ANCIENNES ÉTOFFES DU MANS ET DE CHINON.
H1
Je n'oserais décider si une étoffe est persane ou arabe d'après le plus ou moins de fidélité qu'on
y constate dans la reproduction des symboles de la religion de Zoroastre : je ferai remarquer
seulement qu'un tissu qui, comme celui du Mans, reproduit les anciens types avec une fidélité
scrupuleuse (sauf peut-être l'ornementation insignifiante qu'on voit sur le fût de la colonne)
a plus de chances pour remonter jusqu'aux fabriques de la Perse que la chape de S. Mesme,
où les emblèmes empruntés à la même source sont notablement défigurés. C'est, je l'avoue,
une observation que j'aurais dû faire, et dont le résultat aurait été de me tenir en défiance
contre la haute antiquité que j'attribuais à ce tissu, avant de savoir que lecAe/*en était décoré
d'une inscription arabe. En effet les y ressemblent à des les ccrco/yf/Aéi/May à des
le pyrée est divisé par étages comme une tour de porcelaine chinoise ; le Aom a perdu la
plupart de ses feuiHes et de ses fruits; les y sont devenus d'innocents en-
chaînés par le cou, suivant l'usage encore pratiqué par les chasseurs indiens? et pour
comble d'inconvenance ces chaînes vont se rejoindre à la figure du pyrée, si auguste aux
yeux d'un Perse.
Dans le Jfc/MOÛT <?Mr ^ qui fait partie du premier volume de ces
j'ai fait voir que 8. Eloi avait devancé l'erreur des héraldistes du moyen âge en
confondant la d'un trépied bachique avec les d'un siège consulaire romain.
La substitution du au û'ow sur l'étoffe de Chinon est le résultat d'une confusion du
même genre, et c'est une preuve de plus à l'appui de ce que je disais tout à l'heure. Quand
ies archéologues sont appelés à traiter des questions mixtes comme celle qui m'a occupé dans
le présent Mémoire, ils ne sauraient, à mon sens, trop se préoccuper de la nécessité de
distinguer les circonstances où les cmâ/émcg ont été transmis sans les de celles où les
et les cmââùwM ont suivi de compagnie la même route.
CH. ÏÆKORMANT
le titre des volumes de ia collection orientale. Chenavard bien et en décora i'écusson de !a France. Cette confusion
avait vu des armoiries de la couronne d'Angleterre entou- a duré jusqu'à la chute de la monarchie de Juillet, sans qu à
rées de la J arriére; il trouva que cette jarretière faisait ma connaissance aucune réclamation se soit jamais élevée.
H1
Je n'oserais décider si une étoffe est persane ou arabe d'après le plus ou moins de fidélité qu'on
y constate dans la reproduction des symboles de la religion de Zoroastre : je ferai remarquer
seulement qu'un tissu qui, comme celui du Mans, reproduit les anciens types avec une fidélité
scrupuleuse (sauf peut-être l'ornementation insignifiante qu'on voit sur le fût de la colonne)
a plus de chances pour remonter jusqu'aux fabriques de la Perse que la chape de S. Mesme,
où les emblèmes empruntés à la même source sont notablement défigurés. C'est, je l'avoue,
une observation que j'aurais dû faire, et dont le résultat aurait été de me tenir en défiance
contre la haute antiquité que j'attribuais à ce tissu, avant de savoir que lecAe/*en était décoré
d'une inscription arabe. En effet les y ressemblent à des les ccrco/yf/Aéi/May à des
le pyrée est divisé par étages comme une tour de porcelaine chinoise ; le Aom a perdu la
plupart de ses feuiHes et de ses fruits; les y sont devenus d'innocents en-
chaînés par le cou, suivant l'usage encore pratiqué par les chasseurs indiens? et pour
comble d'inconvenance ces chaînes vont se rejoindre à la figure du pyrée, si auguste aux
yeux d'un Perse.
Dans le Jfc/MOÛT <?Mr ^ qui fait partie du premier volume de ces
j'ai fait voir que 8. Eloi avait devancé l'erreur des héraldistes du moyen âge en
confondant la d'un trépied bachique avec les d'un siège consulaire romain.
La substitution du au û'ow sur l'étoffe de Chinon est le résultat d'une confusion du
même genre, et c'est une preuve de plus à l'appui de ce que je disais tout à l'heure. Quand
ies archéologues sont appelés à traiter des questions mixtes comme celle qui m'a occupé dans
le présent Mémoire, ils ne sauraient, à mon sens, trop se préoccuper de la nécessité de
distinguer les circonstances où les cmâ/émcg ont été transmis sans les de celles où les
et les cmââùwM ont suivi de compagnie la même route.
CH. ÏÆKORMANT
le titre des volumes de ia collection orientale. Chenavard bien et en décora i'écusson de !a France. Cette confusion
avait vu des armoiries de la couronne d'Angleterre entou- a duré jusqu'à la chute de la monarchie de Juillet, sans qu à
rées de la J arriére; il trouva que cette jarretière faisait ma connaissance aucune réclamation se soit jamais élevée.