 95 91 85
Billets délivrés du 15 avril au 15 octobre 1890, et donnant le droit d'arrêt dans toutes les
gares du parcours. Ils sont valables pour tous les trains. Franchise de bagages de 30 kilogr.
sur le parcours P.-L.-M. Aueune franchise sur le parcours suisse.
Sleeping-car dans les trains de nuit.
ALLER RETOUR
Paris.,,........ 8 h. 50 matin 7 h. 50 soir Interlaken____ 1 h. A5 soir 9 h. h0 mat.
Berne......... 7 h. 50 matin 9 h. 15 mat. Berne......... 6 h. » soir 1 h. 15 soir
Interlaken____ 11 h. 10 matin 1 h. A5 soir Paiis.......... 0 h. 55 matin 5 h. 35mat.
A partir «lu 1er juin 189», trajet rapide de Paris à Berne sans changement de voiture'
en 11 h. 1/2-
On peut se procurer des billets à la gare de Paris P.-L.-M., dans les bureaux succursales
de la Compagnie et dans les bureaux-agences; Général Ticket Office de l'Hôtel Terminus
gare Saint-Lazare; Wagons - Lits, place de L'Opéra, 3; Lubia, boulevard Haussmann, 3s"'
Cook et fils, place de l'Opéra, 1, et Grand-Hôtel, boulevard de^; Capucines ; H. Gaze et fils'
rue Scribe, 7; Voyages Economiques, rue Auber, 10; Indicateurs Duchemin, rue de Gram-
mont, 20.