Aqueduc dans un ravin près Khamissa.
CHAPITRE VI
LA VIE PRIVÉE, LES MAISONS, LES TOMBEAUX
Tous ceux qui visitent les ruines de Timgad, ceux surtout qui les
visitaient il y a quelques années, alors qu'on n'avait pas encore établi
de canalisation pour abreuver les quelques habitants et les nombreux
voyageurs, se demandent comment une ville de cette importance a pu
exister loin de toute source apparente et de tout cours d'eau régulier. La
même question se pose, d'ailleurs, à propos des villes de l'Afrique en
général. Ce n'est jamais dans des bas-fonds, dans des endroits maréca-
geux ou voisins de rivières, que les Romains avaient bâti, mais sur les
premières pentes des montagnes. Comment alors s'y prenaient-ils pour
avoir l'eau potable nécessaire à la consommation journalière et à l'ali-
mentation des établissements thermaux si nombreux et si importants?
En allant la chercher souvent fort loin.
CHAPITRE VI
LA VIE PRIVÉE, LES MAISONS, LES TOMBEAUX
Tous ceux qui visitent les ruines de Timgad, ceux surtout qui les
visitaient il y a quelques années, alors qu'on n'avait pas encore établi
de canalisation pour abreuver les quelques habitants et les nombreux
voyageurs, se demandent comment une ville de cette importance a pu
exister loin de toute source apparente et de tout cours d'eau régulier. La
même question se pose, d'ailleurs, à propos des villes de l'Afrique en
général. Ce n'est jamais dans des bas-fonds, dans des endroits maréca-
geux ou voisins de rivières, que les Romains avaient bâti, mais sur les
premières pentes des montagnes. Comment alors s'y prenaient-ils pour
avoir l'eau potable nécessaire à la consommation journalière et à l'ali-
mentation des établissements thermaux si nombreux et si importants?
En allant la chercher souvent fort loin.