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La chronique des arts et de la curiosité — 1890

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Nr. 37 (29 Novembre)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19738#0299
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N° 37. — 1890

BUREAUX : 8, RUE FAVART.

29 Novembre.

LA

CHRONIQUE DES ARTS

ET DE LA CURIOSITÉ

SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS

PARAISSANT II SAMEDI MATIN

Let abonné» à une année entière de la Gazette des Beaux-Arts rtçoiven' gratuitement
la Chronique des Arts et de la Curiosité.

paris et départements:
Un an. - .......12 fr. J Six mois....... . . I fr.

MOUVEMENT DES ARTS

1

Collection de Mme la Princesse
P. Soltykofî

Vente hôtel Drouot, salle 8, du 17 au 26 no-
vembre 1890, M* Marlio, commissaire-priseur ;
M. Ch. Mannheim, expert.

Châtelaines et montres. — 1. Montre et sa
châtelaine époque Lauis XV, en or repercé et ci-
selé, enrichies d'agates arborisées et bouquets de
fleurs en émaux polychromes : 8.250.— 4. Montre
anglaise et sa châtelaine, époque Louis XV, en
or ciselé, à rocaille et rinceaux mouvementés,
plaquettes de jaspe sanguin et motifs de fleurs en
roses et rubis : 3.300. — 5. Montre anglaise en or
repeicé, double boîtier en or ciselé; sur le fond,
peinture en émail représentant un bouquet dans
une corbeille, et châtelaine composée de quatre
émaux, bouquets de fleurs, reliés par des chaînes
rehaussées de fleurs en émail, époque Louis XV,
5.700. — 7. Montre, de Beeckaert, à Paris, et sa
châtelaine, décorée d'émaux et fruits, époque de
Louis XV : 5.000. — 13. Montre Louis XV, de J.
Le Roy, et sa châtelaine, en or ciselé et émaillé ;
sur la cuvette, des amours et des fleurs en émaux
de couleurs sur fond guilloché : 5.300. — 14. Mon-
tre, de Martineau, à Londres, et sa châtelaine
Louis XV, en or, à fleurs en brillants et émerau-
Jes et feuillages en or ciselé sur plaques de jaspe
sanguin : 7.100. — 19. Montre Louis XV, de Wil-
liamson, à Londres, eu or repercé, décorée en
émaux transparents d'un paon, de bouquets et
d'une arcade : 3,800.

Bijoux. — 201. Fermoir de collier forn-.é d'un
fort brillant entouré d'ornements ajourés en roses
et en brillants; il est relié à un collier de cinq
rangs de perles fausses à l'aide de dix brillants :
9 000. — 202. Bracelet composé de six rangs de
petites perles fines; fermoir entouré de dix-huit
brillants : 2.200 fr. — 203. Broche formée d'une
fausse émeraude entourée d'un double rang de

brillants : 2.130. — 204. Deux boucles d'oreilles
formées d'une fausse émeraude entourée de bril-
lanis : 1.415 fr. — 205. Peigne d'écaillé brune,
garni de brillants : 2.100.

Le Budget des Beaux-Arts

Le Budget des Beaux-Arts vient d'être voté
par la Chambre, sans modifications impor-
tantes au projet du gouvernement d'accord
avec la Commission. Nous avons indiqué à
plusieurs reprises et notamment dans notre
numéro du 27 septembre dernier, les lignes
principales du rapport de M. Antonin Proust,
président de cette Commission; nous croyons
inutile d'y revenir. La discussion a été, com-
me tous les ans, l'occasion d'un véritable
tournoi d'éloquence où il a été question des
économies nécessaires, de l'inutilité flagrante
de certains fonctionnaires et de certaines
institutions, du respect dû à l'initiative in-
dividuelle en matière d'art, et finalement on
a voté, comme les années antérieures, le
maintien des fonctionnaires et des institu-
tions inutiles. Si l'on tient compte des pré-
cédents, il faut reconnaître que la Chambre
a aussi bien fait de ne pas s'ingénier à ré-
duire certains crédits, car d'ordinaire ils
sont rétablis dans leur intégralité par le Sé-
nat : ce n'est pas d'ailleurs au moment de la
discussion du budget que les innovations
peuvent être utilement proposées ; le temps
manque pour les examiner à fond. On nous a
fait espérer que la question de la transfor-
mation des manufactures nationales en
écoles d'enseignement ouvertes à tous, et
celle de la décentralisation artistique revien-
draient sur le tapis; c'est déjà quelque chose.
Comme l'a dit M. Antonin Proust en termi-
nant son discours, ce qu'il faut pour les arts,
c'est moins de formalisme administratif et
plus de liberté. A. de L.
 
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