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La chronique des arts et de la curiosité — 1890

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Nr. 41 (27 Décembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19738#0331
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n° .m. - 1890

bureaux : 8. rue favart.

27 Décembre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT II SAMEDI MATIN

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CONCOURS & EXPOSITIONS

La distribution des prix aux e'Ièves de l'E-
cole nationale des Beaux-Arts a eu lieu
à l'Ecole, dans la salle de l'Hémicycle.

M. Larroumet, directeur des Beaux-Arts,
avait à ses côtés : MM. Dubois, directeur de
l'Ecole des Beaux-Arts; le vicomte Delaborde,
de l'Institut; Kaempfen, directeur des Musées
nationaux; Destables, inspecteur de l'Ecole ;
Guillaume, architecte du Louvre, etc., etc.

M. Larroumet a prononcé un discours. En
commençant, il a rendu hommange à M. Eu-
gène Guillaume, le nouveau directeur de l'A-
cadémie de France à Rome, et il a montré ce
que l'art français pouvait gagner à la conser-
vation de cette Académie,'si attaquée aujour-
d'hui.

Sans doute, a dit l'orateur, il faut ap-
porter des modifications à son règlement, d'é-
tudes. c< Les jeunes artistes qui vont à Rome
traversent, comme l'art lui-même, une pé-
riode d'indécision et de tâtonnements ; ils
sont retenus par une éducation qui a fait ses
preuves, et entraînés par le penchant naturel
de la jeunesse vers tout ce qui est jeune et
hardi comme elle. Il faut donc, en même
temps qu'on respecte la tradition et l'histoire,
ne pas se reposer sur ce que nos pères nous
ont transmis et ne pas s'arrêter au point du
chemin où ils ont poussé leur marche. » C'est
parce que des idées nouvelles « mènent le
monde et distribuent les rangs,que le ministre
des Beaux-Arts s'est demandé s'il n'y avait
rien à changer dans le système d'études qui
régit l'Académie de France à Rome ».

En terminant, M. Larroumet a parlé de la
question des ateliers.

c< Elle a été résolue, a-t-il dit. dans le sens
du maintien de ces ateliers, dont l'existence
se justifie, comme l'a déclaré le eonseil supé-
rieur de l'Ecole des Beaux-Arts, par leur his-
toire, les services qu'ils ont déjà rendus, la
libarté de leur enseignement, le caractère
complet que l'organisation de 1863 a voulu
douner à l'Ecole, et aussi par la nécessité,
dans un pays démocratique comme le nôtre,
de mettre l'enseignemet de l'art à la portée
de tous ».

Après le discours de M. Larroumet, M. Des-
tables a lu la liste des récompenses.. La séance
s'est terminée à onze heures et'demie.

Les Expositions de peinture et de sculpture
ouvertes en ce moment à la galerie Georges
Petit et à la galerie Durand-Ruel se res-
semblent à tel point qu'on aurait pu les fusion-
ner en une seule sans diminuer ou augmenter
leur intérêt ; le public y gagnerait de n'avoir
pas à se déplacer deux fois pour voir les mê-
mes tableaux ou plutôt les mêmes études du
même petit groupe de peintres. On peut voir
 
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