DOI Heft:
Nr. 21 (24 Mai)
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.19738#0173
ET DE iA CURIOSITE 163
Le nombre des entrées au vernissage de la
Société nationale des Beaux-Arts, au Champ-
de-Mars, a été' de 22.359. Le lendemain
jeudi, fête de l'Ascension, on a compté 13.276
visiteurs.
L'administration de cette Exposition, sur
l'avis de M. Alphand, et en raison de la dif-
ficulté qu'il y aurait d'assurer le service de la
police si l'affluence des visiteurs était trop
considérable, a dû revenir sur la résolution
prise touchant à la gratuité de l'après-midi
du dimanche ; on a décidé qu'il serait perçu
cinquante centimes par personne. En retour,
deux mille entrées, seront, chaque vendredi,
mises à la disposition du conseil municipal
pour être distribuées le dimanche suivant
aux élèves des écoles d'adultes hommes et
femmes.
L'Académie Royale des beaux-arts de Milan
nous informe qu'elle ouvrira, à partir de
1891, tous les trois ans, au palais Brera, une
exposition réservée aux artistes italiens.
Le cercle artistique do Dresde prépare
pour les mois d'août et septembre prochain
une grande Exposition internationale d'aqua-
relles, pastels, dessins et eaux-fortes, placée
sous le protectorat de S. M. le roi de Saxe.
Académie des Beaux-Arts
Le prix Deschaumes est'décerné à M. Gicot,
architecte; la partie du" prix Trémont, ré-
servée à un compositeur de musique, est at-
tribuée à M. Poise, et la partie destinée aux
peintres et aux sculpteurs est partagée entre
MM. Lavalley et Danguy ; enfin, sont appelés
à jouir du prix Lambert, cette année : M. Lo-
tier, Mmes Colin et Longepied, et M'10 Vallot.
Une place de correspondant étant vacante
dans la section d'architecture, la section p"é-
sente pour la remplir les artistes dont les
noms suivent :
1° M. Durand, à Bordeaux ; 2° M. Martenot,
à Rennes; 3° M. Batigny, à Lille.
L'élection aura lieu samedi.
-—+»«3ee-«*—--
NOUVELLES
La Chambre des députés n'a pas pris
en considération la demande d'un crédit de
250.000 francs pour achats à faire à la vente
Piot et pour l'acquisition d'un tableau de
Watteau, la Baigneuse, qui est la propriété de
M. Bourgeois. Cette décision rend une fois de
plus évidente la nécessité de créer la caisse
des Musées que nous avons tant de fois ré-
clamée ; nous reviendrons sur cette question
dans notre prochain numéro.
Le conseil supérieur de l'Ecole' des
beaux-arts, sur le rapport de M. Eug. Guil-
laume, vient d'émettre un vœu qui sera très
commenté dans le monde des arts. Il demande
« que les femmes puissent trouver, avec le
concours de l'Etat, les mêmes facilités que
les hommes pour leur éducation artistique. »
M. Clermont-Ganneau, membre de
l'Institut, professeur d'épigraphie et d'anti-
quités sémitiques au Collège de France, a fait,
le mercredi 21 mai, à trois heures et demie, la
leçon d'ouverture de ce cours nouvellement
créé, et le continuera les lundis et mer-
credis suivants, à la même heure.
Par décret ministériel, les noms des
artistes français, Etex, Cabanel, Vigée-Le-
brun, François Millet, François Bonvin, Car-
peaux et Coisevox, seront attribuées, à titre
d'hommage public, à diverses rues de Paris.
5^** La Chambre des représentants, à Was-
hington, a voté mercredi dernier, par 162
voix contre lit2, le nouveau tarif général,
exécutoire à partir du 1er juillet prochain,
comprenant la suppression des droits de 300/0
les objets d'art (peintures, sculptures,
gravures, etc.) et de 25 0/0 sur l'importation
des livres étrangers (sauf ceux en langue an-
glaise).
Les tableaux offerts à sa ville natale
par la duchesse de Galliera sont exposés de-
puis quelque temps au palais Rosso, à Gênes ;
on y remarque, entre autres : Une superbe
toile, de Rubens, Guerrier poursuivi par de
mauvais génies ; Le denier public, de Van
Dyck ; Une procession d'enfants et un Inté-
rieur de ferme, par Jean Steen ; un Paysage,
de Ruysdaël, peuplé de figures par Wouwer-
man ; un Paysage (effet de lune), par Aart
van der Neer ; deux Murillo : Saint-Fran-
çois recevant d'un ange les règles de son
ordre et La Fuite en Egypte ; puis encore
des toiles de Caracci, Guido Reni, Sassofer-
rato, Zurbaran et autres.
Les Palais du Champ de Mars
Nous avons aimoncéque la commission du bud-
get avait approuvé le projet de loi portant rati-
fication de la nouvelle convention conclue entre
l'Etat et la ville de Paris pour la conservation des
principaux palais de l'Exposition de 1889.
Aux termes de cette convention, la totalité du
Champ de Mars, avec les bâtiments et jardins, tels
qu'ils existent actuellement, est cédée à la ville
de Paris. L'Etat se réserve d'ailleurs, pour les
Expositions futures, l'usage gratuit de ces bâti-
ments et jardins, il est expressément stipulé
cu'aucune parcelle du Champ de Mars ne pourra
être aliénées sous le consentement préalable de
l'Etat.
En retour de la cession du Champ de Mars, et
moyennant une subvention de 8 millions de francs
(au lieu de 14 million?) fournis par l'Etat et prove-
nant des fonds disponibles de l'Exposition, plus
une somme évaluée à 1.100.000 francs pour le ra-
chat des matériaux loués, et laissée à la charge
de l'Etat, la Ville prend à sa charge l'entretien
Le nombre des entrées au vernissage de la
Société nationale des Beaux-Arts, au Champ-
de-Mars, a été' de 22.359. Le lendemain
jeudi, fête de l'Ascension, on a compté 13.276
visiteurs.
L'administration de cette Exposition, sur
l'avis de M. Alphand, et en raison de la dif-
ficulté qu'il y aurait d'assurer le service de la
police si l'affluence des visiteurs était trop
considérable, a dû revenir sur la résolution
prise touchant à la gratuité de l'après-midi
du dimanche ; on a décidé qu'il serait perçu
cinquante centimes par personne. En retour,
deux mille entrées, seront, chaque vendredi,
mises à la disposition du conseil municipal
pour être distribuées le dimanche suivant
aux élèves des écoles d'adultes hommes et
femmes.
L'Académie Royale des beaux-arts de Milan
nous informe qu'elle ouvrira, à partir de
1891, tous les trois ans, au palais Brera, une
exposition réservée aux artistes italiens.
Le cercle artistique do Dresde prépare
pour les mois d'août et septembre prochain
une grande Exposition internationale d'aqua-
relles, pastels, dessins et eaux-fortes, placée
sous le protectorat de S. M. le roi de Saxe.
Académie des Beaux-Arts
Le prix Deschaumes est'décerné à M. Gicot,
architecte; la partie du" prix Trémont, ré-
servée à un compositeur de musique, est at-
tribuée à M. Poise, et la partie destinée aux
peintres et aux sculpteurs est partagée entre
MM. Lavalley et Danguy ; enfin, sont appelés
à jouir du prix Lambert, cette année : M. Lo-
tier, Mmes Colin et Longepied, et M'10 Vallot.
Une place de correspondant étant vacante
dans la section d'architecture, la section p"é-
sente pour la remplir les artistes dont les
noms suivent :
1° M. Durand, à Bordeaux ; 2° M. Martenot,
à Rennes; 3° M. Batigny, à Lille.
L'élection aura lieu samedi.
-—+»«3ee-«*—--
NOUVELLES
La Chambre des députés n'a pas pris
en considération la demande d'un crédit de
250.000 francs pour achats à faire à la vente
Piot et pour l'acquisition d'un tableau de
Watteau, la Baigneuse, qui est la propriété de
M. Bourgeois. Cette décision rend une fois de
plus évidente la nécessité de créer la caisse
des Musées que nous avons tant de fois ré-
clamée ; nous reviendrons sur cette question
dans notre prochain numéro.
Le conseil supérieur de l'Ecole' des
beaux-arts, sur le rapport de M. Eug. Guil-
laume, vient d'émettre un vœu qui sera très
commenté dans le monde des arts. Il demande
« que les femmes puissent trouver, avec le
concours de l'Etat, les mêmes facilités que
les hommes pour leur éducation artistique. »
M. Clermont-Ganneau, membre de
l'Institut, professeur d'épigraphie et d'anti-
quités sémitiques au Collège de France, a fait,
le mercredi 21 mai, à trois heures et demie, la
leçon d'ouverture de ce cours nouvellement
créé, et le continuera les lundis et mer-
credis suivants, à la même heure.
Par décret ministériel, les noms des
artistes français, Etex, Cabanel, Vigée-Le-
brun, François Millet, François Bonvin, Car-
peaux et Coisevox, seront attribuées, à titre
d'hommage public, à diverses rues de Paris.
5^** La Chambre des représentants, à Was-
hington, a voté mercredi dernier, par 162
voix contre lit2, le nouveau tarif général,
exécutoire à partir du 1er juillet prochain,
comprenant la suppression des droits de 300/0
les objets d'art (peintures, sculptures,
gravures, etc.) et de 25 0/0 sur l'importation
des livres étrangers (sauf ceux en langue an-
glaise).
Les tableaux offerts à sa ville natale
par la duchesse de Galliera sont exposés de-
puis quelque temps au palais Rosso, à Gênes ;
on y remarque, entre autres : Une superbe
toile, de Rubens, Guerrier poursuivi par de
mauvais génies ; Le denier public, de Van
Dyck ; Une procession d'enfants et un Inté-
rieur de ferme, par Jean Steen ; un Paysage,
de Ruysdaël, peuplé de figures par Wouwer-
man ; un Paysage (effet de lune), par Aart
van der Neer ; deux Murillo : Saint-Fran-
çois recevant d'un ange les règles de son
ordre et La Fuite en Egypte ; puis encore
des toiles de Caracci, Guido Reni, Sassofer-
rato, Zurbaran et autres.
Les Palais du Champ de Mars
Nous avons aimoncéque la commission du bud-
get avait approuvé le projet de loi portant rati-
fication de la nouvelle convention conclue entre
l'Etat et la ville de Paris pour la conservation des
principaux palais de l'Exposition de 1889.
Aux termes de cette convention, la totalité du
Champ de Mars, avec les bâtiments et jardins, tels
qu'ils existent actuellement, est cédée à la ville
de Paris. L'Etat se réserve d'ailleurs, pour les
Expositions futures, l'usage gratuit de ces bâti-
ments et jardins, il est expressément stipulé
cu'aucune parcelle du Champ de Mars ne pourra
être aliénées sous le consentement préalable de
l'Etat.
En retour de la cession du Champ de Mars, et
moyennant une subvention de 8 millions de francs
(au lieu de 14 million?) fournis par l'Etat et prove-
nant des fonds disponibles de l'Exposition, plus
une somme évaluée à 1.100.000 francs pour le ra-
chat des matériaux loués, et laissée à la charge
de l'Etat, la Ville prend à sa charge l'entretien